Solidarité Handicap autour des maladies rares
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MessageSujet: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyJeu 27 Nov 2008 - 20:25

Financer sa recherche


Diagnostic génétique et diagnostic prénatal, l’Agence de la biomédecine ouvre son appel d’offres recherche 2009

Pour l’année 2009, l’agence de la biomédecine lance un nouvel appel à propositions sur les thèmes « Assistance médicale à la procréation, diagnostic prénatal et diagnostic génétique » pour financer des projets de recherche médicaux et scientifiques. Les projets pourront s’inscrire dans les domaines suivants :
- Sciences humaines, économiques et sociales : étude en santé publique et / ou éthique ;
- Sécurité et qualité des pratiques, notamment dans les technologies innovantes ;
- Impact des diverses méthodes en matière de santé ;
- Amélioration des techniques et méthodes.
Date limite de dépôt des dossiers : 15 janvier 2009
En savoir plus

Second appel à projets transnational sur les maladies rares


E-Rare est un réseau regroupant 10 partenaires de 8 pays et impliqué dans le développement de programmes de recherche nationaux et régionaux dans le domaine des maladies rares. E-Rare est financé par l’Union européenne dans le cadre d’ERA-Net, un programme du FP6. Le but de ce consortium est de promouvoir la recherche sur les maladies rares en Europe.

Après le succès du premier appel d’offres transnational lancé en 2007, le consortium annonce l’ouverture du second appel le 3 décembre prochain. Le but est de permettre aux chercheurs des différents pays de collaborer sur un même projet de recherche interdisciplinaire. Les projets devront concerner un groupe de maladies rares ou une seule maladie rare répondant à la définition européenne (maladie affectant moins de 5 personnes sur 10000 dans la communauté européenne). Les groupes de recherche basés en France, Allemagne, Espagne, Israël, Italie, Turquie, Pays-Bas et Portugal sont susceptibles d’être financés.

La date limite de dépôt des dossiers est fixé au 5 février 2009. Pour en savoir plus, vous pouvez contacter le responsable du projet en France ou le secrétariat par email ou télécharger l’annonce préliminaire.

ORPHANET novembre 2008
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptySam 29 Nov 2008 - 0:19

Paris, 26 novembre 2008

Un espoir pour traiter le lupus érythémateux

Le lupus érythémateux disséminé est une maladie autoimmune inflammatoire chronique qui peut entraîner des dommages progressifs dans de nombreux organes.
Des traitements existent mais aucun n'est spécifique de la maladie et ils peuvent avoir des effets secondaires graves.
Une équipe CNRS de l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg a découvert un fragment de protéine, le peptide P140, capable de traiter des souris atteintes de Lupus.
Une série d'essais cliniques a été mise en place par la société alsacienne ImmuPharma France. Les premiers résultats des essais de phase II sur des patients atteints de la maladie sont publiés le 26 novembre sur le site de la revue Arthritis & Rheumatism. Très encourageants, ils confirment que le peptide P140 constituerait un très bon candidat pour traiter spécifiquement cette maladie.
D'origine multigénique, environnementale et immunologique, le Lupus touche plusieurs millions de patients dans le monde et, en France, le nombre de patients est estimé à 80 - 100 000 personnes (pour 90% des femmes jeunes entre 18 et 30 ans). L'une des particularités de la maladie est de se manifester sous des formes variées selon les patients. Parmi les signes cliniques les plus fréquents, on observe des douleurs articulaires intenses, des lésions cutanées du visage et des atteintes rénales plus ou moins sévères. Souvent, les patients rencontrent des problèmes sanguins, des inflammations au niveau des poumons ou du cœur (pleurésie, péricardite, myocardite), une sensibilité aux rayons du soleil (photosensibilité), parfois des ulcérations de certaines muqueuses. Dans certains cas, ils souffrent d'atteintes cérébrales qui sont toujours graves.

Longtemps mal diagnostiquée et mal traitée, cette maladie est aujourd'hui mieux maîtrisée. Elle reste cependant très invalidante et nécessite un suivi tout au long de la vie avec des phases de poussées imprévisibles et très douloureuses. Des traitements palliatifs existent mais aucun n'est spécifique de la maladie. Ils consistent souvent en une corticothérapie et, dans les formes sévères, en l'administration d'immunosuppresseurs qui peuvent avoir des effets secondaires graves, surtout lorsqu'ils sont pris sur de longues périodes (troubles cardio-vasculaires, obésité, diabète, troubles de la fertilité, certains cancers et sensibilité accrue aux infections).

Dans les maladies autoimmunes comme le Lupus, l'organisme a perdu la capacité de reconnaître ses propres constituants et s'y attaque comme s'il s'agissait d'un élément pathogène extérieur. Les chercheurs du laboratoire CNRS d'Immunologie et chimie thérapeutiques dirigé par Sylviane Muller, au sein de l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire (CNRS), ont découvert et breveté en 2001 une molécule capable de restaurer l'état normal du système immunitaire. Traitées avec un fragment d'une protéine nucléaire, le peptide P140, des souris lupiques présentent une durée de vie voisine de celle de souris non malades. Leur maladie rénale est significativement diminuée et elles présentent des signes d'inflammation des articulations beaucoup plus faibles.

La société bio-pharmaceutique ImmuPharma, créée en 2004 par le Dr Robert Zimmer avec le concours de Sylviane Muller et de deux autres chercheurs du Laboratoire, a financé toutes les étapes de développement réglementaire qui ont conduit d'une part à la réalisation d'une étude de phase IIa (1) et d'autre part, à la poursuite d'une phase IIb de plus grande ampleur.

L'essai clinique de phase IIa a été réalisé dans deux centres en Bulgarie sur 20 patients atteints de Lupus. Les patients ont reçu trois injections de peptide P140 par voie sous-cutanée, chacune espacée de 15 jours d'intervalles. Il a été montré que ce peptide ne générait aucun effet indésirable (effets secondaires) chez les patients en dehors d'une petite rougeur au site d'injection qui disparaît rapidement. L'efficacité du peptide P140 a été montrée par la baisse des auto-anticorps anti-ADN qui sont retrouvés typiquement chez les patients atteints de Lupus. Le taux des immunoglobulines, également augmenté chez les patients lupiques, a été régulé. Autre observation très importante, le score d'intensité de la maladie (score international SLEDAI) (2) a été significativement diminué dans le groupe de patients ayant reçu la plus faible dose de peptide P140.

