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| AUXILIERE DE VIE SCOLAIRE "AVS" | |
| | Auteur | Message |
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Admin Admin
| Sujet: AUXILIERE DE VIE SCOLAIRE "AVS" Mar 11 Mar 2008 - 19:26 | |
| Auxiliaire de vie scolaire : où en est-on ? 25-02-2008
Lulu a changé trois fois d’auxiliaire de vie scolaire depuis la rentrée ? Du coup, il régresse dans ses apprentissages et se braque ? L’Unaïsse (Union nationale pour l’avenir de l’inclusion scolaire, sociale et éducative pour la création d’un métier qualifié d’accompagnant scolaire des élèves en situation de handicap) et la Fnaseph ( Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap) continuent à se battre pour un emploi d’AVS statutaire.
Dans un livret à l’intention des parents, des professionnels et des membres du gouvernement, les AVS rappellent le rôle indispensable qu’ils tiennent auprès des enfants handicapés durant la vie scolaire, périscolaire, et les loisirs.
Dans ce document, téléchargeable sur le site http://unaisse.free.fr , ils soulignent leurs compétences en termes de médiation entre l’élève et les situations nouvelles d’apprentissage ou entre l’enfant et l’ensemble de la classe. Ils témoignent de leur quotidien auprès des enfants : « Son statut d’élève a prévalu sur celui d’enfant malade sans que celui-ci soit renié ou refoulé. C’est le fil très ténu sur lequel évolue tout accompagnant scolaire » dit l’un d’eux. Leurs revendications restent les mêmes : une formation diplômante plus dense, la stabilité et la reconnaissance de leur métier.
La Fnaseph fait également un état des lieux et des propositions sur la place et la reconnaissance du statut des accompagnants en milieu scolaire dans un document intitulé « De la fonction précaire d’assistante de vie scolaire au métier reconnu d’accompagnant de vie scolaire et sociale » et consultable sur le site www.fnaseph.org
Auteurs : Dourssaf Haddad et Maryline Delphin
Commentaires : Les auxiliaires de vie scolaire sont le maillon indispensable pour certains élèves handicapés dans l'intégration scolaire. Malheureusement ces AVS ne sont toujours pas reconnus, ni pérennisés.
Leur travail n'est pas toujours évident et une formation et communication est indispensable entre tous les acteurs de cette intégration (avs, enfants, parents, professionnels), de même leurs conditions de travail ne sont pas toujours faciles. Il est grand temps qu'enfin ce métier soit reconnu pour permettre ainsi une meilleure intégration scolaire.
Les auxiliaires de vie scolaire interviennent dans la classe pour :
- aide aux déplacements et à l'installation matérielle dans la classe, aide à la manipulation du matériel scolaire, aide aux cours de certains enseignements, facilitation et stimulation de la communication entre le jeune handicapé et son entourage, aide au développement de son autonomie, -participations aux sorties de classes occasionnelles ou régulières, -accomplissement de gestes techniques ne requérant pas une qualification médicale ou para médicale particulière, aide aux gestes d'hygiène, -participation à la mise en oeuvre et au suivi des projets individualisés de scolarisation.
Dernière édition par Admin le Ven 6 Juin 2008 - 2:00, édité 1 fois | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: AUXILIERE DE VIE SCOLAIRE "AVS" Mer 12 Mar 2008 - 4:44 | |
| Ce que dit la loi
La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées prévoit l’accès et le maintien de l’enfant ou de l’adolescent handicapé dans un cadre ordinaire de scolarité. Il a ainsi le droit de s’inscrire dans "l’école de son quartier".
Lire le dossier de la mise en oeuvre de cette loi ( site du premier mnistre) La loi n° 75-535 du 30 juin 1975 d'orientation en faveur des personnes handicapées a institué une obligation éducative pour les enfants et adolescents handicapés. L'objectif prioritaire est leur intégration en milieu scolaire ordinaire. Ce principe est réaffirmé par la loi n° 89-486 d'orientation sur l'éducation du 10 juillet 1989. Ces dispositions sont actuellement contenues dans le code de l'éducation et le code de l'action sociale et des familles. (source : http://www.handicap.gouv.fr )
Source : Office national d'information sur les enseignements et les professions - Onisep
Pour les enfants et adolescents handicapés, il n'est pas possible de prendre en compte uniquement leur scolarité, la prise en charge doit être globale. On ne peut pas dissocier le scolaire et l'éducatif des soins, traitements, rééducations ou techniques spécifiques à certains handicaps, sensoriels notamment. En fonction de son handicap, la scolarité de l'enfant peut être suivie en intégration dans un établissement ordinaire ou dans une structure adaptée. Les deux systèmes d'accueil ne sont pas cloisonnés et le passage de l'un à l'autre est de plus en plus pratiqué.
Intégration scolaire
La scolarité dans un établissement ordinaire ou en classes d'intégration Si l'enfant en a les capacités et si son handicap le lui permet, il peut intégrer un collège ou un lycée ordinaire avec éventuellement le soutien d'un SESSAD. Quelques établissements ayant une expérience dans l'accueil d'élèves handicapés pratiquent une intégration organisée : elle peut-être collective ou individuelle, en relation avec des services de soins, un suivi et un soutien.
