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| DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 | |
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Admin Admin
| Sujet: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Dim 14 Déc 2008 - 22:11 | |
| Stimuler votre mémoire avec "Mon Agenda Mémoire" des EDITIONS CREASOFT (GROUPE SBT) Valorisant, pratique et stimulant, ce cahier devient vite un véritable outil personnel de liaison et de stimulation cognitive pour la personne âgée "Mon Agenda Mémoire" est un cahier individuel destiné à la personne âgée. Attractif et pratique, “Mon Agenda Mémoire” propose des agendas adaptés et des jeux de stimulation cognitive. Très pratique aussi comme cahier de liaison avec le thérapeute et la famille. Mon Agenda Mémoire a été élaboré par le Dr. Bernard Croisile (Neurologue), Sandrine Bélier, (Docteur en Psychologie Cognitive), Gaël Allain (Docteur en Psychologie Cognitive), spécialistes de la cognition et spécialisés dans la prise en charge des personnes âgées ainsi que des patients atteints de démence, principalement la maladie d’Alzheimer. Mon Agenda Mémoire est souvent fourni à la personne âgée par les accueils de jour, les EHPAD, les orthophonistes et les neuropsychologues comme cahier de liaison. Mon Agenda Mémoire permet à la personne âgée et/ou désorientée de tenir son agenda et de jouer régulièrement à des activités de stimulation cognitive. Le cahier est divisé en 8 parties, chacune correspondant à une semaine de travail. Chaque semaine comprend 1 page d’agenda, 3 exercices avec leurs solutions et une page pour récapituler les activités de la semaine. http://www.agevillage.com/article-7023-1-Stimuler-votre-memoire-avec-Mon-Agenda-Memoire-des-EDITIONS-CREASOFT-GROUPE-SBT.html | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Lun 15 Déc 2008 - 13:34 | |
| En 2009 : ouverture d’un site internet institutionnel sur les médicaments Paris, le vendredi 12 décembre 2008 –
Le ministre de la Santé avait annoncé en octobre sa volonté de mettre en place avant la fin de l’année 2009 « une base publique unique et gratuite, d’information sur les médicaments et les dispositifs médicaux (DM) pour répondre aux besoins de chacun des acteurs de santé » et notamment des pharmaciens « et du public ». Ce portail devrait répondre à deux objectifs principaux : être d’une part une base d’informations fiables et d’autre part ouvrir un « accès simplifié » à l’information. Ce jeudi 11 décembre, le ministre a jeté la base de ce projet en signant avec les différents acteurs concernés une convention de partenariat. Outre le ministère, ce partenariat inclut la Haute autorité de santé (HAS), l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS), l’Union des caisses d’Assurance maladie (UNCAM) et le GIE du système d’informations sur les produits de la santé (GIE-Sips). Ce dernier qui est considéré comme le véritable « maître d’œuvre » du site sera composé de neuf pharmaciens et d’une préparatrice en pharmacie, chargés de « réaliser la codification et la structuration de l’information officielle et réglementaire, mais aussi d’un travail d’auteur sur des synthèses et des sources scientifiques, ce travail étant livré dans un base de données appelée Thesorimed à laquelle le portail d’informations donnera accès », précise le dossier de presse.
Ce dernier souhaite également insister sur le fait que le nouveau portail qui ouvrira en 2009 et qui à terme devrait avoir deux adresses (www.medicfrance.sante.gouv.fr et www.portailmedicaments.sante.gouv.fr) ne saurait « en aucun cas se substituer au rôle diagnostique, prescripteur ou de surveillance du médecin et de conseil du pharmacien, toujours indispensable au bon usage des médicaments ».
A.H. Le JIM du 15 décembre 2008 | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Mar 2 Juin 2009 - 12:01 | |
| De la vitamine D pour garder le cerveau alerte ?
26 mai 2009 –
La carence en vitamine D pourrait être associée au déclin des facultés cognitives chez les aînés, selon une étude d’observation1 menée en Europe.
Les résultats indiquent que les hommes qui ont les taux les plus bas de vitamine D dans leur organisme sont aussi ceux dont les habiletés intellectuelles s’amenuisent le plus en vieillissant. C’est ce que l’on nomme la déficience cognitive, un phénomène relativement fréquent chez les personnes de plus de 60 ans. On pense qu’environ 12 % des personnes de cet âge en souffriraient.
Les chercheurs de l’Université de Manchester en Angleterre ont analysé les données provenant de 3 133 hommes de 40 ans à 79 ans vivant dans huit pays d’Europe : Italie, Belgique, Pologne, Suède, Angleterre, Espagne, Hongrie et Estonie. Chaque participant a subi un test pour déterminer son taux sanguin de réserves de vitamine D dans l’organisme (25 hydroxycholécalciférol - 25(OH)D). Puis chacun a été soumis à divers examens neuropsychologiques visant à mesurer ses habiletés intellectuelles.
Ceux dont les taux sanguins de 25(OH)D étaient les plus élevés ont obtenu les meilleurs résultats au chapitre des performances intellectuelles. L’association était particulièrement manifeste chez les hommes de 60 ans et plus dont les taux sanguins de vitamine D descendaient sous la barre de 14 ng/ml2 de 25(OH)D : ils étaient les plus atteints par la déficience cognitive. Rappelons que l’on considère qu’il y a carence en vitamine D dès que le taux sanguin de 25(OH)D passe sous 20 ng/ml.
Des résultats similaires
Plus tôt cette année, une autre équipe de chercheurs britanniques arrivait à des résultats similaires dans une étude3 menée auprès de 1 766 personnes de 65 ans et plus, hommes et femmes. Les chercheurs prévenaient tout de même qu’il fallait s’abstenir de conclure qu’un apport accru en vitamine D pourrait contribuer significativement à prévenir la déficience cognitive chez les personnes en bonne santé. Ces résultats indiquent seulement que cette affection, comme bien d’autres, pourrait être associée à des carences nutritionnelles, notamment en vitamine D. Ce qui n’établit pas nécessairement un lien de cause à effet et ne garantit pas d’effet clinique significatif.