Ces résultats, inespérés après une si courte période de traitement, confirment complètement les observations pré-cliniques obtenues au laboratoire sur les souris modèles atteintes de Lupus.

Les chercheurs précisent également que cette nouvelle molécule présente le grand intérêt de ne pas affecter la globalité du système immunitaire, contrairement aux traitements actuels. Chez l'animal il a été montré que l'administration répétée du peptide P140 n'affecte pas la capacité des souris à résister à une infection virale comme le font les immunosuppresseurs en général. Le peptide P140 constitue ainsi le premier candidat potentiel pour le traitement spécifique du Lupus. Un essai clinique de phase IIb impliquant environ 200 patients est actuellement en cours en Amérique du Sud et en Europe.

Notes :
(1) Les essais cliniques de phase I sont réalisés sur des individus non malades pour tester l'innocuité des molécules administrées. Les essais cliniques de phase II sont ensuite réalisés sur des patients. Dans les essais de phase IIa, les patients connaissent la molécule thérapeutique qu'on leur administre. Puis dans des essais de phase IIb, les patients ne savent pas s'ils ont reçu la molécule ou un placebo.

(2) Le score international SLEDAI est calculé à partir de toute une série de critères caractéristiques de la maladie (nombre d'articulations touchées, intensité de la douleur, atteinte rénale…). A chaque critère est associé un chiffre, qui permet de calculer un score global représentatif de l'intensité de la maladie.

Références :
pliceosomal Peptide P140 for Immunotherapy of Systemic Lupus Erythematosus. Sylviane Muller, Fanny Monneaux, Nicolas Schall, Rasho K. Rashkov, Boycho A. Oparanov, Philippe Wiesel, Jean-Marie Geiger, Robert Zimmer, Arthritis & Rheumatism, December 2008.

Utilisation de peptides comportant des modifications de type post-traductionnel dans le cadre du traitement de pathologies. Sylviane Muller, Fanny Monneaux, Jean-Paul Briand, Gilles Guichard, Jean-Gérard Guillet. Brevet Français 01/12041, déposant CNRS, 18.09.01 ; PCT/FR02/03186
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MessageSujet: PRIX INSERM 2008   LA RECHERCHE EmptyMer 3 Déc 2008 - 13:52

Prix Inserm 2008

Grand Prix de la Recherche médicale

Alain Fischer LA RECHERCHE Inserm10

ALAIN FISCHER est directeur de l'unité Inserm 768 "Développement normal et pathologique du système immunitaire" depuis 1991.
Il est lauréat du Grand Prix 2008.
Alain Fischer nous accueille, d'une poignée de main ferme, dans son bureau. L'esprit Necker ! Pour lui, "Necker, c'est un endroit où s'est développée une recherche à partir de problématiques médicales, et cela s'est maintenu au cours des années. Le seul problème, ce sont les bâtiments ; notre unité est dans ce que j'appelle un pavillon de banlieue, il n'y a pas assez d'espace." Mais cela devrait changer dans les années à venir, avec la création de l'Institut Imagine des maladies génétiques.

INSERM
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyLun 8 Déc 2008 - 22:27

Le Grand Prix Inserm de la recherche médicale est décerné mardi 2 décembre à Alain Fischer, directeur de l'unité 768 "Développement normal et pathologique du système immunitaire", depuis 1991.

Depuis 2000, l'Inserm affirme sa volonté de saluer chaque année les travaux d'excellence réalisés dans ses laboratoires et services. En honorant ces talents, l'Inserm entend montrer la diversité et la richesse des métiers qui font la recherche biologique, médicale et en santé d'aujourd'hui, ainsi que la créativité et la passion des femmes et des hommes qui la portent et l'animent au quotidien.

Le Grand Prix de la recherche médicale rend hommage à un acteur de la
recherche scientifique française dont les travaux ont permis des progrès remarquables dans la connaissance de la physiologie humaine, en thérapeutique et, plus largement, dans le domaine de la santé.

Lauréat 2008, Alain Fischer est directeur de l'unité Inserm 768 "Développement normal et pathologique du système immunitaire", depuis 1991.

Le Prix d'Honneur et le Prix Étranger témoignent de la carrière et de l'oeuvre de personnalités scientifiques de l'Institut et de la communauté internationale particulièrement éminentes.

Le lauréat 2008 du Prix d'Honneur, Alim-Louis Benabid a dirigé l'unité Inserm "Neurosciences précliniques" pendant plusieurs années.

Lauréat 2008 du Prix Etranger, Tomas Lindahl, a été directeur des Clare Hall Laboratories au Cancer Research UK durant vingt ans.


Les Prix Recherche distinguent des chercheurs, enseignants-chercheurs et cliniciens-chercheurs, dont les travaux ont particulièrement marqué le champ de la recherche fondamentale, de la recherche clinique et thérapeutique et de la recherche en santé publique.

Lauréates 2008 : Anne Eichmann et Elena Levashina.

Les Prix Innovation récompensent des ingénieurs, techniciens ou administratifs pour des réalisations originales au service de l'accompagnement de la recherche.

Lauréats 2008 : Luc Legrès et Nicole Pinhas.

Ces distinctions individuelles sont aussi une reconnaissance du savoir-faire, de l'implication et de la ténacité d'équipes entières. Au travers de la trace laissée par un chercheur ou un ingénieur, elles s'inscrivent aussi dans l'histoire de la connaissance.

Emblématiques de l'excellence de l'Inserm, ces prix montrent la contribution majeure de l'Institut à la connaissance du vivant, ainsi qu'à la recherche de moyens concrets pour dépister, prévenir, diagnostiquer et soigner toutes les maladies humaines. Ils apportent la preuve que, chaque année, ces maladies reculent, et que la qualité de
vie des individus et la santé des populations s'améliorent.
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyMar 16 Déc 2008 - 17:39

Une intra-articulaire de corticoïdes fait-elle monter la glycémie ?

Publié le 06/12/2008

Les effets des corticoïdes oraux ou intraveineux sont bien connus.