Les CLIS (classes d'intégration scolaire) accueillent dans le primaire des enfants qui ne peuvent pas bénéficier d'une intégration complète. Implantées en collège, les UPI (unités pédagogiques d'intégration) sont la suite des CLIS ; elles accueillent des élèves handicapés de 11 à 16 ans.
Dans certains cas, l'élève handicapé peut être accompagné par un auxiliaire d'intégration scolaire. L'État a prévu le financement de matériels pédagogiques adaptés répondant aux besoins particuliers des élèves déficients sensoriels ou moteurs. Les étudiants peuvent s'adresser au service d'accueil des étudiants handicapés existant dans chaque université.
Les SESSAD - Service d'Education Spécialisée et de Soins à Domicile Ce sont des organismes qui gèrent la prise en charge de l'enfant handicapé en terme de suivi et de rééducation, sur son lieu de vie (école ou maison). Adresses des SESSAD de votre département (site de l'ANECAMSP)
Les CLIS - CLasses d'Intégration Scolaire Elles reçoivent des élèves handicapés qui ne peuvent pas être scolarisés dans un établissement ordinaire mais qui n'ont pas besoin non plus d'intégrer un établissement spécialisé. Ces CLIS, a effectif réduit, sont implantées dans une école élémentaire ordinaire (plus rarement maternelle) et généralement publique. Les CLIS travaillent très souvent en relation avec un SESSAD.
Il existe 4 catégories de CLIS : handicap mental (CLIS 1), handicap auditif (CLIS 2), handicap visuel (CLIS 3) et handicap moteur (CLIS 4).Le but de ces classes est de tendre vers une scolarisation autant que possible en intégration. L'élève admis doit être capable d'assumer les contraintes de la vie à l'école. Même si l'enseignement est adapté, il n'est pas différent de celui que reçoit un élève non handicapé. Admission sur décision de la CCPE (commission préélémentaire et élémentaire).
Les UPI - Unités Pédagogiques d'Intégration Implantées en collège, elles accueillent des élèves handicapés mentaux de 11/12 à 16 ans (venant généralement de CLIS 1). Ce sont des dispositifs de regroupements pédagogiques pour permettre à ces jeunes de profiter, dans la mesure de leurs possibilités, d'une intégration scolaire partielle adaptée et d'une participation à la vie de la communauté scolaire. Ces UPI travaillent en relation avec les SESSAD. Admission sur décision de la CDES (commission départementale de l'éducation spéciale). Le système s'étend progressivement aux jeunes handicapés moteurs, auditifs et visuels.
La scolarité dans une structure spécialisée Si l'enfant doit-être orienté vers une structure spécialisée, il sera accueilli dans un établissement correspondant à son handicap. Parallèlement aux actions éducatives, aux rééducations et aux techniques spécifiques d'apprentissage ou de communication, il suivra des études générales ou professionnelles. Ces structures sont variées et elles sont souvent gérées par des associations loi 1901. Elles sont agréées par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité. L'admission nécessite, sauf exception, une prise en charge accordée par la commission départementale de l'éducation spéciale (CDES). | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: AUXILIERE DE VIE SCOLAIRE "AVS" Mer 12 Mar 2008 - 4:59 | |
| Les structures de santé
Les Centres d' Action Médico- Social Précoce - CAMSP les CAMSP accueillent tous les enfants de moins de six ans dont le développement suscite des inquiétudes de la part de leurs parents, de leurs éducateurs, de leurs médecins (acquisitions, langage et audition, vue, comportement...) En liaison avec les services hospitaliers, les médecins, les services de protection maternelle et infantile, les différents lieux d'accueil de la petite enfance et différentes structures spécialisées, le CAMSP est un lieu d'accueil et d'écoute qui propose notamment une évaluation rigoureuse des compétences et des difficultés de l'enfant ainsi que des solutions d'aide précoce si nécessaire.
Adresses des CAMSP de votre département (site de l'ANECAMSP)
Les Centres Médico- Psycho- Pédagogiques - CMPP reçoivent les enfants et les adolescents sur rendez-vous sur initiative des parents pour des consultations, des bilans médico- psychologiques et psychopédagogiques, des conseils, des thérapies psychomotrices, des rééducations orthophoniques.
Les CMPP prennent en charge des enfants présentant des difficultés relevant d'un soin médico psychologique, scolarisés dans les établissements scolaires ordinaires.
