ASSOCIATION RECONNUE D'INTERET GENERAL |
LES BULLETINS D'ADHÉSION et DE SOUTIEN sont EN LIGNE SUR LE SITE. Il suffit de les télécharger en cliquant sur le "BOUTON TÉLÉCHARGEMENTS " en direct sur le Site SOLHAND *PROCHAINE JOURNÉE NATIONALE LE 15 juin 2019* Voir le PROGRAMME en page d'accueil du SITE. VIDEO d'Annie Moissin Présidente sous forme d'une tribune, dans le cadre de la Journée Internationale des Maladies Rares, sur la page d'accueil du site et sur le forum. SOLHAND accorde son 2 ème SPR « Soutien Projet Recherche » à l’Association "Kémil et ses amis" dans le cadre des EPILEPSIES RARES Voir COMMUNIQUE de PRESSE SOLHAND est une Association Reconnue d'Intérêt Général. Retrouvez sur ce FORUM des informations diverses et variées sur le Handicap et le Social, mais aussi un lieu d'échanges et de partage..... |
|
| HANDICAP.FR Annonce | |
| | Auteur | Message |
---|
Admin Admin
| Sujet: HANDICAP.FR Annonce Jeu 12 Aoû 2010 - 19:15 | |
| Transport: La ceinture de sécurité bientôt obligatoire ?
Publié le : 09/08/2010 Auteur(s) : Emmanuelle Dal'Secco
Résumé : Un projet de loi a été présenté à l'Assemblée pour rendre la ceinture '3 points' obligatoire pour les passagers en fauteuil roulant. Une mesure déjà en vigueur dans d'autres pays européens... N'en déplaise à la logique du « tout sécurité », l'usage de la ceinture en vigueur depuis tant d'années pour les valides (y compris dans les autocars) n'est pas encore obligatoire pour les personnes en fauteuil roulant, la France affichant d'ailleurs, dans ce domaine, un retard sur les normes européennes. La directive européenne 2007/46, basée sur la norme internationale ISO 10542 ? assure la sécurité du transport des fauteuils roulants et de leurs occupants (notamment l'ancrage des fauteuils et des tests de fiabilité du matériel...). L'Espagne, le Danemark et l'Autriche ont été les premiers à l'appliquer.
Une avancée importante ? C'est pourquoi un projet de loi a été présenté à l'Assemblée pour rendre la ceinture « 3 points », également appelée « épaulière », obligatoire. Certaines associations se satisfont d'une telle mesure la définissant comme une avancée importante pour la sécurité et le confort des personnes en fauteuil roulant. Certains véhicules de transport collectif, appartenant à la catégorie M1 et pouvant transporter jusqu'à 9 passagers, ne sont, pour le moment, équipés de ceintures de sécurité qu'à l'initiative des professionnels qui ont choisi d'anticiper la loi.
Une formation pour les chauffeurs Mais l'utilisation d'un tel outil suppose quelques précautions, confirmées par Bernard Poulet, directeur du GIHP-Lyon (le groupe est N°1 du Transport des Personnes à Mobilité Réduite en France ou TPMR) : « Les meilleurs équipements peuvent être dangereux s'ils sont mal utilisés ». Des formations sont donc proposées aux chauffeurs/accompagnateurs pour apprendre toutes les subtilités de l'arrimage d'un fauteuil roulant et la bonne utilisation des matériels comme la ceinture épaulière. En juillet 2009, une convention de formation a été signée entre l'Etat et les partenaires sociaux tandis que des centres de formation ont ouvert leurs portes en France. C'est une étape importante vers la reconnaissance de ce métier, d'autant plus qu'une hausse de plus de 25% de la demande est prévue dans les dix prochaines années. Avec le premier « référentiel qualité TPMR », le groupe GIHP-SynerGIHP a lancé un outil devenu référence pour l'ensemble de la profession.
