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| Docteur QUOI DE NEUF en 2010 | |
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Admin Admin
| Sujet: Docteur QUOI DE NEUF en 2010 Dim 3 Jan 2010 - 19:15 | |
| TIC santé - e-administration La télémédecine va bouleverser les organisations des soins et la pratique médicale
Il est bien rare depuis quelques mois que passe une semaine sans que la télésanté soit évoquée dans les réflexions autour de l'évolution de notre système de couverture sanitaire. Ce fut le cas lors d'un colloque Médias & santé récemment organisé au campus de la Timone, au cours duquel intervenait Pierre Simon, Conseiller générale de santé et chargé de la mission télémédecine au ministère de la Santé, lors d'une table ronde autour du thème Télémédecine et E-learning. Estimant que la télémédecine va bouleverser les organisations des soins et la pratique médicale, ce spécialiste devait rappeler que les 15 millions de malades chroniques actuels seront 30 millions à l'horizon 2050, la densité médicale en berne ne se stabilisant qu'à l'horizon 2030. Dans cette situation, Pierre Simon estime que les organisations actuelles ne pouvant plus faire face aux demandes de soins, il faut donc revoir les organisations et les pratiques, concluant que la témémédecine peut répondre à ces besoins nouveaux par une mutualisation des savoirs. Notons au passage que cette analyse n'est d'ailleurs pas très éloignée de celles des Ordres médical et infirmier lors d'une récente conférence de presse commune (voir Lettre 381). Dans ce contexte porteur pour ces nouvelles technologies, il est intéressant d'observer la modification de la convention constitutive de l'ASIP santé dans l'arrêté publié le 21 décembre dernier, qui porte entre autres sur l'extension des missions du groupement aux actions de veille et d'alerte sanitaires ainsi qu'au déploiement de la télésanté.
Vidéo de l'intervention : http://www.laprovence.com/video/Colloque%2BM%25C3%25A9dias%2B%2526%2Bsant%25C3%25A9%2B-%2BT%25C3%25A9l%25C3%25A9m%25C3%25A9decine%2Bet%2BE-learning/iLyROoafIFcn/laprovence/actualita%A9
Arrêté ASIP publié au JO du 19 décembre : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021495344 | |
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| Sujet: Re: Docteur QUOI DE NEUF en 2010 Lun 4 Jan 2010 - 17:41 | |
| Quelles attentes pour les enfants atteints de cancer et leurs familles ?
[4 janvier 2010 - 14h08] [/i]milles ?
Le 27 mars prochain seront organisés à Paris, les premiers Etats généraux des enfants, adolescents et jeunes adultes atteints de cancer et leurs familles. L’objectif : connaître les difficultés rencontrées par les familles pour mieux répondre à leurs attentes. Et surtout, leur offrir un espace de parole. L’UNAPECLE (Union nationale des Associations de Parents d’Enfants atteints de Cancer ou de Leucémie), met en ligne dès à présent, un site Internet qui permet aux parents et enfants concernés de déposer leurs témoignages. « Nous souhaitons poursuivre la dynamique du Plan Cancer II », précise Catherine Vergely, présidente de l’UNAPECLE. « C’est ensemble, avec les personnes malades, leurs proches et les différentes parties prenantes que la situation des enfants malades, des adolescents, des jeunes adultes et de leurs familles pourra réellement évoluer ».
« Nous souhaitons voir s’exprimer des jeunes adultes aujourd’hui guéris. C’est une population qui n’est jamais interrogée. Pour trouver de nouvelles pistes, nous avons besoin de savoir ce dont ils ont manqué enfants, pendant leur maladie, et de mesurer les conséquences de cette période sur leur vie d’adulte ».
Quel que soit votre vécu, si vous vous sentez concerné, vous pouvez partager votre expérience sur le site Internet dédié ou vous rendre à l’une des réunions régionales organisée par l’UNAPECLE : « nous en avons organisé cinq depuis le mois d’octobre. L’accueil est très positif, les familles et les jeunes malades sont très reconnaissants de pouvoir s’exprimer librement… ». Sans oublier qu’ils contribuent ainsi à une meilleure prise en charge des jeunes malades.