Pierre Lefrançois – PasseportSanté.net
D’après Radio-Canada, BBC et EurekAlert! | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Jeu 4 Juin 2009 - 12:50 | |
| Le don de moelle osseuse progresse
[3 juin 2009 - 12h24] [mis à jour le 3 juin 2009 à 14h14]
En 2008, l’Agence de la Biomédecine a enregistré 1 472 greffes de moelle osseuse en France, soit une augmentation de 6,7% par rapport à 2007. En l’espace de quatre ans, la hausse s’établit à 50% ! Cette situation s’explique notamment par l’accroissement du nombre de donneurs non familiaux. « Lorsque le malade n’a pas de donneur parmi ses frères et sœurs, le médecin fait appel au Registre national des Greffes de Moelle pour y trouver un donneur dont les caractéristiques biologiques soient les plus proches possibles du malade », précise l’Agence de la Biomédecine. Ainsi 841 greffes ont-elles été réalisées l’an dernier grâce à des donneurs non-apparentés, contre 631 à partir de donneurs de la même fratrie.
Le Registre français compte actuellement plus de 165 000 inscrits. L’Agence de la Biomédecine souhaite voir ce nombre rapidement porté à 240 000. Pour la seule année 2008, plus de 14 000 personnes se sont inscrites sur le registre. Déclaré grande cause nationale 2009, le don de moelle osseuse sauve des malades atteints de leucémie, mais aussi d’autres maladies rares du sang. Pour obtenir un formulaire d’inscription et un document d’information, appelez le 0800 20 22 24 (Numéro Vert – appel gratuit) ou connectez-vous à www.dondemoelleosseuse.fr.
Source : Agence de la Biomédecine, 27 mai 2009 | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Jeu 9 Juil 2009 - 19:27 | |
| A propos du DPI Le magazine l'Express consacre un article au diagnostic préimplantatoire (DPI), méthode dont l'objectif est de sélectionner, après fécondation in vitro, des embryons non porteurs d'une maladie héréditaire grave. Les embryons atteints de la maladie recherchée sont éliminés. Dans certains pays on commence à assouplir cette pratique, réservée à l'origine à des maladies graves pour l'enfant. En Grande-Bretagne, les autorités médicales ont autorisé récemment le recours au DPI pour sélectionner un embryon indemne d'un gène de prédisposition au cancer du sein (cf. Revue de presse du 12/01/09). En France, la méthode a été autorisée par la loi de bioéthique de 1994. Elle est réservée aux couples mariés, dont la femme a moins de 37 ans et dont le futur enfant a un risque certain d'être atteint d'une maladie "grave et incurable". 400 couples y ont recours chaque année. Il existe trois centres agréés en France : Montpellier, Strasbourg et Clamart en Région Parisienne. Le Pr Frydman qui dirige ce service constate qu'il y a de plus en plus de demandes. L'Express dresse le portrait d'un couple d'origine africaine, tous deux porteurs de la drépanocytose, une maladie du sang. Eux même ne sont pas malades, pas plus que leur fille de 2 ans. Ils souhaitent pourtant avoir recours au DPI pour leur deuxième enfant afin d'être "débarrassé" du gène anormal. De plus, ils souhaitent que ce bébé soit compatible avec sa grande sœur, afin qu'il puisse éventuellement servir de donneur de moelle si la petite fille venait à développer la maladie. "Votre fille ne nécessite pas de greffe pour l'instant, et il est fort possible qu'elle n'ait jamais à y recourir" ont alors répondu les médecins. Cette sélection de "bébés médicaments" a été autorisée en France "à titre provisoire" depuis un an pour des affections d'une extrême gravité. Pour l'instant aucune grossesse de ce type n'a été entamée. L'Express.fr (Gilbert Charles) 08/07/09 | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Mer 29 Juil 2009 - 19:30 | |
| Le PET scan permet le diagnostic précoce de la maladie d’AlzheimerPublié le 29/07/2009 Un des enjeux de la recherche dans la maladie d’Alzheimer (MA) est de diagnostiquer précocement la maladie avant le stade démence afin d’utiliser des substances interférant avec le processus amyloïde. Les biomarqueurs du LCR (phosphotau, tau, protéine amyloïde) peuvent être positifs dès le stade déclin cognitif léger (MCI), mais nécessitent la réalisation d’une ponction lombaire, examen difficile à répéter en pratique quotidienne. Le 11C-PIB PET scan est actuellement le seul examen permettant de visualiser le dépôt de substance amyloïde, un des premiers événements du processus Alzheimer. Plusieurs travaux avaient montré que certains patients avec un MCI avaient un PET scan positif. Le travail publié dans Neurology par une équipe finlandaise démontre que le risque de conversion vers une MA chez des patients avec un PET scan positif suivi pendant environ 3 ans (2,68 +/- 0,6 ans) est particulièrement important. Dix-sept des 31 patients MCI (55 %) avaient une rétention du 11C-PIB à l’inclusion dans l’étude, et chez 14 d’entre eux (82 %), le diagnostic de MA a été posé pendant le suivi. Un seul des 14 MCI avec une PET scan négatif a évolué vers une MA. A noter que 47 % des patients MCI PIB+ ont évolué rapidement (en moins d’un an) vers une MA. Ces patients avaient une plus forte rétention du PIB sur les cortex cingulaire antérieur (p=0,027) et frontal (p=0,031) que les autres sujets. Le génotype de l’apolipoprotéine E a été associé avec une conversion plus rapide chez les patients PIB+ (p = 0,035). Cette étude confirme l’intérêt prédictif de ce type d’imagerie mais qui, pour le moment, n’est pas disponible en pratique en France. Dr Christian GenyOkello A et coll. : Conversion of amyloid positive and negative MCI to AD over 3 years : An 11C-PIB PET study. Neurology. Publication avancée en ligne le 22 juillet 2009. | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Ven 14 Aoû 2009 - 9:51 | |
| Quand notre propre organisme protège les cellules cancéreuses [13 août 2009 - 12h06]
Une équipe du Centre national de la Recherche scientifique (CNRS) vient de monter que notre système immunitaire reconnaîtrait les cellules cancéreuses non comme des cellules anormales à éliminer, mais comme des cellules… à protéger. C’est naturellement une découverte essentielle. Depuis le début du XXème siècle, les scientifiques postulaient qu’il existerait une « immuno-surveillance » du cancer : notre système immunitaire reconnaîtrait ainsi comme anormales les cellules cancéreuses. « Ce ne serait que lorsque ces cellules échapperaient à la réponse immunitaire qu’un cancer se développerait », précise David Klazmann, du CNRS.