Les Centre Régionaux pour l' Enfance et l' Adolescence ( Handicapée - Inadaptée) - CREAI/CREAHI ont pour mission principale d'être des lieux de repérage et d'analyse des besoins et d'étude des réponses à y apporter, des lieux de rencontre et de réflexion entre les élus, les représentants des forces sociales et ceux des administrations concernées, de fournir des analyses et des avis techniques aux décideurs ainsi qu'aux gestionnaires des établissements et services. Ils ont, à cet égard, un rôle important à jouer comme outil technique au service des responsables de l'élaboration et de la mise en œuvre de la politique en faveur des personnes handicapées et inadaptées à l'échelon régional. Il leur appartient de remplir ce rôle dans un strict respect des compétences dévolues aux organismes publics et notamment aux Directions Régionales et Départementales des affaires sanitaires et sociales et il incombe aux commissaires du gouvernement d'y veiller". [Circulaire du 13 janvier 1984 conjointe du Ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité Nationale et du Ministère de la Justice] Adresses des centres CREAI/CREAHI de votre département Ce que dit la loi Scolarisation des enfants handicapés - Loi du 11 février 2005 Conséquences sur les relations entre les institutions scolaires et médico-sociales. Importance du partenariat avec les collectivités locales
Sites Internet et associations
Intégrascol Integrascol est un site destiné aux enseignants et aux professionnels de l’éducation amenés à accueillir des enfant malades et/ou handicapés. Ce site est actuellement en construction et présente une version expérimentale.
Handiscol Ce service est destiné aux familles d'enfants handicapés ou malades ainsi qu'aux enseignants qui interviennent auprès de ces enfants et adolescents.
CNED - Centre national d'études à distance BP 200 86980 FUTUROSCOPE Cedex Tél : 05 49 49 94 94 - Fax : 05 49 49 96 96
CNDP - Centre national de documentation pédagogique dossier "Les enfants handicapés et l'école"
INPES - Institut national de prévention et d'éducation pour la santé rubrique consacrée aux troubles du langage et centres référents pour tous ceux (parents, professionnels de la santé, de l'éducation ou du travail social) qui sont à la recherche d'un lieu d'information, de diagnostic ou de prise en charge des troubles spécifiques du langage ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions dossier "Les enfants handicapés ou malades - leur scolarité" service réadaptation 12 mail Barthélemy Thimonnier BP 86 Lognes 77423 Marne-la-Vallée Cedex 2 | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: AUXILIERE DE VIE SCOLAIRE "AVS" Mar 13 Mai 2008 - 18:34 | |
| Accueillir et accompagner la différence : scolarisation et handicap Welcoming and supporting the difference: schooling and disability Auteurs ICHES (Catherine), GOHET (Patrick, Préf.), BRUNEAU (Michel) Centre national d'enseignement à distance -CNED, Toulouse, FRA, Fondation caisses d'épargne pour la solidarité -FCES, Paris, FRA CNED, FCES Type de document DVD
Date 2008 Pages 80 min., livret 19 p., dossier de presse 8 p. Résumé Ce DVD, s'adresse à tous les personnels de l'Education nationale, les familles des enfants et adolescents handicapés, les équipes médicales et paramédicales qui interviennent en milieu scolaire. Il est un support d'information et de sensibilisation sur l'application de la loi du 11 février 2005 en faveur des personnes handicapées. Les reportages, ponctués d'entretiens, et centrés autour de trois élèves, n'ont pas pour objet de montrer des pratiques pédagogiques mais de faire comprendre ce qu'implique l'accueil d'un élève handicapé dans une classe ordinaire. Les trois élèves suivis sont : une élève de CM1 déficiente auditive, un collégien de 5e autiste et un lycéen de 2de en fauteuil roulant. Dans chaque cas, des entretiens avec les parents et les équipes éducatives permettent un regard croisé sur la scolarisation en milieu ordinaire afin de faire émerger les réussites et les difficultés rencontrées. | |
| | | Audrey Cyclone
| Sujet: Re: AUXILIERE DE VIE SCOLAIRE "AVS" Mar 28 Juil 2009 - 21:43 | |
| Merci pour toutes ces infos. Je ne me suis pas encore penchée sur la question. Mais je sais que cela arrivera. Le reportage d'envoyé spécial m'avait bouleversée. Ces gosses qui ne pouvaient pas suivre leur scolarité par manque d'AVS... Et surtout une prof qui faisait un monde des "chuchotages" et qui appréhendaient les handicaps lourds. Comment de tels enseignants ont-ils le droit d'exercer? A bientôt | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: AUXILIERE DE VIE SCOLAIRE "AVS" Jeu 30 Juil 2009 - 12:31 | |
| Actions et revendications L'éducation et la scolarité