Créée en 2003, l’UNAPECLE regroupe aujourd’hui 35 associations dont 27 de parents, et d’autres qui œuvrent pour les enfants atteints de cancers ou de leucémie, et pour leurs familles.
Source : UNAPECLE, 14 décembre 2009 | |
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| Sujet: Re: Docteur QUOI DE NEUF en 2010 Jeu 21 Jan 2010 - 11:50 | |
| Sclérose en plaques : la piste des antihypertenseurs
Sandrine Cabut Le Figaro 19/08/2009 | Mise à jour : 08:41 |
Chez des souris, le lisinopril a obtenu des résultats spectaculaires. À confirmer chez l'homme. Un banal anti-hypertenseur contre la sclérose en plaques (SEP) ? C'est la piste originale suivie par le Pr Lawrence Steinman (université de Stanford, États-Unis), l'un des grands spécialistes de cette maladie neurologique. Testé chez des souris avec un équivalent de SEP, le lisinopril, un anti-hypertenseur largement utilisé dans le monde, a induit une régression de leurs paralysies.
Cette molécule, qui appartient à la famille des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, a également prévenu l'apparition des symptômes chez les rongeurs qui n'avaient pas encore déclaré la maladie. Les résultats de cette étude ont été publiés dans Les Annales de l'Académie des sciences américaines (Pnas) le 17 août.
Maladie auto-immune du système nerveux central, qui atteint la myéline (gaine entourant les fibres nerveuses), la sclérose en plaques touche environ 70 000 personnes en France. Les premiers symptômes apparaissent généralement entre 25 et 35 ans, et évoluent le plus souvent par poussées, du moins au début de la maladie. Le traitement fait appel à des immunomodulateurs, comme l'interféron et la copaxone, qui limitent la réponse inflammatoire ; ou à des immunosuppresseurs. Un anticorps monoclonal, le natalizumab (Tysabri), a été commercialisé en 2007 pour les formes sévères.
Codécouvreur de ce médicament, le Pr Steinman s'est désormais lancé dans une autre voie : celle des inhibiteurs de l'enzyme de conversion. Commercialisés depuis des années, ces médicaments diminuent la tension artérielle en bloquant un système physiologique appelé RAA (rénine angiotensine aldostérone). Or, ce système joue aussi un rôle central dans les phénomènes inflammatoires qui accompagnent les plaques d'athérome des artères et les maladies auto-immunes, selon Lawrence Steinman.
Régression des lésions
Dans un premier temps, son équipe a étudié des biopsies cérébrales de patients décédés atteints de SEP. Les analyses ont confirmé la présence en quantité importante de récepteurs au système RAA dans les lésions. Les chercheurs ont ensuite testé les effets du lisinopril sur un modèle animal de la SEP. Administré préalablement à l'injection déclenchant la maladie, le médicament a bloqué sa survenue. Et il a permis la régression des lésions chez les animaux déjà atteints.
«C'est une nouvelle cible thérapeutique originale, peu onéreuse et peu contraignante (par voie orale, contrairement aux traitements habituels, injectables, NDLR)», commente le Pr Thibault Moreau, neurologue (CHU de Dijon) et vice-président de l'Arsep, l'Association pour la recherche sur la sclérose en plaques. Reste à savoir si ces bénéfices observés sur un modèle expérimental, un peu différent de la SEP humaine, se confirmeront chez des malades.
«Cette approche paraît plus adaptée à des formes à poussées qu'aux SEP progressives, prédit le Pr Moreau. D'autres points restent à préciser, comme l'intensité du passage dans le système nerveux central et la puissance anti-inflammatoire. Il faudra aussi comparer cette molécule aux traitements habituels.»
Pour le Pr Steinman, la prochaine étape est de tester le lisinopril ou d'autres inhibiteurs de l'enzyme de conversion chez des patients atteints de SEP. «Nous cherchons des fonds pour débuter des essais cliniques en 2010», ajoute le neurologue, qui suggère aussi que d'autres maladies auto-immunes pourraient bénéficier de cette stratégie.