Or il semblerait que ce concept soit erroné. « Il existe effectivement une immuno-surveillance des cancers. Mais cette dernière contrairement à la croyance, protègerait les cellules tumorales au moment de leur apparition. Tout comme les autres cellules (normales) de l’organisme sont protégées » contre un rejet. Cette découverte pourrait entraîner d’importantes avancées dans les traitements des cancers. Source : CNRS, 3 août 2009 | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Mar 18 Aoû 2009 - 2:42 | |
| Un test sanguin pour détecter les anomalies fœtales
Jean-Michel Bader 11/08/2009 | Mise à jour : 11:17 | LE FIGARO
Un simple prélèvement de sang de la future mère devrait bientôt permettre de déceler de nombreuses affections génétiques graves de l'embryon. Le diagnostic prénatal de la trisomie 21, de la mucoviscidose, de myopathies sévères et d'autres maladies génétiques gravement handicapantes pourrait bientôt reposer sur un simple examen du sang maternel. C'est un quotidien britannique, The Guardian, qui révèle le compte rendu de travaux de recherches financés par les autorités sanitaires britanniques (le National Health Service) à hauteur de 2,2 millions d'euros.
Aujourd'hui, deux techniques «invasives» pratiquées entre la 10e et la 16e semaine de grossesse permettent le diagnostic prénatal de plusieurs maladies génétiques ou chromosomiques : l'amniocentèse (un prélèvement du liquide amniotique et des cellules qu'il contient, au travers de la poche des eaux) et la biopsie du trophoblaste (futur placenta). Ces deux techniques provoquent malheureusement des fausses couches dans environ 1 % des cas pour la première (lire ci-dessous), et jusqu'à 2 % des cas pour la seconde.
Lynn Chitty, de l'University College Hospital de Londres, qui a dirigé ce programme de recherche, se montre très enthousiaste : «C'est intéressant parce que, dans le futur, des milliers de femmes n'auraient plus à se soumettre aux méthodes invasives avec leur risque d'avortement, pour diagnostiquer les maladies génétiques et les anomalies chromosomiques chez les bébés à naître.»
Entre 250 et 265 bébés britanniques sauvés
Rien qu'au Royaume-Uni, la nouvelle méthode sauverait chaque année entre 250 et 265 bébés en bonne santé qui, aujourd'hui, font les frais des techniques actuelles. La méthode a déjà complètement remplacé l'amniocentèse pour la recherche des incompatibilités fœtomaternelles de groupe sanguin Rhésus, qui font courir au bébé à naître un risque majeur d'anémie fatale.
Le véritable pionnier du diagnostic prénatal est Dennis Lo, un biologiste de Hongkong qui a démontré, voici une dizaine d'années, que de l'ADN du fœtus circule librement dans le sang maternel et peut en être extrait. Mais les cellules fœtales circulantes sont rarissimes, de l'ordre d'une pour 10 millions de globules blancs et 5 milliards de globules rouges par millilitre de sang.
Plusieurs avancées depuis septembre 2006 ont préparé le terrain des recherches anglaises : ainsi la technique Iset, mise au point par Patrizia Paterlini-Bréchot (unité Inserm 807), a permis de concentrer des cellules fœtales et d'en détecter les mutations génétiques et les anomalies chromosomiques avec une fiabilité égale à l'amniocentèse ou la biopsie de trophoblastes. Ainsi la mucoviscidose, cette grave affection détruisant progressivement les poumons des enfants atteints, peut être dépistée sur le fœtus par la recherche de la mutation du gène CFTR responsable de la maladie dans le sang de la mère.
Autre avancée en 2008 : des chercheurs de l'université de Stanford ont également détecté dans le sang maternel la présence du chromosome surnuméraire qui caractérise les trisomies. Ils utilisent des séquenceurs d'ADN à haut débit, qui permettent de séquencer de façon massive le génome et laisse entrevoir un passage à court terme à une étape industrielle.
Les opposants au «dépistage à outrance» de la trisomie 21 (qui concerne une grossesse sur 100 au-delà de 40 ans), comme la Fondation Jérôme Lejeune, refusaient jusqu'ici un eugénisme médical au nom de la dangerosité des techniques proposées. Ils devraient être rassurés par la meilleure sécurité et la bonne sensibilité de cette nouvelle méthode.
Plusieurs associations soulèvent par ailleurs le risque que cette méthode soit utilisée largement pour la détermination du sexe de l'enfant à naître : déjà aux États-Unis plusieurs firmes privées proposent un test de «genre» qui serait fiable à 95 %. | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Mar 18 Aoû 2009 - 15:54 | |
| Autisme : régime sans gluten, stop ou encore ? 16-08-2009 DECLIC
Le régime sans gluten et sans caséine « aurait » une influence positive sur les enfants autistes. En est-on vraiment certains ? Face à l’engouement des familles, des pédiatres ont demandé un avis à l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). Résultat : il n’existe aucune raison d’encourager le recours à ce type de régime…
« Si un régime sans gluten et sans caséine produit un effet positif sur l’enfant autiste, sans conséquence physiologique, pourquoi ne pas le faire ? Mais nous attendons des réponses scientifiques et un suivi médical compétent pour le conseiller avec toute la pertinence possible aux parents », pose Mireille Lemahieu, présidente d’Autisme France. Ces régimes d’exclusion sont-ils efficaces et sans danger ? Devant le nombre croissant de familles d’enfants autistes qui se lancent dans cette voie, les pédiatres du Groupe francophone de gastroentérologie, d’hépatologie et de nutrition pédiatriques ont demandé un avis à l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). Elle a rendu son rapport en avril dernier. Conclusion : « Il n’existe aucune raison d’encourager le recours à ce type de régime. » En effet, les spécialistes n’ont trouvé que huit études scientifiques portant sur le sujet. Une seule répond aux critères minimums requis pour un essai clinique de qualité, et elle ne montre aucune influence du régime sur le comportement des enfants…
Certains parents rapportent que leur enfant va mieux, se trompent-ils ?... Les régimes très restrictifs sont-ils sans danger ?... Qu’est-ce que la théorie des « peptides opioïdes » ?...