L'accueil des enfants de moins de six ans en situation de handicap doit être obligatoire dans les lieux ordinaires d'accueil de la petite enfance : crèche, école maternelle. Le principe de l'"accès à tout pour tous" doit s'appliquer au milieu scolaire en général. Tous les enfants, quelles que soient leurs difficultés, doivent être obligatoirement inscrits de droit dans leur école de quartier et cela dès la maternelle. L'école doit être responsable du projet de scolarisation de l'enfant inscrit quel que soit le lieu d'accueil. L'école se voit confier le suivi et l'évaluation régulière de la scolarisation de l'enfant, pour maintenir ou tendre vers un retour momentané ou durable en scolarité ordinaire. En fonction des besoins de l'enfant ou de l'adolescent, un accueil en établissement adapté est nécessaire. Les passerelles avec le milieu ordinaire doivent être maintenues. Tous les lieux scolaires et universitaires doivent être accessibles en ce qui concerne les locaux et les transports. Si besoin et en association avec les familles, un plan d'aide sera établi et fixera les moyens de compensation à prévoir : aides humaines, aides techniques et matériels adaptés. L’APF dénonce
COMMUNIQUE DE PRESSE 30 juillet 2009Auxiliaires de vie scolaire : Le chantage de l’Etat aux associations !Le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) a été convoqué en urgence vendredi dernier concernant un projet de décret sur l’avenir des contrats des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Il s'agit de la possibilité de maintien de leur contrat par le biais de leur recrutement par les associations. Comme le dénonçait l’APF le 7 juillet dernier, l’Etat se désengage. Et voilà qu’aujourd’hui il a décidé de faire porter aux associations le statut évidemment précaire des AVS ! Un chantage évident fait aux associations : Ou vous vous chargez des AVS, ou les élèves en situation de handicap n’auront pas d’accompagnement, et ce sera de votre faute ! Mais si les associations acceptent, elles porteront le poids de la précarité et du sous-financement des AVS… Rappel : Il y a deux semaines, de nombreuses voix s’élevaient pour protester contre la fin des contrats des auxiliaires de vie scolaire (AVS et EVS). Une association ou un groupement d’association pourra assurer l’aide individuelle en faveur des enfants présentant un handicap particulier, c’est ce qu’avait annoncé la Secrétaire d’état chargée de la famille et de la solidarité, Nadine Morano. Un amendement surprise à la loi relative à la mobilité et au parcours professionnels dans la fonction publique a ainsi été présenté, et adopté, afin de le permettre. Pour l’APF : une mauvaise réponse à un vrai problème, celui du besoin de continuité de l’accompagnement de certains enfants en situation de handicap scolarisés ! Une façon pour l’Etat de se dessaisir ainsi de responsabilités prises 6 ans plus tôt, un désengagement inacceptable qui ghettoïse les élèves en situation de handicap et délocalise des missions publiques sur les associations ! Or, le projet de décret présenté en CNCPH vendredi dernier entraînera la précarisation du statut des AVS dans la mesure où il ne donne pas les moyens financiers adéquats pour financer le dispositif. Le projet fait porter aux associations qui accepteraient d’être « employeurs » d’AVS la responsabilité des inégalités de statut entre leurs différents salariés (les AVS face aux autres !). Que les associations acceptent ou refusent d’être « employeurs », à un moment donné ou à un autre, les mauvaises conditions d’accompagnement des élèves dont les AVS arrivent en fin de contrat relèveront de leur responsabilité !!! Ce sera leur faute ! Une situation inacceptable pour l’APF qui demande que cette mesure soit mise en œuvre uniquement pour la rentrée 2009 et qu’un calendrier de travail précis permette d’anticiper la rentrée 2010 et les autres, une bonne fois pour toutes, pour garantir les conditions de scolarisation des élèves en situation de handicap dans l’esprit de la loi du 11 février 2005. Contact : Jean-Louis JABAUD : 02 47 37 60 00 – 06 84 54 31 26 Presse Auxiliaires de vie scolaire : Le scandale du désengagement de l'Etat ! Date : 07 juillet 2009 Thème : Positions, réactions et revendications de l'APFAlors que de nombreuses voix s'élèvent pour protester contre la fin des contrats des auxiliaires de vie scolaire (AVS et EVS), l'APF dénonce la solution trouvée par le gouvernement : la possibilité pour une association ou un groupement d'association d'assurer l'aide individuelle en faveur des enfants présentant un handicap particulier. Un désengagement inacceptable qui ghettoïse les élèves en situation de handicap et délocalise des missions publiques sur les associations ! Une association ou un groupement d'association pourra assurer l'aide individuelle en faveur des enfants présentant un handicap particulier, c'est ce qu'a annoncé la Secrétaire d'état chargée de la famille et de la solidarité, Nadine Morano. Un amendement surprise à la loi de modernisation de la fonction publique a ainsi été présenté, et adopté, afin de le permettre. Une mauvaise réponse à un vrai problème, celui du besoin de continuité de l'accompagnement de certains enfants en situation de handicap scolarisés ! Le problème de la durée, forcément limitée, des contrats d'assistants d'éducation, qui concerne les auxiliaires de vie scolaires (AVS), n'est pas nouveau ; il est connu de tous depuis 6 ans, date à laquelle l'Etat a repris la gestion de ces contrats aux associations, à la grande satisfaction de celles-ci. L'Etat montrait ainsi qu'il se saisissait de responsabilités qui étaient les siennes. Mais l'Etat a opté pour des contrats d'assistants d'éducation, alors même qu'il savait que ces contrats seraient forcément limités dans le temps. Pendant ces 6 années, l'Education nationale a répondu aux associations que ces contrats ne constituaient