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| La polyarthrite rhumatoïde | |
| | Auteur | Message |
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Admin Admin
| Sujet: La polyarthrite rhumatoïde Jeu 17 Juil 2008 - 18:27 | |
| Ne laissez pas vos articulations vous priver de travail… [17 juillet 2008 - 10:00] La polyarthrite rhumatoïde, qui touche 250 000 à 300 000 personnes en France, est loin d’être une « maladie de vieux ». Beaucoup de jeunes patients en sont victimes. Et ils éprouvent souvent des difficultés importantes à maintenir leur activité professionnelle. Pour cause d’ailleurs, puisque cette maladie inflammatoire s’attaque aux articulations. Ces dernières années pourtant, l’arsenal thérapeutique a bien évolué grâce à l’arrivée des biothérapies. « L’objectif n’est plus de soulager le patient, mais de le mettre en rémission » nous explique le Pr René-Marc Flipo, chef du service de rhumatologie au CHRU de Lille. Comme le souligne ce spécialiste des rhumatismes inflammatoires chroniques, « le traitement de fond demeure le méthotrexate, qui est le médicament conventionnel de référence. Mais son efficacité est parfois insuffisante, notamment sur les lésions osseuses. Le recours à des traitements biologiques particulièrement efficaces est alors nécessaire, les plus connus étant les agents anti-TNF-α ».
Aujourd’hui, les patients doivent être rassurés. Avec une polyarthrite rhumatoïde, le handicap n’est plus une perspective inéluctable ! Les médecins disposent des agents anti-TNF-α donc, et surtout de recommandations très précises quant à leur utilisation. Ce qui permet une prise en charge optimale. « La Haute autorité de Santé (HAS) préconise toujours le méthotrexate en première intention », nous explique René-Marc Flipo. « Mais dans certains cas de figure bien précis, la mise en place des traitements biologiques de fond doit intervenir le plus tôt possible : lorsque le méthotrexate n’a pas permis de mettre le malade en rémission. Lorsque la cortisone ne soulage plus ses douleurs, et lorsqu’il y a une forte progression des destructions osseuses ». Ce sont là trois grandes nouveautés dans les recommandations de la HAS, qui établissent de nouveaux « protocoles » pour la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde par biothérapies. C’est un réel progrès pour le malade.
« Un autre point concerne le recours trop important à la cortisone, en France. Il faut en sortir, éviter tout abus. Si elle est parfois indispensable pour soulager les malades, nous savons qu’elle augmente les risques d’accidents cardiovasculaires. Il faut donc être plus raisonnable avec la cortisone. Il faudrait davantage avoir recours aux biothérapies, qui apportent des résultats vraiment encourageants. C’est en tout cas le sens des nouvelles recommandations de la HAS ».
Source : EULAR 2007, Haute autorité de Santé, interview du Pr René-Marc Flipo, professeur de rhumatologie au CHRU de Lille, 2008 | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: La polyarthrite rhumatoïde Ven 29 Mai 2009 - 12:10 | |
| Polyarthrite rhumatoïde : la révolution thérapeutique passe aussi par les patients !
[28 mai 2009 - 08h02] [mis à jour le 28 mai 2009 à 15h20] Destination santé Depuis quelques années, l’avènement des bio médicaments a littéralement bouleversé la prise en charge d’un certain nombre d’affections, parmi lesquelles la polyarthrite rhumatoïde. « Aujourd’hui les malades ne souffrent plus, ne sont quasiment plus hospitalisés, ni opérés, tout en préservant leur activité professionnelle », s’enthousiasme le Pr Jean Sibilia, (Service de Rhumatologie, CHU de Strasbourg).
Cette révolution, 40% seulement des patients pourtant, peuvent la vivre au quotidien. Car tous ne répondent pas à ces traitements. Ces « non-répondants » comme on les appelle, ne sont pas tout de suite reconnus. « A l’instauration du traitement » explique Jean Sibilia, « ce n’est le cas que pour un patient sur dix. Les autres vont, petit à petit, échapper à l’action des médicaments ». Il n’empêche que pour de nombreux patients, les molécules apparues il y a 10 ans ont été synonymes de rémission clinique. « Ils vivent normalement. Quand je dis vivre normalement c’est avoir une vraie qualité de vie, aller faire ses courses, prendre sa voiture, ouvrir un pot de confitures... Certains peuvent à nouveau travailler, et même avoir des activités physiques ou sportives. Oui, avec une polyarthrite rhumatoïde bien traitée, il est possible de faire du vélo, de nager, de courir ».
Et pour les autres alors ? « Nous avons découvert de nombreux mécanismes liés à la maladie et la recherche est incroyablement fertile dans ce domaine. De nouvelles cibles thérapeutiques ont été développées. Ces nouvelles molécules - notamment le tocilizumab qui vient d’obtenir une autorisation européenne de mise sur le marché n.d.lr. - permettront de couvrir des besoins que ne couvraient pas les anti-TNF-alpha. Nous pourrons traiter davantage de patients ».
Autre révolution, le fait que les malades aujourd’hui, forment… les étudiants en médecine ! « C’est très important dans le cas des maladies chroniques où l’impact au quotidien est majeur et pas forcément évident à traduire en termes médicaux. Le malade se fait professeur, expliquant à l’étudiant sa souffrance, mais aussi les éléments clés qui ont mené au diagnostic. Nous allons dans le bon sens de l’histoire de la médecine. » Enthousiaste, convaincant, ce jeune hospitalo-universitaire croit fermement en la recherche. Tout comme au rôle nouveau des patients. Un pré-requis indispensable à l’amélioration de leur qualité de vie…
Source : Information et Dialogue – Ramatuelle du 15 au 17 mai 2009 ; Interview du Pr Jean Sibilia, 17 mai 2009 | |
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