» Une avancée décisive contre la sclérose en plaques | |
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| Sujet: Re: Docteur QUOI DE NEUF en 2010 Dim 14 Fév 2010 - 15:18 | |
| Arrêté du 22 janvier 2010 fixant la liste des maladies donnant lieu à un dépistage néonatal
Texte du MINISTERE DE LA SANTE ET DES SPORTS
J.O. Lois et Décrets Date 2010-01-30 Numéro, pages n° 25, p. 1870
Résumé La liste des maladies devant faire l'objet d'un dépistage néonatal pour l'ensemble des nouveau-nés est fixée comme suit : la phénylcétonurie ; l'hyperplasie congénitale des surrénales ; l'hypothyroïdie ; la mucoviscidose ; Pour les nouveau-nés présentant un risque particulier de développer la maladie : - la drépanocytose. | |
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| Sujet: Re: Docteur QUOI DE NEUF en 2010 Dim 7 Mar 2010 - 16:30 | |
| La DMLA soignée par injections
Un million de français sont touchés actuellement par la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge), un chiffre qui hélas sera amené à doubler dans les 35 années à venir en raison du vieillissement de la population. La DMLA est une atteinte de la macula, la zone centrale de la rétine qui autorise la vision des détails et permet notamment la lecture, la conduite, etc… La DMLA entraîne la perte progressive de la vision centrale en laissant subsister intacte la vision latérale. La forme « sèche » de DMLA représente 85 à 90 % des affections, elle est la moins grave. La forme « humide » est provoquée par la formation de vaisseaux sanguins anormaux sous la macula. La forme « humide » est la plus grave, avec un risque de perte majeure de la vision. D’autres facteurs, à côté de l’âge, sont à l’origine de la DMLA : le tabac, l’obésité, l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie. Une alimentation carencée en antioxydants (vitamines C, E, A, zinc, lutéine) et en acides gras polyinsaturés (oméga 3) favorise également la survenue de la DMLA. La forme dite « sèche » de la maladie est traitée par des antioxydants, par contre la forme dite « humide » qui amène une perte rapide de la vision exige une prise en charge soutenue. Jusqu’en 2007, les traitements proposés aux patients étaient la photocoagulation laser et la photothérapie dynamique, mais les résultats n’étaient pas vraiment à la hauteur des espérances. A l’heure actuelle, des molécules antiangiogéniques permettent de bloquer la formation de nouveaux vaisseaux et de stabiliser ainsi la vision et même de l’améliorer. Ces nouveaux médicaments sont administrés directement dans l’œil par injection. Le traitement exige 3 injections mensuelles et un suivi régulier pour dépister une éventuelle récidive ou une réactivation de la maladie. Dans ce dernier cas, les patients reçoivent une injection tous les mois et grâce à ce traitement ils peuvent conserver une bonne vision. Dans un avenir assez proche d’autres molécules et d’autres modes d’administration auront une durée d’action plus longue et, pour le confort des malades, entraîneront une diminution du nombre d’injections. [19.02.10] VIVA santé Daniel Cassini | |
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| Sujet: Re: Docteur QUOI DE NEUF en 2010 Jeu 18 Mar 2010 - 16:38 | |
| La graisse sur les hanches est bonne pour la santé
Mal au dos, aux hanches, aux genoux ou aux pieds: et si vous consultiez un podologue ? Etre un peu enveloppée au niveau des hanches, des fesses et des cuisses n'est pas mauvais pour la santé. Au contraire, la graisse localisée dans ces zones aide à lutter contre les maladies cardiaques et les affections métaboliques comme le diabète.
Graisse abdominale contre graisse sur les hanches
A première vue, ce constat a de quoi surprendre. Les médecins ne nous répètent-ils pas à longueur d'années que le surpoids et l'obésité peuvent occasionner des problèmes de santé comme le diabète de type 2?
C'est vrai, mais cela dépend de l'endroit du corps où la graisse s'est accumulée. Les scientifiques savent depuis longtemps que la graisse abdominale est plus dangereuse pour la santé que la graisse sur les hanches. C'est-à-dire, qu'une forme de poire est plus saine qu'une forme de pomme.