Retrouvez la suite de notre article dans Déclic n°131 (septembre-octobre 2009) / rubrique Santé | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Ven 21 Aoû 2009 - 9:48 | |
| Santé Mise à jour 21:16 Le Figaro 20/08/2009
Un traitement contre les attaques cérébrales Jean-Michel Bader Une nouvelle procédure d'urgence de prise en charge des accidents vasculaires cérébraux vient d'être mise au point à l'hôpital Bichat. Menée en coordination avec le Samu, les pompiers et les centres d'accueil neurovasculaires (il y en a huit à Paris intra-muros), elle se montre décisive pour déboucher et recanaliser la ou les artères cérébrales bouchées par un caillot et améliore de manière considérable le taux de survie. Pour l'instant, ce n'est qu'une expérience de recherche clinique menée seulement dans cet établissement, et sur quelques dizaines de malades. L'étude Recanalise conduite par le Pr Pierre Amarenco au centre d'accueil et de traitement de l'attaque cérébrale de cet établissement hospitalier vient d'être publiée par la revue The Lancet Neurology.
Sur les 150 000 accidents vasculaires cérébraux qui surviennent chaque année en France, 30 000 touchent des sujets de moins de 50 ans. Une faiblesse motrice brutale ou une paralysie d'un hémicorps, un trouble soudain de la parole, un vertige, un trouble visuel, un engourdissement d'une partie du corps doivent immédiatement, c'est une urgence absolue, amener à consulter. Depuis quinze ans, le traitement de référence reconnu par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps), pour les patients ayant un AVC par occlusion d'une artère cérébrale, est un traitement intraveineux basé sur un médicament enzymatique, l'activateur de plasminogène tissulaire (RTPA) qui dissout le caillot.
Ce traitement guérit le patient dans 40 % des cas mais seulement si l'injection est faite moins de trois heures après les premiers symptômes. Et le RTPA ne débouche l'artère bouchée du cerveau que dans 25 à 60 % des cas (et 30 % des malades rebouchent secondairement leur artère).
Il existe une autre approche : délivrer directement le médicament au contact du caillot : l'extrémité d'un microcathéter est montée par l'artère fémorale, l'artère iliaque, l'aorte, et la carotide. Le RTPA est injecté au contact du caillot (kissing the clot). Pratiquée dans les six heures, cette technique permet de déboucher l'artère dans 60 à 70 % des cas.
Injecté au contact du caillot
Enfin, les médecins ont imaginé (et utilisent de façon expérimentale) de microscopiques lassos, paniers ou tire-bouchons embarqués au bout de cathéters pour aller mécaniquement ôter le caillot.
L'étude Recanalise combine les deux traitements : dès que le diagnostic d'AVC est fait par imagerie à l'hôpital, le RTPA est injecté en perfusion dans une veine. Sans perdre de temps, le patient est emmené en salle de cathétérisme. On monte une sonde dans son artère et le même médicament est injecté au contact du caillot.
Dans un premier temps, l'équipe de Bichat a soigné par traitement intraveineux seul 107 des 173 AVC consécutifs entre février 2002 et avril 2007. Résultat : 52 % des artères ont été «recanalisées» (débouchées). Puis entre mai 2007 et octobre 2008, la technique intra-artérielle a été rajoutée pour 53 des 122 malades inclus dans ce groupe : et la recanalisation a été efficace dans 87 % des cas. L'impact sur le nombre de guérisons immédiates a été important : 60 % des malades traités par la nouvelle méthode ont vu leurs symptômes s'améliorer ou disparaître, contre 39 % des patients traités par voie intraveineuse conventionnelle.
Plus vite l'artère est débouchée, meilleur est le résultat : si l'intervention a lieu moins de 3 h 30 après le début des symptômes d'AVC, 93 % des patients sont guéris immédiatement et le restent après trois mois de suivi.
Seul problème, cette course contre la montre va coûter cher en ressources humaines et en fonctionnement des urgences neurovasculaires, mobilisées en parallèle avec les spécialistes de neuroradiologie. | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Jeu 27 Aoû 2009 - 14:13 | |
| Des micro-aiguilles pour des piqûres indolores
Handitec-Handroit
Le dispositif miniaturisé pourrait remplacer les traditionnelles piqûres et se révéler très efficace dans le traitement des maladies de l'œil. Les piqûres font toujours peur. Pourtant, elles sont devenues beaucoup moins douloureuses avec les seringues et les aiguilles actuelles. Les fabricants ont, en effet, beaucoup innové au cours des dernières décennies pour augmenter le confort de ceux qui se piquent ou se font piquer. Le diamètre des aiguilles a été réduit. La géométrie des biseaux a été améliorée elle aussi : la multiplication des angles et leurs orientations permettent de mieux pénétrer la peau. Les petits tubes en alliage sont désormais polis par ultrason ce qui permet d'éliminer les microbarbules invisibles qui empêchaient jadis l'aiguille de s'enfoncer facilement dans l'épiderme et faisaient un peu mal. Ce glissement est encore facilité aujourd'hui par la lubrification des parois avec de la silicone. Les ingénieurs ont aussi travaillé sur le débit de l'injection de façon que le produit soit libéré régulièrement sans provoquer de sensation de brûlure. Les bienfaits de toutes ces innovations sont indéniables. Rien ne dit toutefois que dans les prochaines années les seringues et les aiguilles ne seront pas remplacées par des instruments très différents et encore plus performants. Les pistes sont nombreuses.