qu'un "tremplin" et que, par conséquent, il n'était pas souhaitable de pérenniser ces postes ! Avec cet amendement, l'Etat reconnaît donc le besoin de continuité de l'accompagnement de certains élèves en situation de handicap par du personnel formé et ayant acquis des compétences du fait de son expérience professionnelle, mais renvoie la responsabilité de la gestion de ces personnels sur les associations. Alors pourquoi se dessaisir ainsi de responsabilités prises 6 ans plus tôt ? La loi du 11 février 2005 précise clairement que, pour satisfaire aux obligations qui lui incombent et garantir le droit à l'éducation de tous les élèves, l'Etat met en place les moyens financiers et humains nécessaires à la scolarisation en milieu ordinaire des enfants en situation de handicap. Alors, si les aides individuelles reposent sur les associations, comment garantir l'effectivité des droits de l'élève en situation de handicap dont le besoin d'aide individuelle aura été reconnu par la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées ? Vers qui se tourner pour faire un recours ? Quelle sera l'opposabilité du droit à l'éducation si le conventionnement ne permet pas de couvrir l'ensemble du territoire national ? Enfin, en cas de difficulté, les associations auront-elles la même qualité d'écoute de la part des rectorats et recteurs que celle dont jouit un ministre sur son administration ? Sans doute pas ! Eric Woerth s'est engagé lors de la discussion qui a accompagné cet amendement à ce que les associations soient "remboursées par l'État, qui assumera donc la charge financière de ce dispositif". Mais est-ce que la responsabilité de l'Etat se limite au financement ? Alors même qu'avec la loi de février 2005, le législateur a entendu réaffirmer la responsabilité de l'Etat en matière de scolarisation des élèves en situation de handicap, l'Education nationale se défausse de la gestion des AVS. Elle propose une solution qui ne peut être vécue que comme un retour en arrière alors que ce sujet aurait nécessité une large concertation avec l'ensemble des associations. La seule bonne nouvelle dans tout cela sera peut-être que l'Education nationale devra à nouveau cotiser au Fonds d'insertion pour les personnes handicapées, cotisation dont elle s'était exemptée sous prétexte d'employer des AVS ! Contact presse : APF - Sylvaine Séré de Rivières | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: AUXILIERE DE VIE SCOLAIRE "AVS" Mar 18 Aoû 2009 - 15:50 | |
| Cette année, pas de galère avec son AVS
16-08-2009 DECLIC
Un accompagnement attentif et adapté : il n’y a pas de meilleur sésame pour l’école. Mais lorsque les couacs s’accumulent avec l’AVS, la démotivation, l’échec et même la déscolarisation sont à craindre. Déclic a interrogé familles, auxiliaires et enseignants pour vous aider à obtenir le meilleur pour votre enfant. Mercredi 2 septembre au matin, pas d’AVS… Au secours !
Chouette ! Cette année, Lulu va pouvoir aller à l’école comme tous les enfants. Un auxiliaire de vie scolaire lui a été accordé. Mais… catastrophe ! Le jour de la rentrée, il n’y a personne.
1 – Faites-le savoir, vite La maison départementale des personnes handicapées (MDPH) donne son accord pour que votre enfant bénéficie d’un AVS, mais cela ne garantit pas sa présence à la rentrée. C’est aux inspections académiques de mettre en œuvre la scolarisation des enfants handicapés et elles n’en ont pas toujours les moyens. « Quand l’AVS n’est pas au rendez-vous, je recommande aux familles d’écrire simultanément à l’inspecteur d’académie, au recteur et au ministre de l’Éducation, et de mettre notre association en copie, indique Sophie Cluzel, du collectif SAIS 92. Si les effets ne sont pas immédiats, il est important de faire remonter les problèmes. » www.sais92.fr
2- Alertez la presse locale Comme Pascale B., la maman de Killian, 8 ans, porteur d’un handicap non diagnostiqué. « Depuis la moyenne section de maternelle, Killian est scolarisé avec une AVS. Pour la grande section, nous avions reçu une notification pour douze heures, mais, à la rentrée, personne n’avait été nommé. Résultat : Killian ne pouvait aller à l’école qu’à dose homéopathique. Comme nos courriers à l’inspection académique restaient sans suite, nous avons choisi de contacter le journal La Provence pour dénoncer la situation. Un article est paru qui citait notre cas et celui d’autres familles. L’effet a été magique : une AVS est arrivée deux semaines après ! »
3- Rappelez que la présence de l’AVS ne conditionne pas l’accueil L’auxiliaire absent, Lulu peut-il tout de même aller à l’école ? En principe, oui, car les textes le stipulent : « l’admission et la scolarisation d’un élève en situation de handicap ne sauraient dépendre systématiquement de la présence d’un AVS » (circulaire n° 2004-117 du 15 juillet 2004).
4- Si vous pouvez, recrutez Devant des situations bloquées, certains parents envisagent d’employer directement l’auxiliaire de leur enfant. Une solution qui peut être acceptée par certains établissements privés. Dans tous les cas, les familles ne peuvent pas bénéficier d’une aide financière pour rémunérer l’AVS.
5- En cas d’absolue nécessité, allez-y vous-même Mais sachez que les parents qui choisissent de travailler comme AVS ne sont jamais nommés auprès de leur propre enfant.