Mais, récemment, des chercheurs britanniques de l'Oxford Centre for Diabetes, Endocrinology, and Metabolism (OCDEM) ont découvert que si la graisse sur les hanches n'est pas extrêmement bonne pour la santé, elle l'est en tout cas plus que la graisse abdominale, puisqu'elle contribue quand même de façon positive à la santé de la personne.
Moins de risques de diabète et de maladies cardiaques Sodas : attention au diabète et aux maladies cardiovasculaires Vous désirez un enfant ? N'attendez pas trop ! Diabète : dépistage, surveillance et traitement du diabète Comment cette graisse sur les hanches peut-elle être bénéfique pour la santé? Notre corps stocke de l'énergie sous forme d'acides gras. Il utilise ces réserves après un effort physique intense ou lorsqu'il a faim. Toutefois, comparée à la graisse sur les hanches, la graisse abdominale stocke et libère bien plus activement les acides gras.
En d'autres termes, plus la graisse abdominale est abondante, plus il y a d'acides gras qui circulent dans le corps. Et, par conséquent, plus grand est le risque d'atteinte des organes et des muscles, et donc de diabète et de maladies cardiaques.
L'étude britannique a démontré que la graisse sur les hanches réduit ces risques. En effet, elle retient plus longtemps les acides gras nocifs que la graisse abdominale, ce qui libère aussi moins de cytokines, responsables d'inflammations dans le corps. Ces dernières étant associées aux maladies cardiovasculaires et au diabète. Enfin, la graisse sur les hanches libérerait aussi davantage d'adiponectine. De faibles concentrations de cette hormone entraînent déjà un risque accru d'obstruction des artères, de résistance à l'insuline, de diabète et de maladies cardiovasculaires. | |
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| Sujet: Re: Docteur QUOI DE NEUF en 2010 Sam 5 Juin 2010 - 18:32 | |
| Romandie News Maladies des yeux : une dizaine d'essais de thérapie génique dans les tuyaux EVRY (France) - Une dizaine d'essais de thérapie génique, dont deux devraient débuter dans les deux ans, sont actuellement dans les tuyaux en France pour tenter de traiter des maladies de l'oeil, expliquent les chercheurs, à la veille des Journées de la vision, du 7 au 12 juin. "Un essai clinique ce n'est pas encore une preuve de résultat", prévient José-Alain Sahel, directeur de l'Institut de la Vision et coordinateur avec Fabienne Rolling du Réseau de thérapie génique oculaire impulsé en 2009 par l'Association française contre les myopathies (AFM) et le Généthon. "Il faut rester très pondéré, nous ne savons pas si ça va marcher, la première étape c'est de vérifier que ce n'est pas dangereux", ajoute-t-il. Réunis vendredi au Généthon à Evry (Essonne), les scientifiques du réseau ont listé les projets en cours d'évaluation ou d'élaboration. Deux apparaissent plus proches de l'essai chez l'homme. Le premier essai clinique (dit de phase I/II), sur un petit nombre de personnes, devrait être lancé fin 2010 - début 2O11 à Nantes par l'équipe de Fabienne Rolling. Il porte sur une maladie génétique héréditaire de la rétine, l'amaurose congénitale de Leber. Cette maladie, qui concerne 1.000 à 2.000 enfants en France, entraîne précocement une quasi-cécité en raison d'une rapide et irréversible atrophie de la rétine. Un essai clinique sur des enfants aux Etats-Unis, ciblant le gène "RPE65", a déjà montré des résultats "extrêmement prometteurs", souligne le Pr Sahel. Un autre projet vise la neuropathie optique de Leber, maladie génétique qui touche le nerf optique et qui est due à une mutation de l'ADN mitochondrial (ADNmt, transmis par la mère). 