Q'Straint, l'innovation adaptée La société Q'Straint est le premier fabricant au monde à appliquer les critères de sécurité des personnes valides à ses produits. Depuis 1984, Q'Straint est « inventeur de solutions de sécurité pour la mobilité des personnes en fauteuil roulant ». Chaque jour, 1,5 million de personnes voyagent en toute sécurité dans plus de 40 pays grâce à ses innovations : ancrages 4 points, ceinture de sécurité 3 points, arrimage par sangles, enrouleurs... Ses produits équipent des trains, des automobiles, des vans, des minibus, et même des bateaux, des montgolfières, des téléphériques ou des manèges ! Il a été le premier fabricant à tester son matériel dans des centres de crash-tests et dans des conditions identiques à celles appliquées aux matériels destinés aux personnes valides. En 1998, il ouvre un centre de recherche en Floride où ingénieurs et techniciens développent et assurent le suivi qualité de produits, tout en continuant à collaborer avec l'Université Queen's du Canada. Aujourd'hui Q'Straint équipe 85% des véhicules adaptés en France.
Une technique pour accomplir des tâches Publié le : 29/07/2010 Auteur(s) : Agence France Presse
Résumé : Les personnes souffrant d'un grave handicap moteur pourraient bientôt réussir à écrire, piloter leur fauteuil roulant ou surfer sur internet grâce à un nouvel appareil fonctionnant par leur respiration, selon une étude publiée aux Etats-Unis. L'appareil fonctionne grâce à la pression exercée par la respiration du nez, qui fait appel au voile du palais, explique l'étude, publiée dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS). Le voile du palais est contrôlé par les nerfs crâniens, qui restent "bien conservés après une blessure grave", a expliqué à l'AFP Noam Sobel, professeur de neurobiologie à l'Institut Weizmann de Rehovot, en Israël, l'un des principaux auteurs de cette étude. "C'est la raison pour laquelle le clignement des yeux peut être utilisé pour communiquer avec des personnes gravement blessées: il est également contrôlé par les nerfs crâniens", explique ce chercheur. Noam Sobel a travaillé avec des collègues de l'Institut Weizmann et de la faculté de médecine Sackler de l'université de Tel Aviv pour mettre au point un moyen de transformer la respiration contrôlée en signaux électriques.
L'appareil, un petit tuyau installé à l'entrée de la narine et connecté à un senseur mesurant la pression, ressemble aux petites canules utilisées pour administrer de l'oxygène aux patients dans les hôpitaux. Les personnes valides qui l'ont testé ont rapidement été en mesure de jouer à des jeux sur ordinateur et d'écrire en utilisant leur respiration. Encouragés par ces résultats, les chercheurs ont décidé de tester l'appareil auprès de personnes tétraplégiques ou souffrant de syndrome d'enfermement ("locked-in syndrome"): des personnes paralysées mais dont les facultés mentales sont intactes. Une patiente souffrant de syndrome d'enfermement à la suite d'une attaque survenue sept mois plus tôt, et qui avait dû subir de la rééducation pour réapprendre à renifler, a pu maîtriser l'appareil en trois semaines pour écrire. "Elle a immédiatement commencé à écrire avec l'appareil, d'abord en répondant à des questions, et après quelques jours elle a entamé de sa propre initiative sa première communication importante depuis son attaque, avec un message profond et personnel à l'adresse de sa famille", relate l'étude. Une femme tétraplégique souffrant de sclérose en plaques sévère a pu écrire pour la première fois depuis 10 ans, apprendre à bouger un curseur sur un écran d'ordinateur grâce à la respiration, et utilise désormais l'appareil pour envoyer des courriers électroniques. "Cet appareil nous a permis de communiquer avec des personnes lourdement handicapées, et même avec des personnes qui ne pouvaient pas cligner des yeux", a déclaré Noam Sobel à l'AFP. "Nous avons une patiente qui ne pouvait pas du tout cligner et qui nous envoie des courriels par le biais de la respiration. C'est plutôt émouvant". Les chercheurs, encouragés par ces résultats, ont adapté l'appareil afin qu'il puisse être utilisé pour piloter un fauteuil roulant électrique. "Un tétraplégique a pu utiliser le contrôleur de respiration pour piloter un fauteuil roulant électrique avec une grande précision après seulement 15 minutes d'entraînement", selon l'étude. Cette technologie est encore en cours de développement et l'Institut Weizmann a déposé un brevet. S'il parvient au stade de la production de masse, l'appareil "ne devrait pas coûter plus de 10 ou 20 dollars", affirme Noam Sobel.
