La verveine officinale, souveraine contre la douleur
Destination Santé [16 janvier 2009 - 13:45]
Sous ses airs dégingandés, cette grande plante rameuse qui approche les 70 centimètres se voit prêter bien des vertus : antinévralgique et conseillée aux migraineux, Verbena officinalis permettrait également de traiter certaines anémies mais aussi les inflammations de la bouche, les plaies et les contusions...
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, ce n’est pas une plante difficile à se procurer. Elle pousse littéralement partout. Dans les prés ou en montagne, le long des chemins, en bordures de friches ou sur les décombres : la verveine ne demande qu’une chose, c’est que le sol soit lourd et bien humide... A la maturité on cueille la plante pratiquement dans son ensemble : les tiges (un peu ligneuses) et les feuilles sont conservées et mises à sécher tête en bas ou, si vous avez de la place, en couches minces sur des claies.
Le principe actif le plus important de la verveine est glucoside amer qu’on appelle la verbénaline iridoïde. C’est à elle que la plante doit ses propriétés antinévralgiques. Mais on y trouve également des tanins, des mucilages, de la saponine et des quinones qui permettent aussi de faire « tomber » fièvre et symptômes inflammatoires, un peu comme dans le cas du Quinquina.
Il y a deux manières de « prendre » de la verveine :
Rn infusions classiques à raison de 2 à 3 tasses par jour, elle aura un effet apprécié sur la migraine et les asthénies ;
En gargarismes (inflammations de la bouche) ou en compresses, elle sera utilisée pour calmer les plaies, contusions et ganglions, les éruptions et les hématomes.