2.000 personnes en sont atteintes en France. L'essai sur l'homme pourrait débuter en 2O11 ou 2012, "probablement à l'Institut de la vision", précise Serge Braun, directeur scientifique de l'AFM. "Cette maladie se caractérise par l'arrivée brutale d'un handicap visuel sévère", explique Marisol Corral-Debrinski (Institut de la vision), dont l'équipe doit démarrer en septembre un essai sur les primates. Un oeil est d'abord touché, puis le second, avec une perte de la vision centrale et des couleurs. Il n'existe aujourd'hui aucun traitement. Le Pr Sahel évoque aussi des projets d'essais sur la maladie de Stargardt, autre maladie rare de la rétine, et la maladie de Usher qui rend à la fois malentendant et malvoyant. "L'oeil est un bon modèle pour les thérapies géniques", explique ce spécialiste : c'est un tissu "très accessible", et il est "très tolérant au niveau immunitaire". C'est à dire qu'il supporte bien l'injection de "vecteurs", ces corps étrangers dérivés de virus qui servent à transporter la thérapie. Le plus souvent celle-ci consiste à réintroduire dans les cellules une protéine manquante. Les chercheurs espèrent que le modèle de l'oeil puisse être utile pour d'autres maladies rares, mais aussi que la thérapie génique puisse trouver des applications dans des maladies oculaires non génétiques, plus fréquentes, comme la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge). Les spécialistes de la vision ont décidé de fédérer les 5 centres de référence maladies rares en ophtalmologie pour obtenir une banque de données commune qui pourra faciliter la mise en place des essais cliniques. "Pour beaucoup de gens qui sont en train de perdre la vue, la mobilisation des chercheurs est un réel espoir, même s'il faut être prudent", estime le président de la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France, Vincent Michel. (AFP / 05 juin 2010 15h23) | |
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| Sujet: Re: Docteur QUOI DE NEUF en 2010 Jeu 5 Aoû 2010 - 12:16 | |
| Depuis de nombreuses années déjà, on suppose que l’alimentation joue un rôle important dans le développement de l’arthrite rhumatoïde (inflammation des articulations). De nombreuses personnes constatent une amélioration de leur état en évitant de consommer des produits laitiers, des agrumes, des tomates, des aubergines et certains autres aliments. Une étude réalisée en 1989 auprès de plus de mille patients arthritiques a montré que certains aliments, tels que la viande rouge, les sucreries, les graisses, le sel, la caféine et les tomates, aggravaient leur état de santé. Dès que ces personnes ont cessé de consommer ces aliments responsables des douleurs, on a observé une amélioration de leur état dans les huit semaines. Les produits laitiers sont probablement les plus problématiques, tout particulièrement les protéines de lait, plus encore que les graisses. Les produits écrémés posent donc autant de problèmes que le lait entier. De plus en plus d’études montrent en effet que la modification de certaines habitudes alimentaires permet de diminuer les douleurs articulaires. Les huiles polyinsaturées et les suppléments d’oméga 3 auraient ainsi un effet bénéfique sur l’arthrite. L’arthrite est une inflammation chronique progressive des articulations. La maladie évolue par poussées et s’accompagne souvent de fièvre, de douleurs intenses au niveau des articulations atteintes et d’une fatigue générale. En général, la maladie débute par des inflammations au niveau des poignets et des chevilles. Les articulations sont gonflées et très douloureuses. Sans traitement, l’arthrite peut très vite s’étendre au cartilage et à l’os adjacent, ce qui peut entraîner une destruction des articulations. Dans les cas extrêmes, l’arthrite peut aussi affecter des organes autres que les articulations, tels que les reins, la peau, les vaisseaux sanguins et les yeux. Heureusement, la modification de certaines habitudes alimentaires permet de soulager les douleurs de l’arthrite. Les symptômes typiques sont la douleur et la raideur, qui s’améliorent souvent lors d’exercices et de mouvements. La raideur matinale est caractéristique de cette maladie et peut parfois durer plusieurs heures. Le patient se sent souvent malade et souffre de fatigue chronique due aux inflammations. Les symptômes peuvent par ailleurs varier en fonction du stade ou de l’évolution de la maladie. Sources: Reginster JY, Bruyere O, Neuprez A. : Current role of glucosamine in the treatment of osteoarthritis. Rheumatology (Oxford).