Retrouvez notre dossier spécial « Cette année, pas de galère avec l’AVS » dans Déclic n°131 (septembre-octobre 2009), avec :
•Une plongée dans la classe, avec Lulu, son AVS, l’enseignant…et tous les autres élèves •Des conseils pour communiquer efficacement avec l’AVS et lui donner les bonnes infos •A diffuser largement : une série de bonnes pratiques et d’astuces, recueillies auprès d’AVS motivées et compétentes •Cantines, sorties scolaires, etc. : tout ce qu’il faut savoir sur l’accompagnement pendant les temps péri-scolaires •Une feuille de route à suivre pour obtenir un AVS à la rentrée prochaine | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: AUXILIERE DE VIE SCOLAIRE "AVS" Dim 13 Sep 2009 - 18:02 | |
| l'article paru dans les Dernières Nouvelles d'Alsace du 11.09.09 (rubrique "France")
Un handicap et pas de rentrée Des centaines d'enfants handicapés n'ont pas pu faire leur rentrée faute de personnel accompagnant. Les associations réclament un statut pérenne pour ces professionnels précaires. « Des parents nous racontent qu'ils sont repartis de l'école avec leur enfant le matin de la rentrée : c'est inadmissible », témoigne Marie-Christine Philbert, présidente de la Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (Fnaseph). L'Association des paralysés de France (APF) estime qu'environ 2 000 enfants étaient concernés début septembre. « Certains vont faire leur rentrée à la Toussaint, c'est une certitude ! », s'insurge son président, Jean-Marie Barbier. La mère d'un enfant de 3 ans a porté plainte contre le ministère La situation est particulièrement difficile cette rentrée car les contrats aidés de 5 000 auxiliaires de vie scolaire (AVS) ou emplois vie scolaire (EVS) sont arrivés à terme dans l'été. Parallèlement, le nombre d'enfants handicapés scolarisés dans des écoles classiques ne cesse d'augmenter depuis la loi de 2005 qui affirme leur droit à étudier « en milieu ordinaire » : ils sont aujourd'hui 185 000, soit 10 000 de plus qu'en septembre 2008. Cette rentrée est tendue au point que la mère d'un garçon de 3 ans qui ne disposait pas d'AVS a porté plainte contre le ministère de l'Éducation nationale. Son enfant a depuis fait sa rentrée, mais elle a maintenu sa plainte au nom de « tous ceux qui sont dans le même cas ». Les associations de parents estiment que le ministère n'a pas suffisamment anticipé l'arrivée à échéance de ces milliers de contrats. « L'État ne relâche pas ses efforts », répond-on au ministère : Luc Chatel vient d'annoncer la création de 5 000 contrats aidés, pour porter le nombre d'AVS à 22 400 et permettre d'ici mi-septembre qu'il n'y ait « pas un élève qui ne soit pas accompagné ». Pour les associations cependant, les emplois aidés ne constituent pas une réponse pérenne : à chaque rupture de contrat, l'enfant pâtit de la perte du lien tissé avec son accompagnant, et l'AVS (auxiliaire de vie scolaire) peine à trouver un nouvel emploi. Si ces personnels accumulent une expérience précieuse auprès des enfants, « ils n'ont pas de diplôme, si ce n'est le baccalauréat, et n'ont accès qu'à une soixantaine d'heures de formation », explique Sophie Cluzel, présidente de Grandir à l'école. Toutes les associations sont donc d'accord : il faut créer « un vrai métier » d'AVS. Lors d'un déplacement à Évreux hier dans un collège accueillant des enfants handicapés, Luc Chatel a dit sa volonté de « créer à terme une véritable filière » pour ces métiers et demandé à ses services de lui faire des propositions. Édition du Ven 11 sept. 2009 | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: AUXILIERE DE VIE SCOLAIRE "AVS" Ven 26 Mar 2010 - 19:35 | |
| Les associations dénoncent la convention-cadre sur les auxiliaires de vie scolaire R. Richard | 25/03/2010 | Actualité
Face au refus des ministères de l’Education nationale et de la Famille de créer le métier d’accompagnement des élèves handicapées, les quatre associations signataires (1) de la convention-cadre permettant la reprise des auxiliaires de vie scolaire (AVS) signée le 1er septembre ont dénoncé ce texte le 25 mars.
Cela fait plus de huit mois que le problème persiste. Depuis le vote de la loi relative à la mobilité dans la fonction publique du 2 juillet 2009. Le gouvernement avait alors fait voter un amendement en urgence pour gérer la situation des AVS, recrutés dans le cadre du plan de cohésion sociale en 2006 pour une durée de trois ans, en fin de contrat.
Afin de prolonger l’activité de ces personnes accompagnant les enfants handicapés, le texte prévoyait la reprise de ces contrats par des associations agrées en échange d’une aide de l’Etat.