Les injections intra- articulaires de corticostéroïdes sont de pratique courante en rhumatologie, pourtant leurs conséquences sur la glycémie n’ont jamais été étudiées.

Une équipe israélienne s’est penchée sur la question
Neufs patients diabétiques de type 2 (7 femmes, 2 hommes) parfaitement équilibrés sous traitement ont été enrôlés dans l’étude. Tous souffraient d’une gonarthrose symptomatique depuis plus de trois mois résistante aux anti- inflammatoires non stéroïdiens et aux méthodes physiques. Quatre malades étaient traités par régime hypoglycémiant seul. Les autres recevaient un ou plusieurs anti diabétiques oraux. Tous ces traitements ont été poursuivis à l’identique durant l’étude. Une augmentation significative de la glycémie a été constatée après une injection de corticostéroïdes (50mg d’acétate de méthylprednisolone) dans le genou chez 7 malades sur les neuf.

L’augmentation était significative dans 4 cas, 2 à 4 heures après l’injection et entre 12 et 26 heures chez 3 malades. Le pic sérique de glucose était atteint 5 heures après l’infiltration chez 3 malades et à 17, 24, 32, 48 et 84 heures pour les autres. Le pic glycémique obtenu était de 3 g/l le plus souvent et de 5 g/l chez un malade.

Finalement, l’augmentation maximale de la glycémie a été atteinte 2 à 3 jours après l’infiltration pour la plupart des patients. Chez un seul, la glycémie était maximale au 5e jour après infiltration.

Il s’agit de la première étude rapportant une augmentation de la glycémie chez des malades diabétiques équilibrés après infiltration de corticoïdes pour gonarthrose. L’élévation glycémique est transitoire sur quelques jours. Elle traduit un passage précoce et rapide du stéroïde dans le sang comme cela a déjà été montré. La durée d’élévation de la glycémie coïncide avec la durée de détection sérique de la méthylprednisolone (injectée par voie intra articulaire).
JIM
Dr Juliette Lasoudris-Laloux
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyLun 29 Déc 2008 - 12:49

L’angiome dévoile son secret

ELISE DUBUISSON
Le soir.b

lundi 15 décembre 2008, 10:31


LA CAUSE majeure des angiomes décelée dans des laboratoires belges. Un pas vers de nouveaux traitements.
Actuellement, les malades atteints de ces malformations se voient proposer un traitement chirurgical. ©️ THIENPONT
Puisque leur cause restait inconnue, le traitement des angiomes caverneux ne permettait jusqu’à présent pas de soigner de manière optimale les patients. Heureusement, l’obstination de chercheurs belges va plus que probablement changer la donne : ceux-ci ont mis le doigt sur la cause majeure de cette pathologie.

Chez les personnes souffrant d’angiomes caverneux, les veines se déforment et se dilatent, au niveau de la peau, des muqueuses ou des organes. Cette pathologie rare peut être très invalidante, elle entraîne des séquelles esthétiques non négligeables et peut également provoquer des troubles fonctionnels majeurs et parfois même vitaux. « Lorsque les veines sont déformées, le débit sanguin est altéré, ce qui entraîne des douleurs importantes, surtout le matin lorsque le sang a stagné une nuit entière dans la lésion, cela peut aller jusqu’à altérer le fonctionnement du membre touché », indique l’un des auteurs de l’étude publiée ce dimanche dans la revue Nature Genetics. Afin de pallier les méconnaissances concernant cette maladie et améliorer sa prise en charge, une équipe de chercheurs dirigée par Miikka Vikkula, de l’Institut de Duve de l’UCL et Laurence Boon, du Centre des malformations vasculaires des Cliniques universitaires Saint-Luc, s’est lancée dans l’analyse minutieuse des malformations veineuses d’un groupe de 57 patients.

Cette étude a permis la découverte d’une mutation sur le gène baptisé TEK, présente chez 50 % des malades. « Il s’agit d’une mutation locale que l’on trouve uniquement dans les cellules de la malformation, les angiomes caverneux ne sont donc pas héréditaires, explique Miikka Vikkula. Outre les implications thérapeutiques de cette découverte, elle permet déjà de rassurer les patients qui craignaient de transmettre la maladie à leurs enfants. » Plus précisément, cette mutation génétique a pour conséquence le mauvais fonctionnement d’une protéine appelée TIE2 présente dans les cellules tapissant l’intérieur des vaisseaux sanguins.

« Cette protéine intervient dans la transmission de signaux de l’extérieur vers l’intérieur de ces cellules, poursuit le chercheur. Or, ces signaux jouent un rôle capital dans le développement, l’intégrité et la stabilité des vaisseaux sanguins. » Cette transmission étant altérée, les cellules fonctionnent de manière anormale induisant ainsi des lésions et une malformation de la veine.

« Actuellement, les personnes atteintes de malformations de ce genre se voyaient proposer un traitement chirurgical pour ôter l’angiome ou de la sclérothérapie permettant de diminuer la taille et les symptômes provoqués par la maladie. » Ces traitements ne sont cependant pas la panacée. « Parce que lorsque les lésions sont importantes et envahissent les muscles et les nerfs entourant des structures vitales comme l’œsophage, la chirurgie n’est pas envisageable. On ne peut évidemment pas retirer ce segment du tube digestif, souligne le Professeur Vikkula. Par ailleurs, la sclérothérapie est un traitement assez agressif. »

Grâce à cette découverte, de nouvelles perspectives de traitements plus efficaces et moins invasifs se profilent. Les chercheurs belges ne se sont d’ailleurs pas arrêtés en si bon chemin, ils ont d’ores et déjà mis sur pied un programme de recherche ayant pour but d’identifier de nouvelles molécules thérapeutiques. « Pour le moment, nous essayons de créer des souris portant cette mutation de manière à trouver des molécules capables de restaurer l’activité de la protéine TIE2, conclut Miikka Vikkula. Notre objectif ultime étant de mettre au point un traitement permettant d’empêcher le développement de la maladie chez les enfants porteurs de cette mutation et de limiter au maximum les conséquences de celle-ci chez les adultes. »
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyLun 29 Déc 2008 - 12:52