Goldberg RJ, Katz J. : A meta-analysis of the analgesic effects of omega-3 polyunsaturated fatty acid supplementation for inflammatory joint pain. - Pain 129(1-2):210-23
Pattison DJ, Silman AJ, Goodson NJ, Lunt M, Bunn D, Luben R, Welch A, Bingham S, Khaw KT, Day N, Symmons DP. Vitamin C and the risk of developing inflammatory polyarthritis: prospective nested case-control study. | |
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| Sujet: Re: Docteur QUOI DE NEUF en 2010 Jeu 5 Aoû 2010 - 12:26 | |
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Acouphènes : des solutions existent
Les acouphènes, ces bruits "fantômes" qui hantent les oreilles de ceux qu'ils touchent, sont relativement mal connus, même par les médecins. Faisons le tour de quelques idées reçues... et pourtant fausses.
Les acouphènes, c'est quoi?
Les acouphènes sont des bruits qui sont perçus par le patient, mais pas par son entourage. Ces bruissements, bourdonnements, sifflements ou autres bruits recouvrent des réalités très différentes: ils peuvent être perçus par une seule oreille ou les deux, être permanents ou transitoires, et entraîner une gêne discrète ou avoir des conséquences très sérieuses (difficultés sociales, dépression, incapacité professionnelle...). Les acouphènes s'accompagnent parfois d'un phénomène appelé hyperacousie, une hypersensibilité au bruit ou à certains bruits.
Les médecins ne peuvent rien faire contre les acouphènes? Faux!
Il est vrai que la médecine n'est pas très bien armée contre les acouphènes. Les médecins ne connaissent en effet pas la cause de ces phénomènes gênants; ils n'ont que peu d'armes pour les prévenir et pour les soigner. Mais cela ne veut pas dire qu'ils n'en ont pas du tout! Face à un acouphène très prononcé qui demeure plus de 48 heures après un traumatisme des oreilles, il est donc important de consulter rapidement un ORL. Et si un acouphène présent depuis plus longtemps vous occasionne une gêne, consultez aussi - il y a de plus en plus de médecins très compétents dans ce domaine, et il existe aussi quelques cliniques des acouphènes. Une psychothérapie, et en particulier des thérapies par l'hypnose ou une thérapie cognitive comportementale, peuvent être très efficaces.
Les acouphènes, on n'en guérit pas? Faux!
Beaucoup de gens pensent qu'une fois qu'un acouphène est installé (on estime qu'un acouphène est chronique au bout de six mois d'évolution), c'est pour la vie, et que l'on n'en guérit pas. C'est pourtant faux... en effet, il arrive que les acouphènes disparaissent comme ils sont venus. Et il arrive surtout que les personnes touchées; surtout si elles sont bien prises en charge, ne ressentent plus aucune gêne par rapport à leur acouphène. Donc une fois que le diagnostic est posé, il n'y a aucune raison de perdre espoir.
Les acouphènes, c'est psychologique? Faux!
Les acouphènes sont un phénomène complexe, qui touche à la fois le cerveau et les émotions, et qui n'est pas encore parfaitement compris. Ce qui est clair pour les spécialistes, c'est qu'il y a bien une cause physique, probablement dans le cerveau, aux acouphènes. Mais il est tout aussi certain que la psychologie joue un rôle énorme dans la manière dont un acouphène sera vécu - qui peut aller d'une gêne mineure, voire absente, à un phénomène extrêmement difficile à supporter, qui rend tous les aspects de la vie difficiles à vivre Quand on a des acouphènes, il faut éviter tous les bruits? Faux!
Trop souvent, les personnes affectées par les acouphènes ont tendance à rechercher le silence et à éviter avec angoisse tous les bruits violents, même au point de se rendre la vie en société difficile. C'est un très mauvais calcul. En effet, dans le silence, les bruits parasites que sont les acouphènes deviennent encore plus faciles à repérer. Et par ailleurs, s'exposer au bruit va permettre de désensibiliser l'oreille. Il n'est pas question de faire volontairement violence à son oreille, bien entendu! Mais il est important de continuer à vivre et de ne pas se couper du monde.
Marion Garteiser, journaliste santé 02/08/2010 Dr Philippe Peignard, "Bien vivre avec des acouphènes", éd. Odile Jacob.
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| | | Admin Admin
| Sujet: Re: Docteur QUOI DE NEUF en 2010 Lun 20 Sep 2010 - 15:19 | |
| Lettre d'information du réseau Handicap (20/09/2010)
Actualités "Neurogel en marche" : Association pour un traitement de la paraplégie et tétraplégie.
