ASSOCIATION RECONNUE D'INTERET GENERAL |
LES BULLETINS D'ADHÉSION et DE SOUTIEN sont EN LIGNE SUR LE SITE. Il suffit de les télécharger en cliquant sur le "BOUTON TÉLÉCHARGEMENTS " en direct sur le Site SOLHAND *PROCHAINE JOURNÉE NATIONALE LE 15 juin 2019* Voir le PROGRAMME en page d'accueil du SITE. VIDEO d'Annie Moissin Présidente sous forme d'une tribune, dans le cadre de la Journée Internationale des Maladies Rares, sur la page d'accueil du site et sur le forum. SOLHAND accorde son 2 ème SPR « Soutien Projet Recherche » à l’Association "Kémil et ses amis" dans le cadre des EPILEPSIES RARES Voir COMMUNIQUE de PRESSE SOLHAND est une Association Reconnue d'Intérêt Général. Retrouvez sur ce FORUM des informations diverses et variées sur le Handicap et le Social, mais aussi un lieu d'échanges et de partage..... |
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| LE SAVIEZ-VOUS ? | |
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Admin Admin
| Sujet: LE SAVIEZ-VOUS ? Lun 7 Avr 2008 - 18:31 | |
| Le saviez-vous ?
Fermeture de AllôDiabète et développement d’un service d’information de proximité
L’Association Française des Diabétiques (AFD) ferme sa plateforme AllôDiabète (3260). Cette mission d’accompagnement et d’information sera désormais assurée par les bénévoles des 127 associations locales de l’AFD. 400 bénévoles vont pour cela être formés sur les 2 prochaines années, pour garantir une écoute et un accueil personnalisés et local.
Pour en savoir plus : http://www.afd.asso.fr/
Dernière édition par Admin le Lun 7 Avr 2008 - 18:40, édité 2 fois | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: LE SAVIEZ-VOUS ? Lun 7 Avr 2008 - 18:34 | |
| Médicaments : le grand marché du faux (03/04/2008)
La contrefaçon concernerait 10 % du marché mondial des produits pharmaceutiques, selon l'Organisation Mondiale de la Santé. Le phénomène, qui a débuté en Asie, commence à toucher les pays occidentaux, avec notamment Internet comme grand marché virtuel. Aujourd'hui, plus de la moitié des médicaments circulant sur le web est contrefaite. Tranquillisants, stimulants sexuels, traitements contre le viellissement... Les faussaires se concentrent sur les produits de grande consommation et à forte valeur ajoutée. Sous-dosés, ces faux médicaments peuvent se révéler simplement inefficaces. Surdosés ou intégrant des substances toxiques, ils peuvent être dangereux voire mortels. D'ici 2010, un nouveau mode de marquage, assurant une meilleure traçabilité des lots, devrait favoriser la lutte contre les contrefaçons. A plus long terme, des officines électroniques, dûment réglementée (en pharmacies), pourraient être autorisées à vendre des médicaments.
Pascal POURTAU - Chargé de mission en éducation pour la santé | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: LE SAVIEZ-VOUS ? Lun 7 Avr 2008 - 18:36 | |
| Actualités
Du nouveau dans le renouvellement des médicaments
Pour éviter aux malades chroniques une interruption de leur traitement, les pharmaciens peuvent désormais leur délivrer des médicaments même si la durée de validité de leur ordonnance est expirée. dans la limite toutefois d'une boîte supplémentaire et à condition que les médicaments aient fait l'objet d'une prescription d'au moins trois mois. | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: LE SAVIEZ-VOUS ? Lun 7 Avr 2008 - 18:37 | |
| Le don du sang à la peine
Le don du sang est une urgence vitale pour les receveurs et une démarche simple pour les donneurs. Pourtant, la mobilisation peine et les besoins demeurent difficiles à combler. A peine 4 % des Français en âge d'être prélevés donnent leur sang. Les 30-49 ans sont de moins en moins nombreux à donner (-7,7 % depuis 1998). Heureusement, les moins de 30 ans se mobilisent de plus en plus et les 50-65 ans, quant à eux, restent les plus actifs. Pour se renseigner, donner son sang : http://www.dondusang.net
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| | | Admin Admin
| Sujet: Re: LE SAVIEZ-VOUS ? Lun 7 Avr 2008 - 18:40 | |
| À quand de véritables services de santé dans les universités ?