De nouvelles biothérapies contre la polyarthrite

LE FIGARO
Sandrine Cabut
26/12/2008 | Mise à jour : 22:46

.
La maladie touche près de 500 000 personnes en France.
Objectif rémission. En moins de dix ans, le pronostic de la polyarthrite rhumatoïde et la vie quotidienne de dizaines de milliers de malades ont été bouleversés par de nouveaux traitements, les biothérapies, qui peuvent bloquer l'évolution de la maladie. Ces médicaments d'action très ciblée ont fait récemment la une du congrès français de rhumatologie, où ont été présentées les biothérapies de demain. Une nouvelle molécule, dirigée contre une cible inédite, l'interleukine 6, devrait ainsi arriver sur le marché en 2009.
Peu connue du grand public, la polyarthrite rhumatoïde (PR) concerne 500 000 personnes en France, elle peut conduire à des handicaps sévères. Pendant longtemps, les traitements disponibles - essentiellement les corticoïdes et les immunosuppresseurs, qui diminuent les réactions immunitaires - ont eu pour objectif de soulager les douleurs des patients, et de ralentir les dégâts articulaires. Mais ils ne modifiaient pas vraiment le cours de la maladie.
Tout a changé avec l'arrivée des biothérapies, des molécules qui ont en commun d'être fabriquées à partir d'organismes vivants. Beaucoup d'entre elles sont en fait des anticorps, dits monoclonaux, qui bloquent sélectivement des substances dont le rôle est majeur dans les phénomènes d'inflammation. «J'ai vu des personnes “ressusciter” avec ces médicaments, témoigne un délégué régional de l'Association française des polyarthritiques. Des patients lourdement handicapés ont pu ainsi reprendre une vie normale et même une vie de couple.»
Arsenal thérapeutique
«Les biothérapies ont transformé nos salles d'attente et nos hôpitaux», confirme le professeir Maxime Dougados, chef de service de rhumatologie de l'hôpital Cochin (Paris). Selon lui, environ 40 000 malades ont déjà été ainsi traités en France, plus d'un million dans le monde. Les premières biothérapies qui ont été mises sur le marché (infliximab, adalimumab et etanercept) bloquent le TNF alpha, le facteur de nécrose tumorale. Ces produits sont prescrits, souvent en association avec d'autres médicaments, aux patients qui ne répondent pas rapidement, en trois quatre mois, au traitement immunosuppresseur classique. Les anti-TNF alpha se révèlent également de plus en plus utiles au cours d'autres maladies inflammatoires comme la spondylarthrite ankylosante, la maladie de Crohn ou le psoriasis.
Ces deux dernières années, l'arsenal thérapeutique s'est enrichi de deux molécules, le riduximab et l'abatacept, qui visent d'autres cibles moléculaires. Pour l'instant, ces médicaments sont proposés en deuxième intention aux 30 % de malades chez qui les anti-TNF alpha sont sans effet. Mais les indications ne cessent d'évoluer.
15 000 euros par malade
Par ailleurs, un nouveau produit, le tocilizumab, qui bloque l'interleukine 6, une autre protéine cruciale de l'inflammation, pourrait obtenir une autorisation de mise sur le marché aux États-Unis et en Europe dans les mois à venir.
Mais si ces médicaments transforment la vie des patients, ils ne sont pas sans inconvénients. Ils ne sont disponibles que sous forme injectable, par voie intraveineuse ou sous cutanée. Surtout, leurs effets secondaires doivent être surveillés comme le lait sur le feu. Du fait de leur mode d'action, les biothérapies peuvent en effet favoriser des infections, et éventuellement certains cancers, dont ceux de la peau. «Les cas de tuberculose sont spectaculaires, mais ils sont rares en pratique, précise le Pr Dougados. En revanche, nous sommes très vigilants par rapport à d'autres infections, en particulier les pneumonies». Pour mieux suivre ces risques, la plupart des pays ont mis en place des registres de surveillance. Reste le problème économique : la facture est de l'ordre de 15 000 euros par an et par malade. Un coût élevé dû en partie au mode de fabrication des biothérapies, mais à mettre en balance avec les bénéfices à long terme sur la qualité de vie.
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyMer 28 Jan 2009 - 12:11

ORPHANET ANNONCE le 28 janvier 2009

Financer sa recherche

Les projets maladies rares soutenus dans deux appels d’offre de l’ANR

L’Agence Nationale de la Recherche, associée à l’Association Française contre les Myopathies (AFM) lance auprès de la communauté de recherche française deux appels à projets thématiques :

- dans le domaine de la physiopathologie des maladies humaines communes ou rares : GENOPAT (Physiopathologie moléculaire ; des maladies rares aux maladies communes)
- dans le domaine des maladies neurologiques et psychiatriques : MNP (Maladies neurologiques et maladies psychiatriques)

Date limite de soumission des dossiers GENOPAT : 17 février 2009
En savoir plus sur GENOPAT

Date limite de soumission des dossiers MNP : 27 février 2009
En savoir plus sur MNP

La Fondation Groupama pour la Santé soutient la recherche sur les maladies rares

Chaque année, la Fondation Groupama pour la Santé lance un appel à candidatures auprès de jeunes chercheurs travaillant dans le domaine des maladies rares, pour attribuer un financement pour une thèse de trois ans à un "Espoir de la Fondation".
Le projet devra s’inscrire dans l’un des axes de recherche retenus par le Plan National Maladies Rares 2004-2008:

- l’épidémiologie,
- la caractérisation génétique et moléculaire des maladies rares,
- la physiopathologie,
- l’évaluation des performances des systèmes de soins, des modes de prise en charge et des conséquences psychosociales,
- la mise au point de tests diagnostiques,
- la recherche thérapeutique.
Date limite de dépôt des dossiers : 7 mars 2009
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyMer 28 Jan 2009 - 12:38

Maladies métaboliques héréditaires : ERNDIM et le contrôle de la qualité externe des laboratoires de diagnostic en Europe

ERNDIM est un réseau de recherche européen pour l’évaluation et l’amélioration du dépistage, du diagnostic et du traitement des maladies métaboliques héréditaires. Créé en 1994, le réseau a mis en place 9 schémas de contrôle de qualité externe pour les tests génétiques biochimiques établis à partir des recommandations et des normes internationales. Ces neuf schémas, qualitatifs ou quantitatifs, ont été testés auprès des laboratoires participant au réseau (268 en 2007 contre 123 en 1994). Entre 1994 et 2007, ERDNIM a constaté une amélioration de la qualité des tests en lien avec l’introduction du contrôle de qualité externe.
L’EMEA débute la nouvelle année avec sept nouvelles opinions positives pour des désignations orphelines

Lors de la réunion de janvier 2009, le COMP (Committee for Orphan Medicinal Products) a accordé une opinion positive pour la désignation orpheline à sept substances médicinales pour les indications suivantes :

- traitement de la sclérose latérale amyotrophique,
- traitement de la bêta-thalassémie intermédiaire et majeure,
- traitement de la leucémie myéloïde aigue (2 substances),
- traitement du syndrome de Cushing,
- traitement de la mucopolysaccharidose de type IVA,
- traitement des infections pulmonaires par pseudomonas aeruginosa dans la mucoviscidose.