L'association de personnes paralysées «Neurogel en marche» projette la mise en place d'essais cliniques dans l'objectif de traiter les personnes handicapées suite à une atteinte de la moelle épinière. Le Neurogel est un gel synthétique qui joue le rôle de matrice de croissance permettant la reconnexion des fibres nerveuses du cerveau vers les membres. Le traitement associe le Neurogel et une combinaison médicamenteuse hormonale.
Le Neurogel englobe une grappe technologique diversifiée et pourrait être utile aux personnes souffrant de paralysie, de traumatisme crânien, de spina-bifida, de tumeur du cerveau ou du nerf optique Après de nombreuses années de recherche, cette cure potentielle de la paralysie va enfin voir le jour avec la mise en place d'un essai clinique sur l'homme en Europe Site : http://www.neurogelenmarche.org/
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| | | Admin Admin
| Sujet: Re: Docteur QUOI DE NEUF en 2010 Mer 22 Sep 2010 - 12:29 | |
| Les maladies du cerveau : un enjeu économique - Priorité Cerveau
Les maladies du cerveau : un enjeu économique Un rapport1 sur l'impact économique de la démence révèle que la maladie d'Alzheimer et les autres démences représentent en Europe un coût estimé à 160,3 milliards d’euros en 2008, dont 71,7 milliards en coûts directs….
Source : REVUE ANAE http://anae-revue.over-blog.com/article-les-maladies-du-cerveau-un-enjeu-economique-priorite-cerveau-57505948.html
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| | | Admin Admin
| Sujet: Re: Docteur QUOI DE NEUF en 2010 Jeu 30 Sep 2010 - 18:43 | |
| Quand l’os se dévoile Aujourd’hui la moitié des médicaments qui reçoivent une autorisation de mise sur le marché sont issus des biotechnologies. Une science qui utilise les ressources du vivant pour à la fois mieux comprendre les maladies, et mettre au point de nouvelles armes pour les prendre en charge. Cette évolution de la science est à l’origine de nombreux médicaments aux modes d’action de plus en plus précis. Les thérapies ciblées, jusqu’alors prescrites à l’hôpital se démocratisent et arrivent aujourd’hui dans le cabinet des médecins généralistes. L’ostéoporose post ménopausique sera bientôt l’une des premières pathologies concernée par ces nouveaux traitements. La biotech comme on l’appelle, procède d’une nouvelle façon de penser, de chercher… et de trouver. Appliquées à la santé humaine, ces techniques permettent d’approfondir nos connaissances du génome, et de mettre au point des protéines thérapeutiques issues du génie génétique. La biotech permet aujourd’hui de mieux comprendre comment fonctionnent nos cellules ainsi que les mécanismes biologiques des maladies. « Les différents outils de la biotechnologie ont permis de pallier les limites de la chimie. Celle-ci en effet, est, incapable de reproduire les protéines naturellement présentes chez l’Homme. Leur structure particulière, leur poids et leur complexité les rendent inimitables », précise le Pr Jean-Hugues Trouvin, président du Groupe d’experts sur les médicaments biologiques et biotechnologiques à l’Agence européenne du Médicament. En 1995, des chercheurs du laboratoire américain Amgen, travaillent au décodage du génome humain. Ils vont en fait découvrir une toute nouvelle voie de signalisation, qui régule le métabolisme osseux. Dans un premier temps, ils identifient le gène de l’ostéoprotégérine. Cette protéine exprimée par les ostéoblastes – des cellules spécialisées dans la construction de l’os - inhibe la résorption osseuse. Poursuivant leurs recherches, ils montrent qu’une surexpression de ce gène augmente la densité osseuse des souris. A l’inverse, les rongeurs qui sont incapables d’exprimer le gène en question présentent une faible densité. Cette découverte leur a ensuite permis d’identifier les protéines qui, se liant à l’ostéoprotégérine, participent à la régulation du métabolisme osseux. Une thérapie ciblée contre l’ostéoporoseL’une de ces protéines – le RANKL – joue un rôle clé dans les phénomènes de destruction osseuse observés par exemple, dans l’ostéoporose et la polyarthrite rhumatoïde. Sa mise en évidence a permis la mise au point de la première thérapie ciblée spécifique de l’ostéoporose, précisément. Maladie asymptomatique, l’ostéoporose n’est souvent diagnostiquée qu’à l’occasion d’une fracture du poignet, d’une ou plusieurs vertèbres ou de la hanche. En Europe, un tiers des femmes ménopausées souffrent d’ostéoporose. Avec des conséquences graves : 24% des femmes et 33% des hommes victimes d’une fracture de la hanche décèdent dans l’année qui suit. Quant aux survivants, leur qualité de vie est considérablement altérée. Près de 40% ne peuvent plus marcher et 80% se trouvent dans l’incapacité d’effectuer les gestes quotidiens. Tous les outils nécessaires à une prise en charge efficace de l’ostéoporose existent pourtant. L’ostéodensitométrie, seul examen permettant de diagnostiquer précocement la maladie, est prise en charge depuis plus de 4 ans par l’Assurance-maladie. Et de nombreux traitements sont aujourd’hui disponibles. Malgré tous ces outils, le risque de fractures ostéoporotiques au cours du reste de la vie est élevé, de 30% à 50% chez les femmes et de 15% à 30% chez les hommes d’âge moyen. Aujourd’hui moins de 50% des patients adhèrent à leur traitement pendant plus d’un an. Enfin 80% des femmes ne reçoivent pas le traitement dont elles auraient pourtant besoin, dans la première année suivant une fracture liée à l’ostéoporose. Source : Entretiens de Bichat, 29 septembre 2010 | |
| | | Admin Admin
| Sujet: Re: Docteur QUOI DE NEUF en 2010 Dim 19 Déc 2010 - 13:54 | |
| Arthrose : reconstruire du cartilage avec des… cellules souches !
DESTINATION SANTE [16 décembre 2010 - 09h08] [mis à jour le 16 décembre 2010 à 09h58] Elastique et résistant, le cartilage n’a finalement qu’un défaut : lorsqu’il se dégrade, c’est pour de bon. Ce tissu de soutien et de liaison ne se renouvelle pas, et ne cicatrise pas. A Marseille pourtant, une équipe travaille à reconstruire du cartilage chez des patients souffrant d’arthrose du genou, par injection de cellules souches. Explications du Dr Michel Assor, chirurgien. « Nous ciblons l’arthrose du genou », nous explique-t-il. « Cette maladie très fréquente touche le plus souvent, de jeunes sportifs et des patients de plus de 65 ans. Jusqu’ici, aucune des techniques utilisées pour reconstituer du cartilage – microgreffes, autogreffe de cartilage… - n’a donné de résultats vraiment probants, à long terme ».
La technique des chirurgiens marseillais repose sur l’implantation au niveau de la zone lésée, « d’une solution » contenant des cellules souches. Celles-ci « sont particulièrement intéressantes dans la mesure où elles parviennent à reconnaître le milieu où elles sont plongées, puis à se ‘transformer’ en cellules de cet environnement », nous explique-t-il.
Un intervention sous arthroscopie
Est-il pour autant, vraiment possible de faire repousser du cartilage ? Les premières expérimentations animales, réalisées sur des rats et des chèvres, ont été « porteuses d’espoir ». Voilà pourquoi depuis quelques semaines, le Dr Assor évalue le procédé dans la « vraie vie ».
« Aussitôt après avoir prélevé les cellules souches au niveau de la moelle osseuse du malade, nous les activons en les associant à des protéines déminéralisées », poursuit-il. Ensuite, « l’ensemble est lié avec du collagène. La solution obtenue est injectée sous arthroscopie, au niveau du genou ».
Pour l’heure, 12 patients ont bénéficié de cette technique. « Ils ont entre 30 et 70 ans, présentent un genou stable et une arthrose de taille limitée à 6cm2 ». Tous seront suivis pendant un an. Des IRM de contrôle sont prévues à six et douze mois. Encore un peu de patience. Les premiers résultats sont attendus à la fin du printemps 2011.
Source : Interview du Dr Michel Assor, 9 décembre 2010
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