Les services de santé universitaires, constitués de professionnels de la santé et du social, ont pour mission de faciliter l'accès aux soins et de développer la prévention auprès des étudiants. Dans la pratique, ces services sont très inégaux d'une université à l'autre, sous-dotés en moyens matériels et humains. Et pourtant, quand ils ont les moyens de fonctionner, ils démontrent leur efficacité. État des lieux critique et propositions constructives formulées par le service de santé de l'université de Clermont-Ferrrand. >> Lire l'article : La santé de l'homme n° 393 | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: LE SAVIEZ-VOUS ? Mer 9 Avr 2008 - 16:43 | |
| Internet vous explique comment éviter les chutes graves
Faire une chute peut être sans conséquence et vite oublié. Mais lorsque l'on vieillit, de graves complications peuvent survenir. Un site Internet vous propose des conseils pour réduire ces risques.
Nolwenn Neveu - Avril 2008
• Informer, prévenir, conseiller… pour éviter les chutes graves Tomber parce qu'on s'est pris les pieds dans un tapis ou que l'on a glissé sur un sol mouillé est souvent sans conséquence et on l'oublie vite. Pourtant, plus on vieillit, plus ces chutes peuvent être graves, avec des complications infectieuses, des fractures, des plaies… Il faut donc y prendre garde et veiller à les réduire. Le site www.protec-chute.com est un nouveau portail européen destiné à aider les personnes âgées mais aussi leur famille et leur entourage et même les professionnels de santé, face au problème des chutes. Grâce à un espace simple et accessible, il est désormais possible d'accéder à des informations, des conseils, des moyens de prévention et de prise en charge sur les chutes des personnes âgées.
• Que trouve-t-on sur le site ? Dans la rubrique "Chutes en questions", vous trouverez un certain nombre d'informations sur les chutes, les facteurs de risque, les causes, les conséquences… Dans la rubrique "Prise en charge", des conseils de prévention vous sont donnés, en fonction des différentes pièces de la maison (la chambre, le salon, la cuisine, la salle de bains…). Votre lit est-il à la bonne hauteur ? Le sol est-il en bon état ? La rubrique "Prévention" vous donne des conseils généraux sur l'alimentation, les conditions physiques et vous explique le comportement à adopter après la chute, dans les minutes, les jours et les mois qui suivent. La rubrique "Dépistage" vous livre les différentes approches pour dépister les risques de chute (examen clinique, évaluation environnementale…). Dans les "Avancées scientifiques", découvrez l'actualité de la recherche dans ce domaine. "Mieux nous connaître" vous permet d'en savoir plus sur les fondateurs du site. Et enfin "Services en ligne" est une rubrique en cours de création. Elle aura pour but de vous donner des conseils sur le matériel à acquérir pour prévenir ou prendre en charge les chutes.
Pour aller sur le site, cliquez ici : www.protec-chute.com | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: LE SAVIEZ-VOUS ? Mer 9 Avr 2008 - 16:44 | |
| Senioralerte : la téléassistance qui alerte les proches avant l'urgence
On peut souvent être inquiet de la santé d'un proche, d'un parent, surtout quand il vieillit. Senioralerte propose donc un nouveau service de téléassistance qui permet, sans être intrusif et sans action de la personne, d'être informé et alerté à temps.
Nolwenn Neveu - Mars 2008
• Une installation simple, invisible et sans contraintes Les personnes intéressées doivent d'abord prendre contact avec Senioralerte. Des conseillers étudient avec elles leurs besoins et les solutions adaptées à apporter. Une fois les renseignements pris sur l'environnement et les habitudes de vie de la personne, un technicien prend rendez-vous, installe (en 30 minutes) et met en service le dispositif technique. Les capteurs étant sans fil et infrarouges, ils ne nécessitent pas de travaux. Senioralerte s'appuie sur un réseau d'installateurs d'alarme et de centres d'urgence. Les installateurs sont formés pour la clientèle senior. En cas de dysfonctionnement du système, ce dernier prévient la centrale. Senioralerte prend en charge la maintenance. "La seule maintenance à apporter quand tout va bien, c'est le remplacement de la batterie. Mais les capteurs indiquent à la centrale le moment de le faire et nous nous occupons de tout."