Lire le communiqué de presse

http://www.emea.europa.eu/pdfs/human/comp/pr/69410709en.pdf

Consulter le registre des désignations orphelines européennes
http://ec.europa.eu/enterprise/pharmaceuticals/register/orphreg.htm
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyJeu 26 Mar 2009 - 12:28

RECHERCHE
Sclérose en plaques : des chercheurs suisses identifient un mécanisme déclencheur


Handicap Infos 25/03/2009 10:35:03

Comment se déclenche la sclérose en plaques ?

Les scientifiques de l'Institut de recherche en biomédecine (IRB) de Bellinzone ainsi que des universités de Berne et Gênes ont identifié chez la souris cette molécule nommée CCR6. Elle est jugée décisive dans le déclenchement de la maladie, a indiqué lundi l'Université de Berne.

Selon ces travaux publiés dans «Nature Immunology», le processus est le suivant: des cellules immunitaires utilisent la molécule CCR6 comme «clé» pour pénétrer dans une structure particulière du cerveau, les plexus choroïdes. De là, elles passent dans le cortex cérébral, où elles ouvrent à d'autres cellules immunitaires la barrière hémato-encéphalique protégeant le cerveau des substances indésirables présentes dans le sang.

Dégâts au système nerveux :

Or ces cellules immunitaires, qui normalement protègent l'organisme contre les agents infectieux, provoquent des dégâts au cerveau et à la moëlle épinière. Dans le cas de la sclérose en plaques, elles détruisent la gaine de myéline des fibres nerveuses, entraînant des handicaps progressifs. Maladie neurologique inflammatoire la plus répandue, incurable à ce jour, elle touche avant tout les jeunes adultes.

Selon les chercheurs, il est vraisemblable que cette migration de cellules immunitaires dans le système nerveux central, étudiée chez la souris, se déroule selon le même mécanisme chez l'homme. Pour Antonio Lanzavecchia, directeur de l'IRB cité dans le communiqué, la molécule CCR6 pourrait être utilisée pour développer une nouvelle thérapie contre la sclérose en plaques.

Maladie neurologique inflammatoire la plus répandue, incurable à ce jour, elle touche avant tout les jeunes adultes.
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyJeu 26 Mar 2009 - 12:46

La Synthèse de presse bioéthique du lundi 23 mars 2009

GENETIQUE

Une piste de traitement pour la trisomie 21

Selon une étude publiée par l'équipe de Jean Delabar (CNRS - université Paris VII) dans la revue PLoSONE, on pourrait un jour guérir au moins en partie les personnes atteintes de trisomie 21.
Il y a 50 ans, le professeur Jérôme Lejeune découvrait la cause de la trisomie 21 : la présence de trois chromosomes au lieu de deux sur la 21ème des 23 paires de chromosomes qui composent le génome humain. En 2000, le séquençage de ce chromosome a permis aux chercheurs de recenser les centaines de gènes qu'il contient pour déterminer ceux qui pouvaient être responsables de la maladie.
Jean Delabar et ses collègues se sont arrêtés sur le gène de la Dyrk1A, l'une des enzymes codées par le chromosome 21 présente dans le cerveau. Sa présence en trois exemplaires peut entraîner chez la souris un trouble du comportement cérébral et de l'apprentissage similaire à celui des personnes atteintes de trisomie 21.
Pour réduire l'activité de la Dyrk1A, les chercheurs ont eu recours à du thé vert. Ils ont constaté que la consommation quotidienne d'infusion de thé vert, dès leur gestation, a éliminé chez les souris malades tous leurs symptômes neurologiques. Les chercheurs veulent maintenant confirmer l'effet du thé vert sur des modèles de souris plus proches de la trisomie 21.
Pour Jacqueline London, professeur dans le même laboratoire et présidente de l'Association française pour la recherche sur la trisomie 21 (AFRT), "ce résultat est très encourageant".
Et Jean Delabar de conclure "un traitement qui permettrait aux personnes trisomiques d'atteindre un QI de 70 - 80 serait déjà un progrès considérable, car il leur permettrait de mener une vie autonome".
Par ailleurs, à l'occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, un colloque était organisé ce week-end par Trisomie 21 France en collaboration avec la Fondation Jérôme Lejeune. "La trisomie 21 est la grande oubliée des maladies génétiques, alors qu'elle touche 70 000 personnes en France" s'indigne Jacqueline London, la présidente de l'Association française pour la recherche sur la trisomie 21 (AFRT) à l'initiative de cette journée.
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyLun 4 Mai 2009 - 19:41

Bientôt, des traitements contre les maladies rétiniennes orphelines ?

[4 mai 2009 - 10:44] Destination Santé

Le premier Consortium de recherche Descartes dédié à l’apport de solutions innovantes pour les malvoyants vient de voir le jour à Paris.
Cette structure qui procède de multiples partenariats public/privé, rassemble l’Institut de la Vision, Essilor, Visiotact, le laboratoire Aimé Cotton du CNRS (Université Paris-Sud 11), MicroOLED et Fovea Pharmaceuticals. Leur objectif est clair : développer des traitements contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), le glaucome et la rétinopathie diabétique.

Ce projet représente un budget total de 33 millions d’euros sur 5 ans, et mobilisera 180 personnes à temps plein. « Le consortium mettra le patient au cœur de sa recherche. Et il a pour vocation à terme, de rendre une vie sociale à plus de 50 millions de personnes » précisent les partenaires.