« Notre objectif est de nous ¬passer des aiguilles hypodermiques dans la plupart des cas et de les ¬remplacer par un patch qui pourrait être appliqué simplement et sans douleur par le patient », affirme Mark Prausnitz, chercheur à l'Institut technologique de Géorgie (États-Unis). Hier, dans le cadre du 238e congrès de la Société américaine de chimie, il a présenté un petit patch tapissé de micro-aiguilles qu'il espère voir sur le marché au cours des prochaines années. Testé avec succès sur la souris La fabrication de ce petit dispositif a été possible grâce aux techniques de miniaturisation développées dans l'industrie électronique. Les aiguilles ne font que quelques centaines de micromètres de long (1 micromètre = 10 6 m) et elles ont l'épaisseur de quelques cheveux ou de la trompe d'un moustique. Le patch lui-même n'est pas plus gros qu'un grain de blé. « Nous avons détourné les technologies de l'électronique pour la mettre au service de la médecine. Nous essayons de faire se rejoindre ces deux mondes », explique Mark Prausnitz. Son laboratoire est spécialisé dans le design des médicaments et la façon dont ils sont acheminés dans l'organisme. Il conduit également des recherches sur la possibilité d'injecter des molécules à travers la peau par ultrason. Le patch a déjà été testé avec succès sur la souris. Une équipe de l'université Emory en Géorgie a vacciné deux groupes de rongeurs contre la grippe saisonnière, l'un avec le patch et l'autre avec une seringue classique, le procédé actuel. Selon Mark Prausnitz, les souris du premier groupe ont eu une meilleure réponse immunitaire. Son laboratoire continue les essais avec le vaccin grippal sur les animaux mais espère pouvoir lancer des essais chez l'homme dès l'année prochaine. « Si on arrive à mettre au point quelque chose d'aussi facile à appliquer qu'un pansement, on permettra à chacun de se débrouiller tout seul pour s'administrer ses médicaments sans entraînement spécial », souligne le chercheur. Une réflexion qui prend toute sa valeur avec la pandémie de grippe A. En effet, dès qu'il sera disponible, le vaccin va être administré à des centaines de millions de personnes dans le monde et beaucoup se demandent si le personnel médical pourra faire face à la situation. Plus impressionnant, le patch peut aussi être appliqué sur l'œil. Il est actuellement testé sur des lapins et des primates atteints de dégénérescence maculaire, la principale cause de cécité chez les personnes âgées. Dans le traitement de cette maladie, il pourrait s'avérer très utile. En effet, le seul médicament qui existe actuellement doit être injecté de manière répétée par une seringue, ce qui est très désagréable mais peut aussi présenter à la longue des risques de lésions et d'infection. « Avec le patch, la zone ciblée peut être beaucoup mieux localisée, ajoute Mark Prausnitz. Les molécules peuvent être injectées exactement dans les tissus de l'œil que l'on cherche à attendre ». Les premiers essais chez l'homme devraient être lancés prochainement. | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Mar 17 Nov 2009 - 12:36 | |
| Première fédération de chirurgie de la base du crâne Unique en France, la Fédération de chirurgie de la base du crâne du CHU de Bordeaux, créée en mars 2009, s'est organisée pour optimiser la prise en charge des patients atteints d'une pathologie tumorale bénigne ou maligne des trois étages de la base du crâne. Elle regroupe le service d'Oto-rhino-laryngologie du Pr Vincent Darrouzet et le service de neurochirurgie du Pr Dominique Liguoro. En formalisant une collaboration déjà ancienne, la fédération assure aux patients une prestation globale, optimisée et personnalisée avec consultation, dispositif d'annonce et prise en charge chirurgicale unique. Hautement spécialisée, la fédération n'ignore aucune des pathologies pouvant affecter ces régions d'accès difficile. Près de 200 patients sont concernés chaque année. Qu'est-ce que la base du crâne ? C'est une région frontière entre la neurochirurgie et l'ORL : - les neurochirurgiens travaillent par formation et par culture sur ce qui se situe "à l'intérieur" du crâne. - les ORL travaillent quotidiennement dans les cavités de l'oreille et du nez situées dans les os constitutifs de la base de ce crâne, mais n'en franchissent pas les limites internes représentées par les méninges du cerveau. Manque souvent à l'un et l'autre la culture chirurgicale permettant d'affronter seul des tumeurs occupant les deux régions. La collaboration de ces deux spécialités est donc essentielle et représente une addition de compétences au service du malade. Le CHU de Bordeaux, très en avance sur ce point, a impulsé cette dynamique il y a plus de 20 ans. Dans de nombreux centres, cette chirurgie si particulière est encore pratiquée de façon séparée par l'une ou l'autre spécialité. Pratiquée essentiellement en CHU, ce type de chirurgie nécessite un plateau technique extrêmement lourd et des compétences sophistiquées. Une consultation multidisciplinaire dédiéeCette consultation permet une meilleure lisibilité de l'offre de soins pour les patients et médecins demandant un avis spécialisé. Le CHU de Bordeaux est le seul CHU à ce jour à proposer une consultation multidisciplinaire formalisée, totalement dédiée aux tumeurs de la base du crâne et associant ORL et Neurochirurgiens. Elle permet au patient de rencontrer l'ensemble de l'équipe chirurgicale susceptible de prendre en charge et de recevoir une information globale, orale et écrite. A noter : en fonction des nécessités et souhaits exprimés et notamment en cas de cancer, d'autres médecins, appartenant aux spécialités associées à cette fédération (oncologie-radiothérapie, génétique médicale, anatomopathologie, 