• 29 euros par mois Le service est accessible par abonnement de 6 mois minimum, avec une garantie satisfait ou remboursé le premier mois. Au-delà de ces 6 mois, aucune durée d'engagement n'est demandée. "Nous sommes là pour créer du service, pas pour créer des problèmes." Il bénéficie du crédit d'impôt de 50% (sans conditions particulières) et coûte donc 29 euros par mois. L'équipement électronique coûte normalement de 700 à 900 euros, il est gratuit pour les abonnés. Le dispositif est disponible dans toute la France.
• Pour aller sur le site, cliquez ici : www.senioralerte.com | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: LE SAVIEZ-VOUS ? Ven 25 Avr 2008 - 1:04 | |
| Egalité
Halde : un nouveau site pour lutter contre les discriminations
(24/04/2008)
Age, sexe, origine, orientation sexuelle, mœurs, apparence physique, handicap, état de santé, état de grossesse, opinions politiques, convictions religieuses, activités syndicales… Vous êtes victime de discriminations au niveau de l’emploi ou du logement par exemple ? Découvrez le nouveau site de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde).
Vous pouvez prendre un simple contact avec la Halde, la saisir directement en ligne sur le site ou vous abonner aux flux RSS afin de recevoir en temps réel les dernières actualités de la Halde. Les informations sont accessibles à partir de 5 espaces, par domaine de discrimination (emploi, logement, éducation, services publics, biens et services). Ce site vous permet également de trouver les ressources juridiques nécessaires, de consulter une foire aux questions et d’obtenir les coordonnées des délégations régionales déjà installées (Antilles-Guyane, Ile-de-France, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais, Provence-Alpes-Côte-d’Azur et La Réunion).
La Halde a pour mission de lutter contre les discriminations prohibées par la loi, de fournir toute l’information nécessaire, d’accompagner les victimes, d’identifier et de promouvoir les bonnes pratiques pour faire entrer dans les faits le principe d’égalité.
Liens contextuels Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) www.halde.fr | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: LE SAVIEZ-VOUS ? Mer 30 Avr 2008 - 1:13 | |
| 7 règles avant de prendre un médicament !
24 avril 2008 - 09:35 Destination Santé
La notice d’un médicament, c’est bien davantage qu’un simple mode d’emploi. Dans une brochure intitulée Toujours lire la notice de votre médicament, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) rappelle 7 règles d’or.
Notez bien ces conseils de bon sens : - Respectez les indications ; - Attention aux contre-indications : certains médicaments sont à proscrire si vous êtes par exemple, allergique ou enceinte ; - Soyez attentifs aux situations modifiant les conditions d’emploi : l’Afssaps attire ainsi l’attention du patient sur les risques d’interactions médicamenteuses ; - Adaptez votre mode de vie : la prise de certaines molécules contre-indique la conduite. D’autres ne doivent pas être administrées avec des jus de fruits et notamment avec le jus de pamplemousse ; - Respectez les modalités de prise du médicament ; - Redoublez d’attention si vous prenez un médicament sans ordonnance ; - Adoptez la bonne attitude si vous constatez un effet secondaire : au moindre doute, contactez votre médecin ou votre pharmacien. Et face à une intoxication, appelez le centre antipoison le plus proche.
Source : AFSSAPS, avril 2008 © 1996-2008 Destination Santé SAS - Tous droits réservés. Aucune des informations contenues dans ce serveur ne peut être reproduite ou rediffusée sans le consentement écrit et préalable de Destination Santé. Tout contrevenant s’expose aux sanctions prévues par les articles L 122-4 et L 335-3 du Code de la Propriété intellectuelle : jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: LE SAVIEZ-VOUS ? Lun 5 Mai 2008 - 10:27 | |
| CHEQUES EMPLOI ASSOCIATIF
Loi n° 2008-350 du 16 avril 2008 relative à l'extension du chèque emploi associatif Titre du périodique J.O. Lois et Décrets Date 2008-04-17 Numéro, pages n° 91, p. 6378 , texte n° 1, 1 p. Résumé Le chèque emploi associatif bénéficie aux associations employant au plus neuf équivalents temps plein au lieu de trois.