Malgré le "désengagement de l’Etat" dénoncé à cette époque par l’Association des paralysés de France (APF) et le SNUipp-FSU, premier syndicat d’enseignants du primaire, la solution fut entérinée dans une convention-cadre signée le 1er septembre 2009 entre l’Education nationale et quatre associations. Un dispositif transitoire dans des conditions limitatives accepté à condition que les ministères engagent une réflexion sur la professionnalisation de ces personnes et la création d’un nouveau métier.
Groupes de travail suspendu
Une embellie de courte durée. Alors que seuls quelques dizaines d’AVS en fin de contrat ont été repris, les groupes de travail installé depuis septembre pour mener les échanges sont en suspend depuis la mi-janvier. Après avoir été reçues par les ministères de l’Education nationale et de la Famille, les associations signataires ont dénoncé le 25 mars la convention, notamment face au refus de tenir l’engagement de créer le métier d’accompagnant des élèves handicapés. Elles critiquent aussi le fait que la seule proposition retenue lors des échanges avec le gouvernement soit l’ouverture du dispositif actuel aux services à la personne.
"Pour autant, l’Unapei, la FGPEP, la FNASEPH et Autisme France ne renoncent pas et affirment leur volonté de construire un métier d’accompagnant des enfants handicapés à l’école et en dehors de l’école", indiquent-elles. Et le statu-quo demeure pour les AVS en fin de contrat…
(1) Union nationale des associations de parents de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei), Fédération générale des pupilles de l’enseignement public (FGPEP), Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (Fnaseph) et Autisme France. | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: AUXILIERE DE VIE SCOLAIRE "AVS" Jeu 1 Juil 2010 - 17:09 | |
| Auxiliaires de vie scolaire : des inquiétudes pour la rentrée Mardi 29.06.2010, 05:06 - La Voix du Nord Peggy Rozenthal parle de son métier avec humanité; un métier sur lequel le SGEN-CFDT a des inquiétudes.
L'année scolaire n'est pas encore terminée que le SGEN-CFDT se mobilise déjà sur la situation des auxiliaires de vie scolaire pour la rentrée. ... Les auxiliaires de vie scolaire (AVS) sont ces personnes qui accompagnent les enfants handicapés dans leur scolarité.
Une loi de 2005 prévoit le droit à la scolarisation pour les enfants qui souffrent de handicaps moteurs, sensoriels, de troubles du développement ou du comportement. Pour qu'un enfant bénéficie de cette aide, un dossier est monté après étude de sa situation en commun par les enseignants et les médecins. Une commission dépendant de la Maison départementale des personnes handicapées décide ensuite de l'attribution ou non d'un accompagnement et de son volume horaire. Les inquiétudes des AVS actuelles et des familles relayées par le SGEN-CFDT portent d'abord sur les moyens qui seront attribués à la rentrée. Les familles, tout particulièrement, sont attentives à la pérennisation des emplois : « J'ai demandé à ce que mon fils ait la même AVS à la rentrée, explique cette maman d'un enfant de 4 ans lourdement handicapé, car grâce à elle, il marche, il communique. Mais ni elle ni moi ne savons si ce sera le cas », s'alarme-t-elle. Contrats plus courts Cette mère craint aussi que la demande de doublement des heures d'accompagnement ne soit pas accordée. Elle déplore le délai très long de traitement des dossiers, faute de moyens humains suffisants à la Maison des personnes handicapées, précise une enseignante référente. Autre point qui suscite des remarques du terrain et du syndicat : la nature des contrats des assistantes de vie scolaire. « La loi de 2005 prévoyait des contrats de six ans. Les nouveaux portent sur deux à trois ans. » Problème corollaire : il est difficile pour les AVS de se « professionnaliser ». D'autant que la formation n'est pas toujours au rendez-vous, comme en témoigne une jeune AVS dunkerquoise, qui a financé elle-même son apprentissage de la langue des signes pour accompagner des enfants sourds. Si le tableau semble bien gris, l'humanité de ces AVS dans leur mission éclaire la situation. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter les parents, de les entendre témoigner elles, mais aussi de lire le recueil du concours de nouvelles à leur intention organisé par le SGEN-CFDT, et dont la Dunke quoise Peggy Rozenthal a terminé 3e. La jeune femme s'amuse à dire qu'elle vient « de passer son bac », elle qui a accompagné cette année deux lycéens de Vauban : « Ils m'apportent aussi », sourit-elle. • A. M.
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| | | Admin Admin
| Sujet: Re: AUXILIERE DE VIE SCOLAIRE "AVS" Jeu 16 Sep 2010 - 20:35 | |
| Aide handicap école : du côté des parents !
Publié le : 15/09/2010 HANDICAP.FR Auteur(s) : Philippe van den Herreweghe, délégué ministériel à l'emploi et à l'intégration des personnes handicapées Résumé : Une nouvelle rentrée placée sous le signe de la confusion avec, comme indignation récurrente : ' Pas d'AVS pour mon enfant ! '. Philippe van den Herreweghe, directeur de la cellule Aide handicap école 'monte au tableau'. Handicap.fr : Problème récurrent d'AVS. Que pensez-vous de la situation ? Philippe van den Herreweghe, délégué ministériel à l'emploi et à l'intégration des personnes handicapées : 60 000 notifications d'AVS faites par les MDPH pour cette rentrée ! Si on considère les difficultés rencontrées, le problème reste marginal... mais néanmoins important. Je conviens que, pour les parents concernés, c'est inadmissible. Depuis la rentrée 2010, plus de 30% des appels reçus à la cellule « Aide handicap Ecole » concernent ces problèmes d'accompagnements.
