Le robinier : nos muscles en raffolent !
Il n’est pas très joli le robinier, avec ses branches maigres et ses feuilles plates de taille réduite qui lui valent son nom botanique de Robinia pseudoacacia.
C’est une « légumineuse » dont l’intérêt en phytothérapie, en revanche, est bien réel même s’il se limite aux fleurs et, dans certaines conditions seulement, à l’écorce. Sachez aussi que ses fleurs sont très mellifères. Elles attirent donc nos amies les abeilles, de sorte qu’il n’est pas rare de trouver du miel de robinier dans le commerce.
Le fruit du robinier, une espèce de gousse plate et allongée remplie de graines brunes, est sans intérêt. Mais on utilise volontiers ses fleurs, après les avoir séchées à l’ombre ou dans un four à très faible température. Elles contiennent des huiles essentielles et des gluco-flavones auxquelles leurs propriétés spasmolytiques semblent conférer un réel intérêt dans le traitement des crampes musculaires, qu’elles soient d’origine traumatiques ou nerveuses.
Quant à l’écorce, elle contient de la robine et de la fazine qui sont des albumines toxiques. Il faut donc l’utiliser avec précaution, en quantités bien codifiées, auquel cas on lui trouve de l’intérêt pour traiter certains troubles gastriques et digestifs.
Destination Santé [16 mars 2009 - 16:14]