Mots clés ASSOCIATION A BUT NON LUCRATIF, CHEQUE EMPLOI ASSOCIATIF | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: LE SAVIEZ-VOUS ? Jeu 29 Mai 2008 - 21:27 | |
| Immobiliser une fracture
Par le Docteur Daniel Gloaguen, médecin généraliste et urgentiste.
Accident de sport, chute dans ses escaliers ou encore glissade dans son jardin... Une fracture est vite arrivée ! Mais avant de vous rendre à l'hôpital, une immobilisation s'avère nécessaire. Pas toujours évident de se rendre aux urgences en se tenant un membre fracturé ! Il va donc falloir l'immobiliser afin de diminuer les douleurs liées au transport et éviter que la fracture ne se déplace et aille embrocher les nerfs ou les vaisseaux voisins.
Les signes de fracture Sauf déformation importante, il n'est pas toujours facile de diagnostiquer une fracture. En général, elle se manifeste par une douleur vive et permanente qui s'accentue lorsqu'on appuie sur la zone suspecte. L'œdème ou l'ecchymose ne sont pas toujours présents, notamment chez l'enfant. En revanche, le mouvement ou l'appui sont le plus souvent impossibles. On parle "d'impotence fonctionnelle". Une plaie à l'endroit de la fracture correspond à une blessure cutanée par l'un des fragments osseux. C'est la "fracture ouverte" qui fait craindre un risque infectieux.
Poignet et avant-bras Pour immobiliser votre poignet ou votre avant-bras, utilisez tout simplement une revue à couverture rigide ou cartonnée, d'une épaisseur suffisante, qui fera office d'attelle de fortune. Enroulez-la en forme de tube ou de gouttière autour de la fracture et fixez-la aux deux extrémités (adhésif, torchon, chaussette…). Mettez votre membre en écharpe (ceinture, cravate…) à 90° afin de le soulager.
Doigts A l'aide d'un adhésif, fixez le doigt fracturé aux doigts voisins qui vont alors servir d'attelle.
Cuisse, genou, jambe- Utilisez deux planches que vous allez enrouler de part et d'autre d'une couverture, à la manière d'une civière. Fixez ensuite les planches de chaque côté du membre blessé à l'aide de liens. Ces derniers peuvent être des ceintures, des cravates, de la corde, des draps, bref, tout ce qui peut être noué et suffisamment long pour faire le tour du membre. Le membre qui est maintenu par les côtés repose alors sur la couverture tendue.
Derniers conseils- En cas de fracture du membre supérieur, enlevez vos bagues car les doigts risquent de gonfler du fait de l'immobilisation et de la fracture. - Toute fracture ouverte, même discrète, nécessite une désinfection (nettoyage à grande eau et au savon de Marseille, antiseptiques, pansement stérile…). - Évitez de boire ou de manger avant la consultation car certaines fractures nécessitent des actes chirurgicaux en urgence. | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: LE SAVIEZ-VOUS ? Ven 18 Juil 2008 - 14:16 | |
| L'Institut Pasteur a 120 ans !!!
http://www.pasteur.fr/ip/easysite/action/WebdriveActionEvent/oid/01s-00001c-009 | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: LE SAVIEZ-VOUS ? Jeu 11 Sep 2008 - 10:26 | |
| Arrêt de travail et sortie autorisées
Un médecin peut-il autoriser un de ses patients, en arrêt de travail, à sortir librement de son domicile ?
Paru le 04/09/2008 - Mise à jour le 21/01/2008
Service juridique, le Concours Médical
Jusqu'au 15 septembre 2007, les heures de sorties autorisées étaient limitées à trois heures consécutives par jour. Aujourd'hui, et depuis un décret du 12 septembre 2007 inséré dans le nouvel article R 323-11-1 du Code de la sécurité sociale, le médecin doit indiquer sur l'arrêt de travail :
soit que les sorties ne sont pas autorisées ;
soit qu'elles le sont. L'assuré doit alors rester présent à son domicile de 9 à 11 h et de 14 à 16 h, sauf en cas de soins ou d'examens médicaux.
La nouveauté, c'est qu'un médecin peut, par dérogation, autoriser les sorties libres, avec indication sur l'arrêt de travail des éléments d'ordre médical qui le justifient. A l'origine de ces nouvelles modalités, l'amélioration d'un dispositif qui s'était révélé trop contraignant, voire inadapté pour certaines pathologies (cancer, dépression…) pour lesquelles les sorties font partie intégrante de la thérapie du patient.