H : Que doivent-ils faire dans ce cas ? VDH : La loi est de leur côté. Il arrive parfois que des établissements leurs demandent de reprendre leur enfant à domicile mais il faut que les familles sachent qu'elles sont en droit de répondre : « Débrouillez-vous, ce n'est pas mon problème ! » Je constate qu'il y a une réelle prise de conscience des équipes enseignantes et inspecteurs d'académie et l'on trouve aujourd'hui une bien meilleure écoute. S'ils rencontrent des obstacles, les parents peuvent toujours contacter la cellule « Aide handicap Ecole ». Nous nous plaçons toujours du côté des familles.
H : Combien d'enfants handicapés sont-ils scolarisés ? VDH : Le nombre d'enfants handicapés scolarisés est passé de 127 000 en 2004 à 187 500 en 2009, soit une augmentation de 48% en cinq ans. Pour cette rentrée scolaire, nous devrions approcher les 200 000 enfants handicapés scolarisés.
H : Les enseignants sont-ils favorables à cette prise en charge ? VDH : Ceux qui la redoutent le plus, ce sont ceux qui n'ont jamais eu d'élèves handicapés. Beaucoup d'entre eux ont une réelle appréhension. La formation initiale qu'ils ont reçue est peut-être insuffisante, et la formation continue pas assez proposée. Il est essentiel qu'ils rencontrent les familles et qu'ils n'hésitent pas à poser des questions sur le handicap de l'enfant, son comportement...
H : Doit-on également faire face à la méfiance des parents d'enfants valides qui ne voient pas forcément d'un bon œil cette intégration ? VDH : Certains sont évidemment pleins de préjugés. Ils se plaignent que cette présence peut désorienter l'enseignant. Dans le même ordre d'idée, j'ai vu le cas d'un directeur qui avait été obligé d'appeler certains parents pour justifier la présence d'un enseignant handicapé. Alors tant qu'on ne verra pas plus de personnes handicapées dans la cité ou à des postes stratégiques, les préjugés continueront à les détruire.
H : N'y-a-t-il parfois, à la demande des parents, des intégrations en milieu ordinaire qui peuvent paraître inadaptées et engendrer une grande souffrance morale chez l'enfant ? VDH : Ca dépend vraiment de la façon dont l'établissement a préparé cette intégration. Dans les petites classes, moins de 7 ans, ça se passe plutôt bien. Mais, au collège, les choses se compliquent. Il est donc important que le chef d'établissement organise un débat sur le respect de la différence. Un message fort de tolérance ! Des actions malheureusement encore trop rares. Alors, en cas de problème, je me déplace ! Lors de nos échanges, les élèves m'ont souvent dit : « On est mal à l'aise, on ne sait pas comment faire ».
H : Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, a visité la cellule « Aide handicap école » au mois d'août. Que vous a-t-il dit ? VDH : Que l'intégration scolaire des enfants handicapés était une priorité. C'est bien de le dire... Il faut maintenant analyser le qualitatif, mesurer la performance des élèves handicapés par rapport aux valides. L'Education nationale a-t-elle les moyens de bien évaluer et de mettre en place des soutiens pour améliorer cette performance ? C'est bien de scolariser mais il faut aussi que ces élèves progressent, réussissent leur projet. Prétendre que certains n'ont rien à faire à l'école parce qu'ils n'auront jamais leur Bac est une imbécillité !
H : Existe-t-il un guide pour la scolarisation des enfants handicapés ? VDH : Il en existe trois, à destination des parents d'enfants et adolescents handicapés, autistes et sourds et malentendants. Le premier est téléchargeable sur le site du ministère de l'Éducation nationale : http://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleves-handicapes.html
VDH : Dernier point que je voudrais évoquer : l'adaptation des manuels scolaires pour certains types de handicap, notamment les enfants dyspraxiques qui ont moins de 50% de taux d'invalidité. Nous devrions exiger des éditeurs de livres scolaires qu'ils mettent à disposition des élèves handicapés des manuels adaptés. Ne pas le faire, c'est de la discrimination !
« Aide handicap école »La plateforme téléphonique - 0810 55 55 00 - fonctionne toute l'année du lundi au vendredi, de 9 h à 17h30, complétée par une adresse mail : aidehandicapecole@education.gouv.fr
Propos recueillis par Emmanuelle Dal'Secco | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: AUXILIERE DE VIE SCOLAIRE "AVS" Jeu 23 Déc 2010 - 18:40 | |
| FGPEP-FNASEPH : communiqué de presse "Détérioration de l’accompagnement des élèves en situation de handicap" En savoir plus
http://www.lespep.org/e_upload/pdf/communique_de_presse_avs_du_16_decembre.pdf
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