Source : Consortium de recherche Descartes, 21 avril 2009
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyMar 18 Aoû 2009 - 2:23

Fondation de France : Appel à projet 2009 "Douleur"

Date limite de dépôt des dossiers : 28­ août 2009
­­­­­­
Au fur et à mesure des progrès réalisés dans la prise en charge de la douleur liée aux maladies, aux examens et aux soins, la Fondation de France s'est focalisée sur un public qui, parce qu'il a des difficultés à communiquer, pose des problèmes spécifiques de prise en charge : les personnes atteintes de troubles psychiques et celles présentant certains handicaps.

La Fondation de France souhaite encourager et aider les équipes soignantes à adapter leur prise en charge.

•Pour télécharger l'appel à projet : ­cl­iq­uez­ ici http://www.fdf.org/download/BAG.pdf
•Pour télécharger le dossier de demande de candidature: ­
À qui s’adresse l’appel à projets ?
L’appel à projets s’adresse aux équipes soignantes intervenant en service hospitalier ou en institution.

Quelles sont les initiatives concernées ?
La Fondation de France soutiendra des projets « de terrain » émanant de structures psychiatriques et médico-sociales, et notamment celles dans lesquelles la démarche de prise en charge de la douleur serait émergeante.
Ces projets pourront être pluriannuels.
Attention, aucun projet de recherche ne sera reçu dans le cadre de cet appel à projets.

Date limite de dépôt des dossiers : 28­ août 2009

En savoir plus : http://www.fdf.org/content/download/6491/93018/version/1/file/BAG.pdf
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptySam 7 Nov 2009 - 14:58

Adrénoleucodystrophie : deux enfants sauvés par la thérapie génique

[6 novembre 2009 - 11h05]
[mis à jour le 6 novembre 2009 à 11h35]


Deux enfants atteints d’adrénoleucodystrophie (ALD) ont été sauvés d’une mort certaine grâce à la thérapie génique - et à un dérivé inactivé du virus du SIDA !
L’ALD est une maladie génétique rare, mais mortelle. Elle entraîne la destruction progressive du système nerveux central (moelle épinière et cerveau), conduisant à la perte des fonctions cognitives et motrices, et au décès. La greffe de moelle osseuse ne suffit pas : les donneurs sont trop rares et le risque de complications élevé.

Un nouveau traitement vient d’être testé sur deux enfants, à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris, par des équipes de recherche française associant l’Inserm, l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris et l’Université Paris-Descartes. Des cellules souches provenant de la moelle osseuse des petits malades ont été prélevées, modifiées en laboratoire puis réinjectées aux patients. Un « vecteur » - sorte de véhicule transportant de l’information génétique – dérivé du virus du SIDA y était associé. Le virus du SIDA est en effet le seul à pouvoir pénétrer dans le noyau des cellules qui ne se divisent pas : les cellules souches et les neurones. Celles-ci, atteintes par l’ALD, ont ainsi reçu le gène thérapeutique créé par les chercheurs. Aucun effet secondaire n’a été observé jusqu’ici.

Cette première mondiale offre des perspectives de traitement pour toutes les leucodystrophies, ainsi que pour d’autres maladies plus fréquentes (hémophilie, Parkinson…).
L’Association européenne contre les Leucodystrophies (ELA) se réjouit de ce résultat et des perspectives qui en découlent. Elle entend continuer à soutenir la recherche, et ainsi étendre les essais à l’Europe entière.

Source : ELA, 5 novembre 2009 - Inserm, 6 novembre 2009.
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyLun 16 Nov 2009 - 12:58

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Félicitations aux auteurs.


Le président et tous les membres de l’Université Paris Descartes sont particulièrement fiers des remarquables résultats de thérapie génique publiés dans la revue Science par des enseignants-chercheurs et des chercheurs de notre université, dont sept professeurs des facultés de médecine et de pharmacie Paris Descartes.

Ces travaux ont pour l’essentiel été réalisés dans des unités de recherche mixte Inserm - Université Paris Descartes et dans des services hospitaliers de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris.

Pour plus de détails voir le site de l’Université : http://www.univ-paris5.fr/spip.php?article3729
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyMar 17 Nov 2009 - 16:52

Se passer des cellules souches ?

Des chercheurs français ont réussi à multiplier des macrophages, en court-circuitant l’étape des cellules souches. Une façon plus directe de régénérer des cellules adultes ?
L’équipe de Michael Sieweke, au centre d’immunologie de Marseille (Université Aix-Marseille, CNRS, Inserm) a entrouvert une porte, en travaillant sur des macrophages. Ces cellules spécialisées, impliquées dans la réponse immunitaire, sont normalement incapables de se diviser. L’équipe de scientifiques a pourtant réussi à multiplier en laboratoire des macrophages de rat, grâce à une modification génétique. Les macrophages, réinjectés chez le rat, n’ont pas formé de tumeur, et ont exercé leur activité immunitaire normale.

Jusqu’ici, la seule option envisageable était de passer par la case « cellules souches ». Encore non différenciées en cellules musculaires, nerveuses, immunitaires… elles peuvent a priori se spécialiser dans chacune de ces fonctions, et sont porteuses de nombreux espoirs. Elles devraient ainsi pouvoir traiter diverses maladies (Alzheimer ou Parkinson, cancers – ou de façon plus tangible, une leucodystrophie). Mais cette transformation des cellules souches en cellules adultes est complexe et n’a pas encore produit tous les résultats espérés.

Source : Science, 6 novembre 2009 – CNRS, 6 novembre 2009.
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptySam 20 Fév 2010 - 21:49


Deux chercheurs récompensés par la Ville de Paris LA RECHERCHE Viewmu10

Le 10 février 2010, la recherche était à l’honneur à l’Hôtel de Ville. A cette occasion, deux chercheurs ont été récompensés : Yves Agid a reçu le prix Claude Bernard de la Ville de Paris et Marc Lecuit le prix Jean Hamburger. Ces prix ont été remis par Jean-Marie Le Guen, adjoint au Maire chargé de la santé et des relations avec l’AP-HP.

Jean-Marie Le Guen entouré d'Yves Agid à gauche et de Marc Lecuit à droite.