'imagerie, chirurgie maxillo-faciale) peuvent participer à la consultation. Les pathologies traitées 1/ Les tumeurs de l'étage postérieur de la base du crâne sont les plus fréquentes. Deux à trois patients sont opérés chaque semaine pour des neurinomes de l'acoustique, qui sont les plus fréquentes de ces tumeurs. Il s'agit d'une tumeur bénigne (non cancéreuse) touchant le nerf acoustique et se développant entre l'oreille interne et le cerveau). ORL et neurochirurgiens du CHU de Bordeaux ont ainsi opéré ensemble depuis 20 ans plus d'un millier de ces tumeurs. D'autres tumeurs situées dans la base du crâne postérieure sont de véritables défis chirurgicaux. Il s'agit en particulier des paragangliomes jugulaires qui sont des tumeurs très vascularisées qui naissent sous l'oreille et nécessitent l'intervention d'un neuroradiologue pour diminuer en préopératoire la vascularisation tumorale (embolisation) ; Certains cancers de l'oreille étendus ont également besoin d'une prise en charge collégiale. 2/ Les tumeurs qui naissent au niveau de l'étage moyen de la base du crâne sont également du ressort de l'équipe du CHU de Bordeaux. Bien que n'affectant ni l'oreille ni le nez et développées en dedans de la mâchoire, elles nécessitent pour leur abord des dissections du nerf facial et de la glande parotide dont la technique est ORL. Il s'agit des neurinomes du nerf trijumeau qui ont la particularité de se développer en « sablier » dans le crâne et hors du crane ou encore des sarcomes de l'enfant qui sont des cancers rares mais graves de l'enfant. 3/ Les tumeurs de l'étage antérieur naissent dans le nez ou s'y répandent à partir du lobe frontal du cerveau. Il s'agit de cancers graves pour lesquels la collaboration de nos équipes est cruciale pour en améliorer le pronostic. Ce vaste domaine d'intervention, qui n'ignore aucune des tumeurs de la base du crâne, est une grande richesse pour une même équipe et représente une spécificité du CHU de Bordeaux.Cette fédération a également une résonance dans :L'enseignement et l'information Organisation d‘actions communes d'enseignement à l'hôpital, formation clinique des étudiants en neurochirurgie ou en otorhinolaryngologie, pérennisation des cours internationaux communs de chirurgie de la base du crâne, développement et participation à des formations qualifiantes nationales et européennes, mise en place de partenariats avec des services de neurochirurgie et/ou d'otorhinolaryngologie étrangers (stagiaires venant d'Espagne, du Portugal, d'Italie, du Moyen-Orient, et d'Amérique du sud)… La rechercheL'équipe a participé à de nombreux projets de recherche ayant trait à - la réduction des complications de cette chirurgie par une amélioration des techniques de fermeture - l'évaluation des facteurs de risques des fuites de liquide céphalo-rachidiens - la génétique des paragangliomes familiaux - au rôle des corticostéroïdes dans la prévention des paralysies faciales postopératoires dans le neurinome de l'acoustique Un projet de recherche national multicentrique sur les conséquences audiologiques des malformations de la charnière cranio-cervicale a également été déposé.Pour plus d'informations, contacter : Frédérique Albertoni Directrice de la communication CHU de Bordeaux - 12 rue Dubernat 33404 Talence Cedex Tél : 05 56 79 53 42 Fax : 05 56 79 48 85 email : frederique.albertoni@chu-bordeaux.fr | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Mar 17 Nov 2009 - 12:41 | |
| Des pas pour la vie 2009, faire parler de nouvelles chevilles
Dépistage gratuit des artérites des membres inférieurs : pour la 2e année consécutive, la Société française de Médecine Vasculaire et l'Institut de l'athérothrombose s'associent pour promouvoir le dépistage de l'AOMI (artériopathie oblitérante des membres inférieurs) à travers la campagne « Des pas pour la vie ». Le CHU de Nice relaie l'initiative en partenariat avec l'association régionale de médecine vasculaire, jeudi 26 novembre 2009, Atrium Hôpital St Roch, Place Marshall à Nice.
Qui est concerné ? Les femmes et les hommes de plus de 60 ans, qui ressentent une douleur à la marche. Mais, 60 à 80 % des patients n'ont aucun symptôme apparent ou n'en ont pas connaissance. Les facteurs de risque suivants doivent pousser à la consultation : le tabagisme, le diabète, l'obésité, l'hypertension artérielle, les anomalies du cholestérol, les antécédents cardiovasculaires familiaux directs, le manque d'exercice physique…
Le dépistage est simple Par une simple mesure de pression à la cheville, le médecin peut établir un diagnostic sûr et favoriser une prise charge rapide et adaptée du patient. Les professionnels de santé informeront les personnes sur la pathologie et selon les résultats du dépistage. Les patients seront ensuite orientés vers leur médecin traitant pour la suite à donner.
En 2008 en France, environ 6200 personnes ont bénéficié du dépistage gratuit de l'AOMI parmi lesquels 54% de femmes et 46% d'hommes.
Pour plus d'informations, contacter : Martine Rajzman Directrice Geneviève Robiquet Responsable de Communication CHU Nice - Hôpital de Cimiez - 4 avenue Reine Victoria 06003 Nice Cedex 1 Tél : 04.92.03.41.03 Fax : 04.92.03.41.06 email : robiquet.g@chu-nice.fr | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Mar 17 Nov 2009 - 12:46 | |
| Victoires de la médecine : visionnez tous les reportages
Celles et ceux qui n'ont pu assister aux 8èmes éditions des Victoires de la médecine peuvent visionner les 18 reportages tournés à cette occasion sur le site officiel des Victoires de la médecine. Ils découvriront les dernières avancées réalisées par les équipes hospitalo-universitaires en cancérologie, cardiologie, chirurgie, neurologie, technologie et dans les réseaux de soins.