40% des jeunes handicapés victimes de discrimination Publié le : 30/07/2010 Auteur(s) : Agence France Presse Résumé : Une forte proportion des jeunes déclarant être handicapés (41%) indiquent avoir subi au moins une fois une discrimination, un chiffre huit fois plus important que chez les jeunes du même âge sans handicap, selon une étude de l'Insee publiée vendredi. PARIS , 30 juil 2010 (AFP) - Les adultes de 25 à 54 ans sont deux fois plus touchés par au moins un handicap que les plus jeunes (9,6% du groupe d'âge contre 5,4% des 10-24 ans), mais ce ou ces handicaps ou l'état de santé ne provoquent des discriminations que chez 23% d'entre eux.
Si insultes et moqueries sont ressenties presque à égalité par les jeunes sans handicap (90%) ou handicapés (86%), la mise à l'écart est citée par 62% des handicapés (35% des non-handicapés), et le refus d'un droit touche 13% des handicapés contre 1% des valides. Les troubles cognitifs (troubles du comportement, de l'apprentissage, du langage ou de compréhension) entraînent des discriminations selon 31% des 25-54 ans et selon 45% des 10-24 ans.
Dans le cas de handicaps d'ordre moteur (paralysie, amputation, gêne dans les articulations) les discriminations sont ressenties par 40% des jeunes et 26% des adultes. Enfin, pour les handicaps d'ordre sensoriel (cécité ou malvoyance, surdité totale ou partielle) le sentiment de discrimination est partagé par 33% des jeunes, et 19% des adultes. Parmi les 25-54 ans, les situations sont plus contrastées lorsqu'on compare les adultes qui travaillent et ceux qui sont au chômage : la moitié des chômeurs ayant déclaré une discrimination ont le sentiment d'avoir subi une injustice liée à la santé ou au handicap, contre un quart des actifs ayant un emploi.
Selon le dernier rapport de la Haute autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (Halde), le handicap ou l'état de santé (18,5%) constituent la deuxième cause de discrimination, derrière l'origine (28,5%). Viennent ensuite les activités syndicales (6%), l'âge (5,5%), les convictions religieuses n'étant invoquées que dans 3% des cas. fm/im/phc Handicap.fr
| |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: HANDICAP.FR Annonce Jeu 16 Sep 2010 - 20:33 | |
| Aide handicap école : du côté des parents !
Publié le : 15/09/2010 HANDICAP.FR Auteur(s) : Philippe van den Herreweghe, délégué ministériel à l'emploi et à l'intégration des personnes handicapées Résumé : Une nouvelle rentrée placée sous le signe de la confusion avec, comme indignation récurrente : ' Pas d'AVS pour mon enfant ! '. Philippe van den Herreweghe, directeur de la cellule Aide handicap école 'monte au tableau'. Handicap.fr : Problème récurrent d'AVS. Que pensez-vous de la situation ? Philippe van den Herreweghe, délégué ministériel à l'emploi et à l'intégration des personnes handicapées : 60 000 notifications d'AVS faites par les MDPH pour cette rentrée ! Si on considère les difficultés rencontrées, le problème reste marginal... mais néanmoins important. Je conviens que, pour les parents concernés, c'est inadmissible. Depuis la rentrée 2010, plus de 30% des appels reçus à la cellule « Aide handicap Ecole » concernent ces problèmes d'accompagnements.
H : Que doivent-ils faire dans ce cas ? VDH : La loi est de leur côté. Il arrive parfois que des établissements leurs demandent de reprendre leur enfant à domicile mais il faut que les familles sachent qu'elles sont en droit de répondre : « Débrouillez-vous, ce n'est pas mon problème ! » Je constate qu'il y a une réelle prise de conscience des équipes enseignantes et inspecteurs d'académie et l'on trouve aujourd'hui une bien meilleure écoute. S'ils rencontrent des obstacles, les parents peuvent toujours contacter la cellule « Aide handicap Ecole ». Nous nous plaçons toujours du côté des familles.