Le prix Claude Bernard 2009

Le prix Claude Bernard 2009 a été attribué au Professeur Yves Agid, 69 ans, pour ses travaux en neurosciences. D’une valeur de 35 000 €, ce prix est destiné à récompenser un chercheur pour l’ensemble de sa carrière. Doté d’une double formation de neuropsychiatre, et de biologiste cellulaire et neurochimiste, Yves Agid a été directeur de recherche Inserm « Mécanismes et conséquences de la mort neuronale ». Il est aujourd’hui professeur des universités – praticien hospitalier, chef du service de neurologie de l’Hôpital de la Pitié Salpetrière. Yves Agid est à l’origine du grand projet d’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM), soutenu par la Région et la Ville de Paris, qui doit ouvrir en 2010 et dont il est le directeur scientifique.

Avec son équipe, il a permis plusieurs découvertes majeures dont la première mise en évidence de différentes formes d’apoptose dans le cerveau humain, l’identification des principaux facteurs entraînant la mort des neurones et la démonstration du rôle de processus inflammatoires dans la survenue de la maladie de Parkinson. Yves Agid a obtenu plusieurs prix dont le Grand Prix de l’Inserm 2001 et le Grand prix de l’American Academy of Neurology en 2003. Le prix Claude Bernard 2009 récompense ainsi l’ensemble des recherches d’Yves Agid qui ont contribué à élucider les mécanisme de maladies invalidantes et à mettre en évidence de nouvelles cibles thérapeutiques.

Le prix Jean Hamburger de la Ville de Paris

D’un montant de 25 000 €, ce prix couronne un chercheur de moins de 45 ans pour une découverte ou une avancée majeure. En 2009, Marc Lecuit a reçu ce prix pour ses travaux sur les maladies infectieuses. Marc Lecuit, 43 ans, exerce son activité de médecin à l’Hôpital Necker au sein du service d’Infectiologie et dirige depuis deux ans son propre groupe de recherches à l’Institut Pasteur. Son laboratoire de recherche en microbiologie et infectiologie est également labellisé par l’Inserm et la Fondation pour la Recherche Médicale. En outre, il est responsable du Centre de référence national concernant les Listeria.

La contribution principale des travaux de Marc Lecuit concerne la caractérisation de molécules impliquées dans l’interaction entre les cellules de l’Hôte et la bactérie Listeria. Marc Lecuit a également développé un modèle murin permettant d’étudier l’infection par le Chickungunya en même temps qu’il a établi des éléments cliniques concernant la prophylaxie et la thérapie de cette maladie. Marc Lecuit a reçu le soutien de plusieurs organisations nationales ou internationales comme l’EMBO et le label Equipe Ville de Paris 2010.

Il est également lauréat de l’appel à projets en recherche médicale et en santé de la Ville de Paris (en savoir plus ci-dessous).
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyVen 26 Fév 2010 - 19:59

Thérapie génique : le Généthon autorisé à un essai clinique de phase I

Généthon a été autorisé à mener un essai clinique de thérapie génique de phase I/II pour le syndrome de Wiskott-Aldrich.
Il sera réalisé parallèlement en France à l'hôpital Necker-Enfants-Malades par les Prs Alain Fischer, Marina Cavazzana-Calvo et Salima Hacein-Bey-Abina et en Angleterre au Great Ormond Street Hospital de Londres par le Pr Adrian Thrasher.

Le syndrome de Wiskott-Aldrich est une maladie héréditaire touchant les garçons. Elle consiste en un déficit immunitaire rare qui se traduit par des hémorragies, des infections récurrentes (diarrhées sanglantes, etc.) et un eczéma. L'anomalie du chromosome X a été identifiée en 1994 sous la forme d'une mutation portant sur le gène WAS.

Le rétablissement du système immunitaire des enfants atteints nécessite une greffe de moelle osseuse qui s'avère souvent délicate : il faut trouver un donneur compatible et éviter tout phénomène de rejet.

Les travaux préparatoires, menés depuis huit ans au laboratoire Généthon par Anne Galy (INSERM UMR 951), reposent sur une approche de la thérapie génique par transfert de gène in vivo utilisant un vecteur issu du VIH. Au total, 10 millions d'euros ont été nécessaires à la mise en place de cet essai clinique.

Le Quotidien du Médecin (Dr Emmanuel de Viel) 26/02/10
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyDim 28 Fév 2010 - 13:21

Recherche et innovation Appel à propositions ASTRE

Dans le cadre de sa politique de soutien à la recherche et au transfert de technologie, le Conseil général de l'Essonne lance, au titre de l'année 2010, l'appel à propositions A.S.T.R.E. - Action de Soutien à la Technologie et à la Recherche en Essonne.
Depuis 2000, A.S.T.R.E. a permis de soutenir plus de 220 projets de recherche portés par des équipes essonniennes pour un montant d'aide départementale de 22 M€.

Ce dispositif est destiné à renforcer la compétitivité de la recherche et des entreprises essonniennes en favorisant les interactions entre laboratoires d’organismes de recherche et acteurs industriels locaux. L’appel à propositions permet de soutenir en co-financement des projets de recherche innovants nécessitant l’acquisition, par les unités de recherche, de matériels semi lourds, et dont le coût est inférieur à 300 000 € T.T.C.

Pour l’année 2010 des modifications sont apportées :

• le dispositif est ouvert aux dépenses en fonctionnement des laboratoires pour la promotion et la valorisation des résultats issus du projet de recherche présenté au programme ASTRE
• un bonus financier est accordé aux projets de recherche ayant un caractère éco innovant
• la priorité sera donnée aux partenariats de recherche induisant une vraie valeur ajoutée comme par exemple les projets de recherche multidisciplinaires ou encore les projets de recherche favorisant les liens entre les pôles de recherche essonniens d’Evry et d’Orsay/Saclay
• chaque dossier devra clairement faire apparaître l’intérêt d’un ou plusieurs industriel(s) essonnien(s) au projet de recherche sous peine de se voir refuser son éligibilité.

Chaque dossier doit être adressé ou déposé par la Présidence ou la Direction générale de l’institution en 3 exemplaires papier + 1 version numérique sur CD-ROM et devra parvenir au Conseil général de l’Essonne au plus tard le 5 mars 2010 – le cachet de la poste faisant foi.