Pour visionner les reportages, cliquer sur le logo des Victoires de la médecine ou se connecter à http://www.victoires-medecine.com/palmareslvm09.html Autres ressources - La news letter de RESEAU CHU - L'édition spéciale d'HospiTV Pour plus d'informations, contacter : Marie-Georges Fayn Conseil en communication Santé Social Domaine de Bellevue 36290 Saint-Michel-Brenne Tél : 02.54.38.06.59 Fax : 02.54.38.19.82 email : resochu@club-internet.fr | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Mar 17 Nov 2009 - 12:48 | |
| Basse vision, un centre d'excellence pour réapprendre à voir autrement
Il est un problème de vue qu'aucune paire de lunettes ne pourra corriger : la basse vision ! Modéré ou sévère, non améliorable par un médicament, des lentilles ou une intervention chirurgicale, le handicap visuel est dans le collimateur du Centre de Rééducation et de Réadaptation Basse Vision (CRRBV) du CHU de Dijon. Les patients atteints de dégénérescence maculaire constituent la majeure partie des personnes ayant recours au CRRBV. Cependant, des personnes plus jeunes consultent également. Le centre veille alors à adapter le poste de travail, à optimiser leur correction optique afin de préserver le plus possible l'autonomie du patient. Découverte d'un centre qui a pour objectif d'accompagner les personnes malvoyantes, quel que soit leur âge, et de les aider à dépasser les conséquences de leur maladie dans le souci de préserver au maximum leur autonomie. Le Centre s'appuie sur toutes les ressources existantes : professionnelles et associatives impliquées dans la prise en charge du handicap visuel.
Naissance d'un Centre Basse Vision Créée en 1990, la consultation basse vision est soutenue par l'association VOIR ET PERCEVOIR qui réunit les compétences de différents professionnels (ophtalmologistes, orthoptistes, opticiens, kinésithérapeutes, ergothérapeutes) et l'expérience de patients déficients visuels. Le 1er juin 2008, la consultation devient Centre de Rééducation et de Réadaptation Basse Vision (CRRBV). L'équipe formée de l'ophtalmologiste Monique Gerson-Thomas et de l'ergothérapeute Anne Fays s'étoffe d'une orthoptiste formée également en basse vision, Aurélie Charles, et d'une secrétaire, Chrystel Jacotot. En septembre 2009, ils sont rejoints par 2 nouveaux professionnels : une instructrice en locomotion, Aline BONNET, et une psychologue, Aurélie CUREL. La personne malvoyante va bénéficier d'une prise en charge globale : on ne traite pas une maladie mais une personne atteinte d'une affection oculaire à l'origine d'un handicap visuel. Ce centre est destiné à évaluer les capacités visuelles du patient et proposer des solutions pour que le patient continue à vivre son quotidien de manière indépendante.
Les objectifs sont multiples, tant pour le patient que pour l'entourage- Aider à comprendre le fonctionnement de sa vision - Optimiser l'utilisation de ses possibilités visuelles - Rechercher le matériel adapté à ses difficultés - Conseiller sur l'aménagement de l'environnement L'équipe pluridisciplinaire donne des informations et propose des solutions : la vision ce n'est pas seulement les yeux mais aussi le cerveau.
Des compétences complémentaires L'ophtalmologiste évalue la perception visuelle et la façon dont la personne malvoyante l'utilise. Il explique au patient comment il voit et comment utiliser au mieux sa vision restante. Il essaie d'optimiser sa correction et évalue l'influence de l'éclairage pour améliorer sa perception visuelle. Il répond aux questions que se pose le patient sur sa maladie et ses conséquences. -L'orthoptiste aide tout d'abord le patient à comprendre comment il voit le mieux, à travers un travail moteur. Quand ce dernier a appris à regarder autrement, à optimiser ses stratégies visuelles et sa coordination oculo-manuelle, l'orthoptiste passe alors au choix de matériels (systèmes grossissants, pupitre, etc.). Le matériel pourra être prêté au patient pour vérifier qu'il soit adapté à son mode de vie et à ses attentes. - L'ergothérapeute travaille davantage sur les activités de la vie quotidienne : comment la baisse visuelle se répercute dans le quotidien du patient, quelles sont les activités qu'elle a abandonnées, celles qu'il continue à mener et celles qu'il souhaite reprendre. Après avoir dressé ce bilan des activités, l'ergothérapeute analyse chacune d'elles en fonction des tâches à effectuer et propose en séance des exercices pour aider à la mise en place de stratégies multi sensorielles. L'ergothérapeute donne également des conseils pour l'adaptation de l'environnement. Il est par ailleurs parfois nécessaire d'intervenir à domicile pour finaliser les adaptations. - L'instructeur en locomotion évalue les capacités visuelles et cognitives (orientation, concentration) ainsi que les sens compensatoires (audition, toucher, etc.) utiles aux déplacements. Ces évaluations se font dans différents types d'environnements et de conditions lumineuses, de jour comme de nuit, par temps de pluie ou par soleil, etc. En fonction des attentes et des capacités du patient, l'instructeur en locomotion propose par ailleurs des techniques et des outils pour l'aider à se déplacer en sécurité et avec un maximum d'autonomie. - Le psychologue rencontre le patient afin de cibler ses attentes et évaluer avec lui sa demande. Il écoute et est attentif aux ressentis liés à la perte visuelle. Il discute avec le patient de sa volonté à entamer une rééducation, celle-ci devant émerger d'une démarche personnelle. Un accompagnement du patient peut être proposé de façon individuelle ou en groupe de parole, de même qu'un soutien à son entourage.
L'évaluation (en hospitalisation de jour) au Centre de Rééducation et de Réadaptation Basse Vision ? La personne malvoyante peut être envoyée, après que tous les traitements possibles visant à améliorer sa vision aient été entrepris, par son ophtalmologiste, médecin généraliste, médecin du travail, médecin scolaire, assistante sociale, opticien, voire l'entourage. Dans tous les cas, une fiche de liaison est à remplir par l'ophtalmologiste traitant afin de valider les critères d'inclusion au centre : meilleure acuité visuelle corrigée inférieure à 4/10ème et/ou champ visuel inférieur à 20°.
Actuellement, l'évaluation se déroule le jeudi ; le reste de l'activité du centre est consacré à la rééducation des patients. Lors de cette journée d'évaluation, la personne malvoyante rencontre chaque professionnel durant une heure. Elle peut être accompagnée par un membre de son entourage (famille, ami, aide à domicile, éducateur, etc.). La présence de l'accompagnant est importante car il peut mieux comprendre, suite à l'essai de lunettes de simulation, ce que son proche vit au quotidien.