H : Combien d'enfants handicapés sont-ils scolarisés ? VDH : Le nombre d'enfants handicapés scolarisés est passé de 127 000 en 2004 à 187 500 en 2009, soit une augmentation de 48% en cinq ans. Pour cette rentrée scolaire, nous devrions approcher les 200 000 enfants handicapés scolarisés.
H : Les enseignants sont-ils favorables à cette prise en charge ? VDH : Ceux qui la redoutent le plus, ce sont ceux qui n'ont jamais eu d'élèves handicapés. Beaucoup d'entre eux ont une réelle appréhension. La formation initiale qu'ils ont reçue est peut-être insuffisante, et la formation continue pas assez proposée. Il est essentiel qu'ils rencontrent les familles et qu'ils n'hésitent pas à poser des questions sur le handicap de l'enfant, son comportement...
H : Doit-on également faire face à la méfiance des parents d'enfants valides qui ne voient pas forcément d'un bon œil cette intégration ? VDH : Certains sont évidemment pleins de préjugés. Ils se plaignent que cette présence peut désorienter l'enseignant. Dans le même ordre d'idée, j'ai vu le cas d'un directeur qui avait été obligé d'appeler certains parents pour justifier la présence d'un enseignant handicapé. Alors tant qu'on ne verra pas plus de personnes handicapées dans la cité ou à des postes stratégiques, les préjugés continueront à les détruire.
H : N'y-a-t-il parfois, à la demande des parents, des intégrations en milieu ordinaire qui peuvent paraître inadaptées et engendrer une grande souffrance morale chez l'enfant ? VDH : Ca dépend vraiment de la façon dont l'établissement a préparé cette intégration. Dans les petites classes, moins de 7 ans, ça se passe plutôt bien. Mais, au collège, les choses se compliquent. Il est donc important que le chef d'établissement organise un débat sur le respect de la différence. Un message fort de tolérance ! Des actions malheureusement encore trop rares. Alors, en cas de problème, je me déplace ! Lors de nos échanges, les élèves m'ont souvent dit : « On est mal à l'aise, on ne sait pas comment faire ».
H : Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, a visité la cellule « Aide handicap école » au mois d'août. Que vous a-t-il dit ? VDH : Que l'intégration scolaire des enfants handicapés était une priorité. C'est bien de le dire... Il faut maintenant analyser le qualitatif, mesurer la performance des élèves handicapés par rapport aux valides. L'Education nationale a-t-elle les moyens de bien évaluer et de mettre en place des soutiens pour améliorer cette performance ? C'est bien de scolariser mais il faut aussi que ces élèves progressent, réussissent leur projet. Prétendre que certains n'ont rien à faire à l'école parce qu'ils n'auront jamais leur Bac est une imbécillité !
H : Existe-t-il un guide pour la scolarisation des enfants handicapés ? VDH : Il en existe trois, à destination des parents d'enfants et adolescents handicapés, autistes et sourds et malentendants. Le premier est téléchargeable sur le site du ministère de l'Éducation nationale : http://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleves-handicapes.html
VDH : Dernier point que je voudrais évoquer : l'adaptation des manuels scolaires pour certains types de handicap, notamment les enfants dyspraxiques qui ont moins de 50% de taux d'invalidité. Nous devrions exiger des éditeurs de livres scolaires qu'ils mettent à disposition des élèves handicapés des manuels adaptés. Ne pas le faire, c'est de la discrimination !
« Aide handicap école »La plateforme téléphonique - 0810 55 55 00 - fonctionne toute l'année du lundi au vendredi, de 9 h à 17h30, complétée par une adresse mail : aidehandicapecole@education.gouv.fr
Propos recueillis par Emmanuelle Dal'Secco | |
| | | | HANDICAP.FR Annonce | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|