Aucun envoi par télécopie ou par messagerie électronique ne sera accepté s’il n’est pas accompagné d’un dossier papier complet transmis dans les délais impartis. Tout dossier incomplet à la date de clôture de l’appel à projets sera déclaré inéligible.

En cas de dépôt de plusieurs dossiers par un établissement, un classement des dossiers par ordre de priorité doit être effectué.
Documents

• Dossier d'information [pdf]
• Dossier de candidature [doc]
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptyMer 3 Mar 2010 - 19:20

Arrêté sur l'information aux femmes sur le diagnostic prénatal

Un arrêté du 19 février 2010 publié le 2 mars 2010 par le Journal Officiel complète l'arrêté du 23 juin 2009 fixant les règles à suivre en matière de diagnostic et dépistage prénatals, en apportant des précisions sur "l'information à donner à la femme enceinte et le formulaire de consentement à lui faire signer dans chaque cas".

L'arrêté du 23 juin 2009 prévoit de proposer systématiquement le dosage des marqueurs sériques au premier trimestre de la grossesse. Le nouvel arrêté précise que les femmes pourront attester avoir obtenu "des informations sur le risque pour l'enfant à naître d'être atteint d'une maladie d'une particulière gravité, notamment la trisomie 21", ainsi que sur les risques potentiels à partir de la réalisation d'un "calcul de risque". L'arrêté indique que "si le risque est faible, il n'écarte pas complètement la possibilité pour le foetus d'être atteint de l'affection" et qu'en cas de risque élevé, "un prélèvement (de liquide amniotique, de villosités choriales ou de sang foetal) [...] sera proposé. Seul le résultat du caryotype foetal permettra de confirmer ou non l'existence de l'affection".

Le formulaire correspondant à cette information et au consentement de la femme enceinte indique, entre autres, que celle-ci a été informée "sur les risques, les contraintes et les éventuelles conséquences de chaque technique de prélèvement de liquide amniotique, de villosités choriales ou de sang foetal, nécessaire pour réaliser ces analyses". Les femmes reconnaîtront également avoir eu des informations "sur le fait que l'analyse peut révéler d'autres affections que celle recherchée" au départ. Sur l'ensemble des informations données ne sont évoquées qu'en deux mots les "possibilités thérapeutiques".

Quotimed.com 02/03/10 - legifrance.gouv.fr 02/03/10 - Gènéthique 03/03/10
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MessageSujet: Re: LA RECHERCHE   LA RECHERCHE EmptySam 5 Juin 2010 - 18:34

Romandie News

Maladies des yeux : une dizaine d'essais de thérapie génique dans les tuyaux

EVRY (France) - Une dizaine d'essais de thérapie génique, dont deux devraient débuter dans les deux ans, sont actuellement dans les tuyaux en France pour tenter de traiter des maladies de l'oeil, expliquent les chercheurs, à la veille des Journées de la vision, du 7 au 12 juin.

"Un essai clinique ce n'est pas encore une preuve de résultat", prévient José-Alain Sahel, directeur de l'Institut de la Vision et coordinateur avec Fabienne Rolling du Réseau de thérapie génique oculaire impulsé en 2009 par l'Association française contre les myopathies (AFM) et le Généthon. "Il faut rester très pondéré, nous ne savons pas si ça va marcher, la première étape c'est de vérifier que ce n'est pas dangereux", ajoute-t-il.

Réunis vendredi au Généthon à Evry (Essonne), les scientifiques du réseau ont listé les projets en cours d'évaluation ou d'élaboration. Deux apparaissent plus proches de l'essai chez l'homme.

Le premier essai clinique (dit de phase I/II), sur un petit nombre de personnes, devrait être lancé fin 2010 - début 2O11 à Nantes par l'équipe de Fabienne Rolling. Il porte sur une maladie génétique héréditaire de la rétine, l'amaurose congénitale de Leber.

Cette maladie, qui concerne 1.000 à 2.000 enfants en France, entraîne précocement une quasi-cécité en raison d'une rapide et irréversible atrophie de la rétine. Un essai clinique sur des enfants aux Etats-Unis, ciblant le gène "RPE65", a déjà montré des résultats "extrêmement prometteurs", souligne le Pr Sahel.

Un autre projet vise la neuropathie optique de Leber, maladie génétique qui touche le nerf optique et qui est due à une mutation de l'ADN mitochondrial (ADNmt, transmis par la mère). 2.000 personnes en sont atteintes en France. L'essai sur l'homme pourrait débuter en 2O11 ou 2012, "probablement à l'Institut de la vision", précise Serge Braun, directeur scientifique de l'AFM.

"Cette maladie se caractérise par l'arrivée brutale d'un handicap visuel sévère", explique Marisol Corral-Debrinski (Institut de la vision), dont l'équipe doit démarrer en septembre un essai sur les primates. Un oeil est d'abord touché, puis le second, avec une perte de la vision centrale et des couleurs. Il n'existe aujourd'hui aucun traitement.

Le Pr Sahel évoque aussi des projets d'essais sur la maladie de Stargardt, autre maladie rare de la rétine, et la maladie de Usher qui rend à la fois malentendant et malvoyant.

"L'oeil est un bon modèle pour les thérapies géniques", explique ce spécialiste : c'est un tissu "très accessible", et il est "très tolérant au niveau immunitaire". C'est à dire qu'il supporte bien l'injection de "vecteurs", ces corps étrangers dérivés de virus qui servent à transporter la thérapie. Le plus souvent celle-ci consiste à réintroduire dans les cellules une protéine manquante.

Les chercheurs espèrent que le modèle de l'oeil puisse être utile pour d'autres maladies rares, mais aussi que la thérapie génique puisse trouver des applications dans des maladies oculaires non génétiques, plus fréquentes, comme la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge).

Les spécialistes de la vision ont décidé de fédérer les 5 centres de référence maladies rares en ophtalmologie pour obtenir une banque de données commune qui pourra faciliter la mise en place des essais cliniques.

"Pour beaucoup de gens qui sont en train de perdre la vue, la mobilisation des chercheurs est un réel espoir, même s'il faut être prudent", estime le président de la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France, Vincent Michel.

(©️AFP / 05 juin 2010 15h23)
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