A l'issue de cette journée, une première synthèse est faite à l'oral à la personne et son accompagnant. Un compte-rendu écrit est envoyé aux différents correspondants. Plusieurs solutions sont alors possibles : Si le patient a besoin d'une rééducation multi-professionnelle, elle se déroulera dans le centre, sinon la rééducation s'effectue dans le réseau avec les professionnels libéraux. Si le patient possède déjà des stratégies multisensorielles adaptées, quelques conseils lui sont alors donnés sur l'aménagement de l'environnement et sur des aides optiques. La personne reste alors en contact avec le CRRBV qu'elle sollicitera en cas de problème.
Pour plus d'informations, contacter : Céline Lopes Chargée de Communication 1 Bd Jeanne d ' Arc BP 77908 - 21079 DIJON Cedex Tél : 03 80 29 36 28 Fax : 03 80 29 34 21 email : celine.lopes@chu-dijon.fr | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Mar 17 Nov 2009 - 12:49 | |
| Cardiologie : une victoire pour les professeurs Gilard et Boschat
Jeudi 12 novembre 2009, les Victoires de la Médecine ont réuni à Paris l'ensemble de la communauté scientifique et les professionnels de santé. Sous les feux des projecteurs, les équipes hospitalo-universitaires de France présentaient les avancées thérapeutiques dans diverses disciplines.
Plus de 1000 médecins, généralistes et spécialistes ont voté en direct du théâtre du Châtelet pour sélectionner 6 lauréats parmi les 18 innovations présentées.
Les Professeurs Boschat et Gilard se sont vu décerner une Victoire de la Médecine pour leur projet en imagerie par cohérence optique en cardiologie interventionelle.
Pour plus d'informations, contacter : Isabelle Gourmelen Responsable de la Communication CHU de Brest - 5 avenue Foch 29609 Brest Cedex Tél : 02.98.22.39.35 Fax : 02.98.22.34.98 email : isabelle.gourmelen@chu-brest.fr | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Mer 16 Déc 2009 - 18:29 | |
| Ostéoporose : la marche renforce le col fémoral
Article paru le : Mercredi 16 Décembre 2009 D´après S. Foley et al. Osteporos Int. 2009 Dec 9 [Epub ahead of print]. Dr Catherine Bailly La marche fait partie des facteurs de prévention de l´ostéoporose, mais les preuves de son efficacité manquent chez les hommes et sont controversées chez les femmes. Pour trancher la question une équipe australienne a entrepris une étude longitudinale en population générale chez 875 sujets âgés. Les participants ont été dotés d´un pédomètre afin de calculer le nombre de pas effectués au cours d´une semaine à quatre reprises différentes à 6 mois d´intervalle entre chaque mesure. La densité minérale osseuse (DMO) a été mesurée chez l´ensemble des sujets de manière conjointe à plusieurs reprises. A l´inclusion, la quantité de pas effectuée était corrélée de manière positive à la DMO mesurée à la hanche. Cette relation était plus forte chez les sujets âgés de plus de 65 ans. L´effet bénéfique de la marche sur la DMO restait constant avec le temps, sans effet cumulatif. Chez les sujets de plus de 65 ans, les écarts de la DMO mesurée à la hanche s´échelonnaient de 3,1% à 9,4% selon le quartile d´activité. La densité minérale osseuse mesurée au rachis lombaire était significativement plus élevée chez les femmes qui marchaient le plus par rapport aux sédentaires, la différence persistant au cours du suivi. Cette différence n´était pas retrouvée chez les hommes. Ainsi, la marche stimule la formation osseuse au niveau de la hanche en particulier chez les sujets de plus de 65 ans par un effet essentiellement focal à mais a peu d´impact sur la DMO en général. | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 Jeu 31 Déc 2009 - 18:08 | |
| Que manger en cas de gastro-entérite ?
Diarrhée, vomissements, crampes d’estomac… que la gastro-entérite soit de nature parasitaire, bactérienne ou virale, le premier traitement est de suivre un régime alimentaire pour mettre l’intestin au repos et de boire beaucoup d’eau pour éviter la déshydratation. L’épidémie de gastro-entérite est fréquente l’hiver. Dès l’apparition des troubles digestifs, il est important de boire au moins deux litres de liquide dans la journée sous forme d’eau, de bouillon de légumes, de tisanes légèrement sucrées… pour compenser la perte hydrique. En revanche, il n’est pas nécessaire de manger si l’envie ne s’en fait pas sentir, sinon deux à quatre pommes pelées ou râpées réparties en petites quantités dans la journée qui contribueront à ralentir le transit.
Après 24 à 48 heures de diète, un régime sans résidu, c'est-à-dire sans aucune fibre alimentaire, est préconisé. Au menu : poisson cuit à l’eau ou à la vapeur, viande grillée, jambon, riz bien cuit, pâtes légèrement beurrées sans sauce tomate, carottes cuites, banane bien mûre, compote de fruits ou petits pots pomme/coing (y compris pour les adultes), yaourts ou lait fermenté sans oublier bien sûr de boire beaucoup.
La prise alimentaire doit se faire sous forme de plusieurs petits repas répartis sur la journée. À noter que l’usage courant de boissons à base de cola en cas de diarrhée est de plus en plus controversé par les spécialistes. Cette boisson s’avère trop riche en sucre, trop pauvre en sel et trop concentrée !
Dans le cas d’une gastro-entérite classique, virale ou alimentaire, tout rentre généralement dans l’ordre en 3 jours environ. Sinon, il est préférable de consulter.
Enfin, n’oubliez pas de vous laver les mains plusieurs fois par jour : c’est un des moyens de protection les plus efficaces pour lutter contre la transmission de cette infection.
Centre de recherche d’informations nutritionnelles (CERIN). | |
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| Sujet: Re: DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 | |
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| | | | DOCTEUR QUOI DE NEUF en 2009 | |
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