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Défis 5/30 et J'arrête, j'y gagne!: des effets à long terme? 25 avril 2008 –
L’engouement à relever le Défi Santé 5/30 ou le Défi J’arrête, j’y gagne! ne s’est pas démenti en 2008. Plus de 140 000 Québécois ont adhéré à l’une ou l’autre des campagnes de santé destinées à amorcer ou maintenir de saines habitudes de vie. Et ils sont plus nombreux à l’avoir fait en famille ou en équipe.

Du 1er mars au 11 avril, le Défi Santé 5/30 incitait les participants à manger au moins cinq portions de fruits et légumes et à bouger au moins 30 minutes, au minimum cinq jours par semaine. Ce défi a attiré 111 932 participants.

Près de 50 000 personnes s’étaient inscrites en en famille ou en équipe - une augmentation de plus de 500 % par rapport à l'an dernier. De plus, le Défi Santé 5/30 a attiré 20 965 mineurs, soit une hausse de plus de 40 % par rapport à l'an dernier.

Par ailleurs, 19 014 fumeurs, appuyés par 11 134 parrains et marraines, ont participé au Défi J'arrête, j'y gagne! en 2008. Les participants s’engageaient à ne pas fumer pendant les six semaines du défi, soit du 15 février au 27 mars. Ici encore, le travail en équipe a été populaire : le nombre de duos « fumeur-fumeur » inscrits a doublé, passant de 21 % à 42 %.

Le défi de continuer

La popularité grandissante de ces deux programmes de promotion de la santé se traduit-elle par l’adoption et le maintien de saines habitudes de vie à long terme?

Oui, croit le Dr Martin Juneau, directeur de la prévention à l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM). L’ICM est l’un des instigateurs des défis Santé 5/30 et J’arrête, j’y gagne.

« Le Défi J’arrête, j’y gagne! est l’intervention la plus efficace sur le plan coûts-bénéfices, indique le cardiologue. La diminution du taux de tabagisme au Québec, qui est passé de 24 % à 19 %, a entraîné une baisse substantielle du taux d’infarctus. »

Pour ce qui est du Défi Santé 5/30, un suivi sera assuré par des chercheurs qui analyseront les données fournies par les participants et scruteront les mesures de santé publique à long terme, affirme le Dr Juneau.

Le cardiologue se réjouit particulièrement des initiatives de groupes, dont celle de la municipalité de Sainte-Marie-de-Beauce, dans la région de Chaudière-Appalaches.

« Le maire a inscrit toute la ville, ce qui s’est traduit par la participation de 72 organismes et de 52 entreprises locales, conclut-il. Ce type d’initiative est prometteur parce qu’il incite à se lancer des défis tout en favorisant le soutien social. »

Martin LaSalle – PasseportSanté.net

Le Canada est le 2e consommateur de médicaments après les États-Unis

Le 30 juin 2008

MONTRÉAL - Le Canada arrive en deuxième place du palmarès mondial des médicaments. En 2006, les dépenses par habitant étaient les plus élevées de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) après les États-Unis.

Ce nouveau classement relance le débat sur l'impact des dépenses pharmaceutiques sur les dépenses totales en santé. L'an dernier, l'institut Fraser a fait un lien entre le régime d'assurance médicaments québécois et le faible niveau des dépenses de santé du Québec par rapport au reste du pays. Or, le Canada arrive en huitième place dans l'OCDE pour ces dépenses totales.

Le Canada dépense 10 % de son PIB en soins de santé, contre 8,9 % pour la moyenne de l'OCDE. Par habitant, cela équivaut à 3 678 $ US, dont 639 $ US en médicaments.

Les États-Unis sont dans une classe à part, avec des dépenses de santé équivalant à 15 % de leur PIB. Une partie de cet écart est dû aux coûts inexplicablement élevés aux États-Unis, a indiqué Valérie Paris, l'une des auteures du rapport de l'OCDE.

Nouvelles de © La Presse Canadienne, 2008.