L'indication des éléments d'ordre médical justifiant une sortie libre ne devra pas figurer sur le volet 3 destiné à l'employeur, mais uniquement sur le volet 1 destiné au médecin conseil de la CPAM, afin de respecter les exigences du secret médical.
Rappelons qu'un salarié en arrêt de travail doit respecter les heures de sorties éventuellement autorisées par son médecin pour ne pas voir supprimé tout ou partie de ses indemnités journalières.
Pour les employeurs souhaitant mettre en œuvre une contre-visite médicale, ils doivent s'en tenir à ces nouvelles règles.
Si le malade n'est pas autorisé à sortir, le contrôle pourra avoir lieu à toute heure. Si il est autorisé à sortir, la contre-visite médicale devra avoir lieu dans les plages horaires permises.
En cas de sorties libres, ce contrôle sera plus difficile à effectuer, car selon un arrêt de la Cour de Cassation du 30 mai 2007, l'absence du salarié de son domicile au moment de la contre-visite ne saurait justifier la suppression du paiement des indemnités complémentaires de maladie.
Santéa.com | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: LE SAVIEZ-VOUS ? Dim 19 Oct 2008 - 20:24 | |
| Les patients ont-ils le droit d’être informés ? Et si oui, comment ?
Le projet de directive européenne autorisant l’information directe par les industriels du médicaments, des malades souffrant de certaines affections chroniques, devrait être soumis avant la fin octobre au Parlement européen. Et naturellement plus l’échéance approche, et plus les parties concernées s’expriment.
Toutes ? Enfin presque… La semaine dernière à Cannes dans le cadre des Universités d’été de la CSMF, cinq représentants des Big Pharma ont expliqué à un public médical attentif pourquoi il leur semble indispensable que les autorités leur ouvrent l’accès à l’expression publique.
Ils sont choqués par exemple, que l’on puisse leur « dénier la compétence à transmettre l’information au patient, alors que le professionnel de santé reste toujours le dernier arbitre de cette communication » (Gérard Bouquet, Pfizer). Ils dénoncent également (Jean-Yves Lecoq, GSK) « la véritable contrefaçon d’information à laquelle est exposé le public lorsqu’il tape un nom de marque sur internet.
Il est indispensable de faciliter l’accès à une information fiable pour les patients. » Même approche pour Christian Lajoux, président de sanofi aventis France et des Entreprises du Médicament (Leem), pour qui « l’hétérogénéité de l’information (disponible) sur internet est préoccupante. » Sans doute a-t-il raison d’affirmer par ailleurs, que « même les choses les plus compliquées doivent pouvoir être expliquées au public. » Ce dernier d’ailleurs, est demandeur. Un sondage (Destination Santé/BVA) réalisé durant l’été 2005 démontrait déjà, que plus de 80% de nos compatriotes sont favorables à ce que l’industrie pharmaceutique puisse diffuser des informations de qualité, directement au public.
Déficit de dialogue avec les patients Plusieurs réunions « d’information » sur ce thème vont être organisées ces jours-ci en France. Ce n’est évidemment pas le fait du hasard. Il est cependant regrettable que dans la plupart des cas les patients n’y soient pas entendus. Ils se sont exprimés certes, avec l’envoi en juin dernier d’une lettre ouverte cosignée par 18 organisations « représentatives de la société civile ». Dont plusieurs organisations de consommateurs. Mais cette « foire d’empoigne » sur la place publique traduit surtout un formidable déficit de dialogue. S’il est souhaitable de « faciliter l’accès à une information fiable pour les patients » (Jean-Yves Lecoq), il l’est certainement tout autant que chacun s’engage à utiliser pleinement les moyens existants pour assurer cette garantie. Alors qu’il existe en France un processus de certification pour garantir au public la qualité des informations santé mises en ligne sur Internet, comment expliquer que tant de sites y échappent ? Et surtout que tant de laboratoires pharmaceutiques – et pas des moindres – assurent par une présence publicitaire massive les beaux jours de sites au contenu non garanti ? | |
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| Sujet: Re: LE SAVIEZ-VOUS ? | |
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